Sur le plan sportif, Courtney Strode n’a pas encore pu laisser de traces au FC Bâle. Le transfert de l’Américaine de Young Boys au bord du Rhin n’a été annoncé qu’il y a quelques semaines. En revanche, l’attaquante se fait désormais remarquer par un post sur son compte Instagram.
La joueuse professionnelle se positionne clairement comme une opposante à l’avortement en diffusant un message sur ce thème dans une story. La Cour suprême des États-Unis a récemment annulé le jugement de principe («Roe v. Wade») en vigueur depuis 1973 concernant l’avortement. Les différents États sont donc désormais libres de l’appliquer — les premiers États conservateurs ont d’ailleurs annoncé une interdiction le jour même.
Courtney Strode salue la décision en se référant à un post de l’organisation Live Action, qui lutte depuis des années contre l’avortement: «Plus de 50 ans de prière ont été exaucés.» Toutefois, la Californienne choque avec un autre choix de mots, en comparant l’avortement à un génocide: «Le génocide de masse des bébés — les plus innocents et les plus vulnérables — a désormais été stoppé dans certains Etats. Continuez à prier pour que le meurtre légal des bébés soit stoppé partout. Au nom de Jésus!»
Une comparaison qui révolte. La croyante a mis sur le même plan les lois sur l’avortement dans une grande partie de l’Europe et un crime de guerre.
Story supprimée prématurément
Courtney Strode jouait dernièrement à YB (28 buts en 48 matches), où elle a également porté le brassard de capitaine. Auparavant, elle était sous contrat en Suède et en France. Elle va désormais aider le FC Bâle sur le plan sportif, grâce à son expérience professionnelle. Et son rôle dans l’équipe? Son post et son opinion sur l’avortement pourraient susciter des discussions dans le vestiaire.
Courtney Strode a immédiatement supprimé sa story. Interrogés par le Blick, ni la joueuse ni le FC Bâle ne souhaitent s’exprimer publiquement sur cette affaire.
J’admire son courage de dénoncer ces choses.
Elle déclare publiquement sa foi.
Que Dieu la bénisse.
N’empêche qu’au final, lis le texte jusqu’au bout, elle perd son courage…