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Guy Millière /Les médias français mentent « Non, Trump n’est pas “mis en difficulté” par une “procédure de destitution”. Il n’y a toujours pas de procédure de destitution conforme »

By 13 novembre 2019Monde


Les médias français mentent « Non, Trump n’est pas “mis en difficulté” par une “procédure de destitution”. Il n’y a toujours pas de procédure de destitution conforme »

Quelques mots relevés dans des articles de la presse française concernant ce que manigancent les Démocrates en ce moment à Washington : “les Démocrates sont en position de force pour gagner en 2020”, “Trump a été élu in extremis”, “Trump est mis en difficulté par une procédure de destitution”, “Donald Trump a abusé de ses pouvoirs à des fins personnelles, notamment en gelant l’argent pour forcer Kiev à coopérer”.

Bien sûr, tout est faux. Dire que les Démocrates ont mis en œuvre une procédure de destitution est faux aussi.

Reprenons les choses dans l’ordre.

Non, les Démocrates ne sont pas “en position de force” pour gagner. Pour l’heure, les trois candidats qui sont en tête dans les élections primaires sont deux marxistes à penchants antisémites et très islamophiles, Elizabeth Warren et Bernie Sanders (qui montre qu’on peut être né juif, antisémite et islamophile), et un socialiste qui a des déficiences mentales, et un passé de corruption massive, Joe Biden. Des politologues Démocrates pensent qu’aucun des trois n’a la moindre chance (le quatrième, Peter Buttigieg, le maire homosexuel d’une petite ville d’Indiana non plus) et espèrent qu’un candidat se dévouera pour les sauver à la dernière seconde, mais le seul qui serait prêt à se dévouer est Hillary Clinton, dont les politologues Démocrates pensent qu’elle est définitivement grillée. Sauf miracle, les Démocrates ne seront pas en position de force en 2020.

Non, Trump n’a pas été élu “in extremis”. En termes de décompte de voix, il a obtenu moins de voix que Hillary Clinton, mais le système électoral américain tempère le nombre de voix par la représentativité, et il y a donc aux Etats-Unis cinquante élections présidentielles (une par Etat) désignant des grands électeurs. Trump a obtenu 304 grands électeurs, Hillary Clinton 227. La victoire de Trump a été très nette.

Non, Trump n’est pas “mis en difficulté” par une “procédure de destitution”. Il n’y a toujours pas de procédure de destitution conforme aux textes et à la loi, et quand bien même les Démocrates feraient voter une destitution au terme de l’imposture ignoble qu’ils ont mise en branle, Trump n’est pas en difficulté. La destitution ne sera pas votée au Sénat, Trump le sait. Les Démocrates le savent aussi. Les enquêtes ordonnées par le Ministre de la justice William Barr vont bientôt être rendues publiques, et elles vont sans doute être accablantes pour les Démocrates.

Non, Trump n’a abusé de strictement aucun de ses pouvoirs, et en disant que la justice américaine enquêtait sur l’intervention de l’Ukraine dans le processus électoral américain en 2016, en disant que le Ministre de la justice américain enquête sur le sujet et contactera la présidence ukrainienne, en disant que Rudy Giuliani enquête lui aussi et contactera lui aussi la présidence ukrainienne, en évoquant même les actions en Ukraine de Joe et Hunter Biden, Donald Trump était dans son rôle de Président : les Etats-Unis ne peuvent admettre d’immixtion étrangère dans une élection présidentielle, et à la différence de la “collusion” entre Poutine et Trump, totalement inventée, l’intervention de l’Ukraine en 2016 (en faveur de Hillary Clinton) est, elle, avérée. Rudy Giuliani est en droit d’enquêter et Trump est en droit d’en parler. La justice américaine est en droit d’enquêter sur la corruption d’un candidat à l’élection présidentielle par des puissances étrangères. Trump a peut-être différé une aide américaine à l’Ukraine, mais ce n’était en aucun cas à des fins personnelles, et il est en droit de le faire.

Il n’y a, malgré le vote sordide du 31 octobre à la Chambre des représentants, aucune procédure de destitution conforme aux textes et à la loi mais une violation très grave de la loi et des institutions américaines par les Démocrates. Les auditions de “témoins”, contrairement à ce que disent les médias français, continuent à se faire à huis clos, les Républicains n’y ont toujours pas voix au chapitre, les “témoins” sont tous choisis soigneusement par Nancy Pelosi et Adam Schiff, qui est l’une des pires crapules à avoir jamais été élue au Congrès et devrait être sous le coup d’une dizaine de mises en examens (entre autres pour mensonge à la justice, parjure, faux témoignage, et faux et usage de faux). Aucun des “témoins” n’a vu ou entendu quoi que ce soit qui puisse être vérifié et qui puisse servir de base à la moindre accusation. Les questions aux “témoins” sont toutes posées par Adam Schiff et ses acolytes Démocrates, Les déclarations des “témoins” restent secrètes, et des fragments en sont diffuses par Adam Schiff, fragments sans valeur et juste destinés à alimenter des rumeurs diffamatoires que les médias propagandistes s’empressent de répandre. Au terme de ce qui se passe présentement, et qui est digne des procès de Moscou sous Staline, et une honte pour le droit et la justice, les Démocrates, maintenant que Nancy Pelosi a obtenu le ralliement de tous les représentants Démocrates, sauf deux, peut faire voter une destitution qui n’en sera pas une, non, car le Sénat à majorité républicaine (et respectueux, lui, des institutions) ne suivra pas. Les enquêtes ordonnées par William Barr suivront. Et oui, elles seront accablantes pour les Démocrates.

Le parti Démocrate aura tout juste fait un peu davantage la démonstration de ce qu’il est devenu un parti totalitaire et répugnant. Les grands médias américains auront eux-mêmes fait un peu davantage la démonstration de ce qu’ils sont devenus des officines de vile propagande et de désinformation. Les grands médias français auront fait un peu plus la démonstration qu’ils sont des sous officines de propagande et de désinformation.

Un seul article publié sur le sujet dans la presse française est présentable, il est signé par l’ancien sénateur belge Alain Destexhe et publié par Causeur, ce qui mérite d’être signalé, et est digne d’éloges. Le reste de ce qui est publié sur le sujet en France est bon pour la poubelle, et si la poubelle est assez grande, on pourrait y jeter les auteurs des articles en même temps que les articles, ils y seraient à leur place. Dans des temps révolus, il y avait une déontologie journalistique et un journaliste qui mentait ou diffusait de fausses nouvelles devenait la honte de sa profession. La déontologie journalistique n’existe plus du tout.

Nancy Pelosi a dit une seule phrase exacte ces derniers jours : “Notre démocratie est en jeu”. Effectivement, la démocratie américaine est en jeu. Si des gens tels que Nancy Pelosi, Bernie Sanders, Elizabeth Warren, Joe Biden, Pete Buttigieg, Adam Schiff, devaient l’emporter, c’en serait fini de la démocratie américaine.

Je viens d’apercevoir un titre en concluant cet article : “Nancy Pelosi, la bête noire de Donald Trump”. Un titre exact pourrait être : “Nancy Pelosi, la bête immonde qui menace la démocratie américaine”.

© Guy Millière pour Dreuz.info

PS Certains lecteurs se demandent peut-être ce qu’est devenu le lanceur d’alerte qui n’était pas un lanceur d’alerte dès lors qu’il n’avait rien vu et rien entendu et juste “entendu des voix”. Le lanceur d’alerte qui n’était pas un lanceur d’alerte ne parlera pas et ne témoignera pas : Adam Schiff ne veut surtout pas qu’il parle et témoigne. Adam Schiff a préparé la lettre du lanceur d’alerte qui n’est pas un lanceur d’alerte avant que la lettre soit publiée, ce qui pourrait être très ennuyeux pour lui, Adam Schiff. On sait désormais que le lanceur d’alerte qui n’est pas un lanceur d’alerte est un militant Démocrate infiltré à la Maison Blanche sur décision de John Brennan, qui l’a fait rentrer à la CIA à cette fin juste avant qu’Obama quitte la présidence. Il a donc été, pendant des mois, un espion à la solde des Démocrates au sein de la Maison Blanche. Il s’appelle, dit le journaliste Paul Sperry qui a enquêté et est un vrai journaliste, Eric Ciaramella. Il se cache. Il risque la prison. Trump n’a pas fini de nettoyer le marécage.

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