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Gilles Kepel : « les musulmans de la 3e génération pourraient entraîner le continent dans une effroyable guerre civile »

By 18 septembre 2016mai 13th, 2020Monde
PUBLIÉ PAR ROSALY LE 18 SEPTEMBRE 2016

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Le politologue français spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel, lance un cri d’alarme à l’Europe : les jeunes musulmans de la troisième génération se radicalisent et pourraient entraîner le continent dans une effroyable guerre civile.

Il n’a pas tort, le professeur Kepel. La situation est grave et quasiment désespérée, mais sa volonté de préserver l’idéologie islamique en chargeant le wahhabisme et le salafisme de tous les maux intrinsèques à l’islam, et les solutions qu’il propose pour enrayer le danger, laissent un goût amer de capitulation.

Selon Gille Kepel, « radicalisés » signifie être musulman wahhabite ou salafiste, mauvais musulman, opposés dans son monde imaginaire aux bons musulmans traditionnels, parfaitement inoffensifs — alors que c’est exactement l’inverse : le musulman intégré est un mauvais musulman devant l’islam.

Professeur à Sciences Po, ce qui explique sa vision angélique, Gilles Kepel affirme que la vague actuelle de terrorisme islamique en Europe n’est pas tellement une guerre de l’islam contre la civilisation occidentale, mais une guerre au sein de l’islam. Ben voyons.

C’est la pensée classique de Gilles Kepel à laquelle adhèrent de nombreuses personnes.

Le résultat est l’émergence de toute une génération de musulmans adhérant aux mouvements wahhabites et salafistes, qui veulent non seulement dominer l’Europe, mais également éliminer toute opposition islamique modérée.

De quelle manière cette « opposition islamique modérée » se différencie-t-elle des wahhabites et des salafistes ?

L’islam normatif ne distingue-t-il pas, sans concession aucune, les musulmans des non-musulmans ? Et dans les Etats islamiques, les non-musulmans ne doivent-ils pas soit se convertir à l’islam, soit se soumettre et payer la jizyia ou être tués ?

Mais non : Kepel qui devrait être mieux informé, attribue aux seuls salafistes les doctrines pourtant intrinsèques à l’islam.

Les « musulmans ordinaires » ne rêvent-ils pas aussi de dominer non seulement l’Europe, mais aussi tout le monde non musulman, afin que cette planète étourdie et impure soit islamisée et soumise à la charia, la loi d’Allah ?

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La génération jihad

Plus il y aura de musulmans en Europe, plus il y aura d’attentats

Selon Kepel, le nombre sans cesse croissant de musulmans formant ce qu’il appelle « la génération jihad » continuera probablement à commettre des actes de terrorisme dans les villes européennes. Ce n’est pas une probabilité, mais une certitude, Kepel.

Qualifier les jeunes musulmans de « génération jihad » implique de manière fallacieuse que le jihad n’est pas un devoir permanent et central de l’islam. Et l’expert en islam doit bien le savoir, sinon, qu’il devienne expert en apiculture.

Sa prédiction, selon laquelle les jeunes de cette génération continueront probablement à commettre des actes terroristes, impressionne à peine. Pourquoi diable ne continueraient-ils pas à répandre la terreur, puisque que le coran, « verbe incréé d’Allah, transmis à Mahomet et donc immuable » leur ordonne de le faire ?

Et ils ne commettront pas ces actes terroristes parce qu’ils sont devenus salafistes ou wahhabites, mais tout simplement parce qu’ils sont musulmans. Et plus il y aura de musulmans en Europe, plus il y aura d’attentats, c’est mécanique.

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Maman ! Papa ! Nos nouveaux voisins emménagent !

Et pour cela, remercions les dirigeants de l’UE et sa haute représentante, Lady Pesc, qui veillent scrupuleusement à ce que la source des richesses musulmanes pour l’Europe ne se tarisse point.

« Le but de la terreur n’est pas de provoquer un changement politique, mais plutôt d’inciter à la haine contre les musulmans. Cette haine conduira à la radicalisation d’un nombre croissant de musulmans. Et quand ce nombre sera suffisamment élevé, une guerre civile déchirera l’Europe. »

Cette idée est au cœur de la théorie de Kepel : les terroristes ne commettent pas ces attentats pour « distiller la terreur dans les cœurs des infidèles » afin de les démoraliser et de les affaiblir, pour qu’ils cèdent aux exigences musulmanes, non, mais pour « inciter à la haine » contre les musulmans.

Et cette haine conduira inéluctablement tous ces millions de musulmans ordinaires, gentils et modérés, à devenir des salafistes. Apparemment, il n’existe aucune chance pour que ces musulmans, aussi gentils et modérés soient-ils, s’allient aux non-musulmans, constamment attaqués par des islamistes pour faire cause commune contre les islamistes. Etrange non ?

Dans l’univers moral de Kepel, les infidèles ne doivent pas montrer leur haine envers les jihadistes qui les massacrent. Ce serait la pire des attitudes, car c’est exactement ce que recherchent les salafistes : susciter la haine envers les musulmans modérés, pour que ces derniers rejoignent aussi leurs rangs.

Dans le monde de Kepel, que devraient donc faire les non-musulmans pour éviter la guerre civile ? Aller dans les zones de non-droit et les mosquées radicales et leur distribuer des bouquets de roses ?

Voilà ses recommandations :

  • Il ne faut pas répondre trop vigoureusement aux attaques terroristes, car c’est exactement ce qu’espèrent les salafistes. Continuer à déposer des bougies, des fleurs, des ours en peluche, des petits messages de tolérance, laisser monter vers le ciel des chants de paix après chaque attentat islamiste, voilà la positive attitude préconisée en réponse à la violence meurtrière islamiste.

Kepel aurait pu ajouter que les Français doivent s’abstenir de porter de pulls à cols roulés qui rendent leur égorgement difficile, cela pourrait être interprété par les salafistes comme une forme d’agression.

  • Continuer à accueillir les musulmans à bras ouverts.
  • Ne pas voter pour les partis nationalistes d’extrême-droite, ce qui rend les musulmans furieux.
  • Si vous devez parler de l’islam, continuez à affirmer que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme, que la responsabilité en incombe à ceux qui ont perverti l’islam, une grande et belle religion de paix.
  • Ne donnez pas l’impression que ces attaques terroristes, commises par les « mauvais musulmans » vont rendre les Européens moins accueillants envers les musulmans ordinaires, non radicalisés et parfaitement inoffensifs.
  • Ne manifestez pas votre colère contre les attentats meurtriers de Nice, de Paris, de Munich, d’Hambourg, de Londres, d’Amsterdam, de Madrid ou de Magnanville, vous feriez une faveur aux terroristes.
  • N’exigez pas plus de sécurité, car ce faisant, vous devenez pratiquement un « recruteur » pour les salafistes : la seule réaction qu’un musulman pourrait avoir face à la méfiance des infidèles serait d’embrasser promptement le salafisme. Il est absolument impossible pour de nombreux « bons musulmans » de voir les choses à travers les yeux des victimes infidèles et admettre qu’elles ont parfaitement le droit de s’alarmer. Les infidèles sont coupables de tous les malheurs des musulmans, il est juste qu’il soient punis.

Là où son raisonnement dérape, c’est qu’il n’explique pas pourquoi réagir provoquerait la violence des musulmans, puisque ceux-ci appartiennent à une religion de paix et de tolérance.

« L’objectif à long terme de la génération jihad est de détruire l’Europe par la guerre civile et bâtir une société islamique sur ses cendres » a déclaré le Kepel au journal Die Welt.

Monsieur Kepel : l’objectif à long terme des musulmans (pas seulement de la génération jihad, comme si le jihad n’était pas une obligation permanente de l islam) est de créer en Europe une société dirigée par l’islam.

Leur stratégie de conquête est semblable à celle de l’expansion de l’EI en Syrie, en Irak et en Libye, pays où l’organisation terroriste profita du chaos de la guerre civile pour lentement construire son armée, croître en puissance et conquérir rapidement de vastes pans de territoires.

Si Kepel explique bien que la plupart des musulmans ne participent pas activement au terrorisme, il ajoute toutefois que le succès grandissant du salafisme parmi les jeunes signifie que la troisième génération de musulmans sera beaucoup plus encline à rejoindre les groupes radicaux. Succès aussi associé au sentiment éprouvé par les musulmans que tout leur est dû, de par leur appartenance à la meilleure communauté qui soit, et au manque de perspectives d’avenir pour une majorité d’entre eux – et personne ne demandera pourquoi eux n’ont aucune perspective d’avenir alors que d’autres minorités comme les Asiatiques font ce qu’il faut pour.

Il est certain que les musulmans sont persuadés que tout leur est dû. Mais Kepel n’explique pas pourquoi – car il serait obligé de pointer un doigt accusateur qui lui ferait perdre ses privilèges.

La réponse est pourtant simple :

  • Ils sont musulmans et lisent dans le coran qui leur répète qu’ils appartiennent à la meilleure communauté (3 :110), tandis que les non-musulmans sont « les plus viles des créatures » (coran 98 :6).
  • Ils savent que dans une société islamique, les non-musulmans devront payer la jizya. Et ils considèrent comme dûe toute la panoplie d’avantages sociaux des sociétés européennes : soins médicaux gratuits, éducation scolaire gratuite, logements gratuits, allocations familiales, etc.

Si Kepel prétend que le « manque de perspectives de travail » les incite à rejoindre les groupes islamistes, il ne soulève pas la question, pourtant évidente, de savoir pourquoi on devrait leur garantir un travail, s’ils ne possèdent ni les qualifications, ni l’expérience et encore moins la volonté de travailler dans une Europe qui leur offre tellement d’avantages.

Leur taux de chômage dépasse de loin celui de n’importe quel autre groupe minoritaire non musulman et celui des Européens de souche.

Si tout leur est dû de par le fait qu’ils sont musulmans, Kepel semble croire que pour prévenir la « radicalisation » des jeunes musulmans, ce sentiment d’arrogance ne devrait pas être rejeté comme absurde, mais pris en considération !

Et quant au manque de perspectives de travail, une autre raison, selon Kepel, qui expliquerait la radicalisation des jeunes musulmans, il ne perd pas son temps à essayer de comprendre pourquoi les jeunes musulmans rencontrent des difficultés à trouver du travail.

Sans formation, sans qualification, refusant d’accepter un travail qu’ils jugent souvent indigne d’eux, ne possédant pas, pour la plupart d’entre eux, une éthique de travail comparable à celle qui anime les non-musulmans, les Chinois, les Vietnamiens, les hindous, comment le marché du travail, déjà si difficile d’accès aux diplômés, pourrait-il s’ouvrir à ces jeunes ?

Le salafisme est une idéologie dangereuse, affirme le Kepel, car elle enseigne que les Occidentaux sont des « incroyants » et elle encourage le chemin de la violence.

Ce n’est pas le salafisme qui prêche cela, Kepel, mais l’islam !

Et ce ne sont pas seulement les Occidentaux qui sont des incroyants, mais tous les gens qui ne croient pas en Allah : les Hindous, les sikhs, les bouddhistes furent aussi victimes de la bienveillante attention musulmane imposée par la pointe du sabre au fil des siècles – et vous le savez.

Les intellectuels islamiques (sic) ne font pas assez pour combattre l’idéologie salafiste, selon Kepel. Les imams officiels ont le devoir de rejeter les enseignements salafistes, et si certains le font, la grande majorité demeure silencieuse sur ce problème.

Kepel devrait se poser la question de savoir pourquoi les « imams officiels » ne rejettent pas les enseignements salafistes. Il ne se la pose pas, car la réponse est simple : il n’y a pas d’opposition entre l’islam officiel et le salafisme, et il n’existe aucune autorité textuelle à invoquer contre le salafisme.

Les imams officiels, dont le silence semble décevoir Kepel, le savent, et Kepel aussi, même s’il feint le contraire.

Au cours des derniers mois, la police allemande a multiplié les raids chez les prédicateurs salafistes en raison de la découverte par les autorités allemandes de leurs liens avec l’EI.

Les législateurs et la police craignent qu’un nombre croissant de jeunes migrants en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord soient encore plus réceptifs aux enseignements salafistes, une fois déçus dans leur espoir d’une vie plus facile en Europe : une maison, une voiture, de l’argent…

Des prêcheurs salafistes visitent les centres d’accueil et sous le prétexte d’apporter de l’aide aux demandeurs d’asile, et ils les invitent à rejoindre leur mouvement.

S’ils lisent l’interview Kepel donc, les autorités d’infidèles savent ce qu’ils doivent faire pour éviter les attentats : satisfaire les attentes des jeunes musulmans et leur offrir la vie facile dont ils rêvaient. Un peu comme le chantage à l’attentat fait par l’OCI à l’Europe. Detto, fatto ! (Sitôt dit, sitôt fait !)

En résumé :

  • Gille Kepel prédit une guerre civile en Europe.
  • D’après sa déclaration au journal Die Welt, le conflit ne commencera pas par une guerre entre musulmans et non-musulmans, mais entre d’une part les Européens déterminés à empêcher leurs sociétés de succomber à l’islam et d’autre part, les Européens islamophiles soutenus par les membres de ces gouvernements, perçus comme des collaborateurs zélés de l’islamisation de nos sociétés.

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Ils ont trahi l’Europe

Kepel s’inquiète de la montée d’une idéologie nationaliste d’extrême-droite parmi les Européens. Evidemment, il applique ce terme effrayant « d’extrême-droite nationaliste », sans aucun discernement, à quiconque en Europe s’oppose à l’islam.

Ne pas vouloir soumettre son pays, sa civilisation, à une idéologie qui comme l’écrivit Quincy Adam promet la guerre éternelle, c’est extrémiste. Entre l’islam et le christianisme, la guerre fait rage depuis 14 siècles, aujourd’hui elle est si visible, si flagrante, que le nier serait faire preuve d’une mauvaise foi incommensurable.

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Aussi longtemps que les dogmes dissolus et impitoyables du faux prophète justifieront les actions criminelles de ses adeptes, il n’y aura pas de paix sur terre, ni d’amitié envers les non-musulmans.

Gilles Kepel admet-il qu’il est possible d’aimer son pays natal sans être un nationaliste, un mot qui ne peut plus être utilisé de manière neutre, car il est devenu un terme d’opprobre ?

Etre un patriote intelligent, refusant de céder son pays à l’islam, fait de vous un membre d’extrême-droite, un « affreux nationaliste », pour Kepel – et c’est l’idéologie de l’élite de gauche.

Horrifiés par les évènements dramatiques qui secouent l’Europe, des millions de citoyens s’informent sur l’idéologie islamique et l’histoire de la conquête musulmane qui à la pointe du sabre soumit peuples et nations, et réduit en cendres de nombreuses civilisations. S’informer est un crime, Kepel ? Avoir peur de l’islam aussi ?

Oriana Fallaci, grande visionnaire, exprima cette horreur d’une manière lapidaire :

« L’Europe n’est plus l’Europe. C’est Eurabia, une colonie de l’islam, où l’invasion islamique ne se poursuit pas seulement dans le sens physique, mais aussi mental et culturel…

Je suis une athée et si une athée et un pape pensent la même chose, il doit y avoir quelque chose de vrai. Il doit y avoir une vérité humaine, qui transcende la religion…

Je suis dégoûtée par l’antisémitisme de nombreux Italiens, de nombreux Européens…

Voyez le système scolaire d’aujourd’hui en Occident. Les étudiants ne connaissent plus notre histoire. Ils ne savent même pas qui était Churchill. En Italie, ils ne savent même pas qui était Cavour ! [l’un des pères de la patrie italienne]…

La servilité envers les envahisseurs a empoisonné la démocratie, avec des conséquences néfastes pour la liberté de la pensée et pour le concept même de liberté… Les chaînes de télévision dirigées par l’Etat contribuent à la résurgence de l’antisémitisme en pleurant sur les morts palestiniens tout en minimisant les morts israéliens, se glosant d’eux de manière indécente….

La présence accrue de musulmans en Italie et en Europe est directement proportionnelle à la perte de notre liberté… Les musulmans refusent notre culture et essayent de nous imposer leur culture. Je les rejette, et cela n’est pas simplement mon devoir envers ma culture, mais également envers mes valeurs, mes principes, ma civilisation…

La lutte pour la liberté n’inclut pas la soumission à une religion, qui à l’instar de la religion musulmane veut annihiler les autres religions… L’Occident révèle une haine de soi qui est étrange, voire pathologique ; il ne voit que ce qui est déplorable et destructeur…

Le Président Bush a dit : « Nous refusons de vivre dans la peur. » Phrase merveilleuse, vraiment merveilleuse. Je l’adore. Mais c’est inexact Mr le President, car l’Occident vit dans la peur. Les gens ont peur de critiquer l’islam et le monde musulman. Ils craignent d’être punis pour offenses aux fils d’Allah. Vous pouvez insulter les chrétiens, les Bouddhistes, les Hindous, les Juifs. Vous pouvez diffamer les catholiques, vous pouvez cracher sur la Madone et Jésus, mais malheur à celui qui critique l’islam. »

Oriana Fallaci était-elle une « extrémiste nationaliste d’extrême-droite » ou tout simplement une personne lucide qui connaissait bien l’histoire de son pays, était consciente des réalisations et des réussites de l’Italie, de l’Europe, de l’Occident et de son devoir de respecter, protéger ses valeurs, ses principes, sa civilisation ?

Que recommande Gilles Kepel pour empêcher une éventuelle guerre civile en Europe ?

Aux Européens, Gilles Kepel n’offre rien sinon un avertissement qui résonne comme une humiliante soumission : « si vous voulez la sécurité, ne soyez ni extrémiste, ni nationaliste, ni d’extrême-droite. »

Il propose aux Européens de les séduire, de répondre positivement à leurs exigences, même les plus grotesques, pour avoir la paix. Il s’imagine naïvement que cela empêchera les musulmans européens d’exiger davantage, et les incitera à reporter aux calendes grecques leur soif de domination de l’Occident chrétien.

En bref, pour éviter la guerre civile et établir un pont pacifique entre musulmans et non-musulmans, la recette est simple : les non musulmans doivent gentiment acquiescer aux exigences des musulmans, leur donner entière satisfaction et continuer à faire de l’Europe une bonne grosse vieille montagne de sucre pour les fils d’Allah. Mais il serait stupidement naïf de croire que cette servilité suffira à calmer leurs velléités suprématistes et leurs intentions belliqueuses.

La prescription du bon docteur Kepel pour soigner le mal est à la fois désespérante et proche de la folie. Il préconise la capitulation pure et simple de l’Europe devant l’islam.

Cet apaisement via la reddition honteuse conseillée par Gilles Kepel contraste avec le discours moins défaitiste et plus fier de Daniel Pipes, président du Middle East Forum. Il prédit un tout autre scénario : une vague anti-islam, anti-immigration de plus en plus puissante déferlera sur l’Europe. Les Européens de souche ne se laisseront pas islamiser gentiment sans réagir… mais le chemin de la résistance sera hérissé d’épines. Point de vue également controversé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source: Gilles Kepel: « Keep Those Muslims Satisfied, Keep Europe For them A Big Rock Candy Mountain » by Hugh Fitzgerald – Jihad Watch (traduction et adaptation par Rosaly)

 

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