Skip to main content

Le Guatemala annonce le transfert de son ambassade en Israël à Jérusalem

By 25 décembre 2017Israël & Moyen Orient

Le président Jimmy Morales a fait part de son intention dans un message posté sur Facebook. Il s’agit du premier pays à suivre la décision des Etats-Unis.

LE MONDE |  • Mis à jour le 

Abonnez vous à partir de 1 € Réagir Ajouter

Vue partielle de la vieille ville de Jérsualem, le 19 décembre.

Le président du Guatemala, Jimmy Morales, a fait part de son intention de transférer l’ambassade de son pays en Israël dans la ville de Jérusalem. Dans un message posté sur Facebook, le 24 décembre, le dirigeant dit s’être entretenu avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, louant les « excellentes relations » entre les deux pays. « J’ai donné des instructions à la ministre [des affaires étrangères, Sandra Jovel] pour engager les démarches », dit le dirigeant.

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, avait pris unilatéralement, la décision de considérer la Ville sainte comme la capitale de l’Etat hébreu le 6 décembre, provoquant un tollé international et un concert de condamnations. M. Nétanyahou avait pourtant confié, le 22 décembre, que « de nombreux pays » considéraient prendre une mesure similaire à celle de l’administration américaine.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Emmanuel Nahshon, a salué quelques heures plus tard cette « importante décision » « Formidable nouvelle, une vraie amitié ! », a-t-il écrit sur son compte Twitter. Benyamin Nétanyahou, a également salué la décision :

« D’autres pays reconnaîtront Jérusalem et annonceront le transfert de leur ambassade. Un deuxième pays l’a fait et je le répète: il y en aura d’autres, ce n’est qu’un début et c’est important. »

Lire aussi :   Sur la question de Jérusalem, les Etats-Unis « sont marginalisés » estime Macron

Neuf pays

Le Guatemala est l’une des nations — Honduras, Togo, Micronésie, Nauru, Palau et îles Marshall — qui s’étaient rangées aux côtés des Etats-Unis et d’Israël lors d’un vote de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant le choix de Washington, jeudi. « Le Guatemala est historiquement pro-Israël » et « en soixante-dix ans de relations, Israël a été notre allié », avait alors justifié M. Morales.

Ce jour-là, cent vingt-huit pays représentés à l’ONU ont dénoncé la décision de Washington et lui ont demandé de l’annuler. Neuf pays se sont prononcés contre cette résolution et trente-cinq autres se sont abstenus. Vingt et un pays n’ont pas voté. Avant ce vote, Donald Trump avait menacé de suspendre l’aidefinancière apportée par les Etats-Unis aux pays qui soutiendraient le texte.

Le locataire de la Maison Blanche n’a fixé aucun calendrier quant à l’installation de sa représentation diplomatique à Jérusalem, son homologue guatémaltèque non plus. Aucun autre pays n’a d’ambassade dans la ville, même si la République tchèque a fait savoir qu’elle réfléchissait à suivre cette voie.

La décision de Donald Trump a provoqué des manifestations quasi quotidiennes dans les territoires occupés par Israël, et a terni la fête de Noël pour les chrétiens palestiniens.

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »