Habacuc nous parle aujourd’hui !
A Verdun, le concert de rap n’aura pas lieu… « Victoire ! » titre un chroniqueur sur Internet. Sans aucun doute. Pourtant le soulagement n’empêche pas de ressentir une profonde tristesse qui n’arrive pas à se dissiper.
Vous connaissez l’affaire, qui a fait du bruit. En résumé : le centenaire de la bataille de Verdun doit être commémoré à la fin du mois. Certains d’entre nous auront personnellement connu un grand-père ou un grand-oncle « poilu de 14-18 » qui a été à Verdun dans les tranchées. Beaucoup de soldats y ont trouvé la mort. Aujourd’hui encore, autour de Verdun, il arrive que des agriculteurs, en retournant la terre de leurs champs, déterrent un squelette.
Cette année, M. Hollande et Mme Merkel doivent assister à la cérémonie commémorative. Un concert est prévu. Initialement, un rappeur assez connu avait été choisi pour se produire au cours de ce spectacle. Son intervention vient d’être annulée suite à de très vives protestations.
On pouvait déjà contester le choix du rap, en raison de la solennité et de la gravité d’une telle commémoration. Qui plus est, l’artiste choisi s’est fait remarquer par l’agressivité des textes de ses chansons. Par exemple, dans l’un de ces textes, il traite les Français de “kouffars”, mot arabe qui signifie “mécréants”. Violent, ce qualificatif a également de quoi diviser, alors que la commémoration de Verdun vise à rassembler. On peut se demander si l’agression constitue un témoignage édifiant et constructif de sa foi. Et à ce sujet, de tels propos, en plein débat sur la laïcité, sont loin d’être neutres et ne sont aucunement équilibrés. Autant de raisons qui auraient dû peser davantage sur les choix des Décideurs officiels.
Avant d’apprendre l’annulation du concert, j’étais consterné. C’est alors qu’un nom m’est venu à l’esprit : Habacuc, prophète de l’Eternel au temps de Jéhojakim, roi de Juda (609-597 av. J.-C.). Dans le royaume, l’apostasie règne, ainsi que bien des maux. Voyant cela, le prophète crie à Dieu, qui l’avertit qu’Il va susciter les Chaldéens (Assyriens), « peuple cruel et impétueux » pour châtier le pays (1:6). Saisi de crainte (3:3), le prophète s’incline devant la décision divine. Il reprend alors courage, assuré que la justice et la gloire de Dieu seront encore manifestées (2:14-16), et il affirme sa confiance en l’Eternel, qui sera sa force, sa joie et sa délivrance (3:18-19).
Je n’ose pas faire de comparaisons avec l’époque d’Habacuc. Ce que nous connaissons a de quoi nous inquiéter, mais pour le moment du moins, c’est bien au-dessous de ce qu’il a connu. Il n’empêche que nous avons de bonnes raisons d’intercéder ! Or, Dieu peut nous répondre comme Il a répondu au prophète : pour régler la situation, Il va d’abord faire empirer les choses. Le jugement est en marche. Nous aurons, et avons déjà nos « Chaldéens ». Alors nous devons apprendre à réagir comme Habacuc, avec la même soumission et la même foi.
Vivre l’abaissement de son pays est un drame, et il est normal et permis d’en souffrir. Or, Habacuc a le message qu’il faut pour nous réconforter.
Je crois que c’est le moment de le relire !
HERVE
Il me semble mon cher Hervé que tu as tout à fait raison. Très “étrangement” (mais cela n’avait rien d’étrange…) dans les premières années de ma vie spirituelle renouvelée et circoncise, j’étais puissamment accompagné par le Rouh haKodesh et dans des réunions assez religieuses et le fait d’hommes et non de l’ESPRIT en marche (écoute mon message de ce samedi sur le site à ce sujet…Eloquent) je lisais et chantais Habacuc constamment et avec une étrange jubilation (le mot ,ne convient pas tout à fait bien que juste…Il faudrait parler de bouillonnement intérieur du juste devenu juste par Yeshoua et acharné à le demeurer…) Je savais cette visitation prophétique être prophétique du temps à venir et il est venu et est là ce temps universel de déroute scandaleuse. Entre autres, les “chaldéens” sont là…et on les invite à chanter à Verdun. VERDUN! Symbole de tous les sacrifices (pour le coup mon petit reste de sang français bouillonne d’indignation, de douleur. VRAI) . Hasard, un “chaldéen à Verdun? Non. Heureusement un maire a fait supprimer cette horreur à Verdun sans quoi, probable étincelle allumant, qui sait, un début de guerre civile car la France est sur une poudrière… Mais que cela ait été possible via un gouvernement en dit très long. Cette gauche là, je l’ai croisée jadis (juste croisée). Elle n’est pas constituée du peuple, ouvriers, etc mais est le fait de petits bourgeois (très petits dans l’âme) se payant par ennui profond le luxe pervers de la haine de soi, de sa culture, de ce qui est venu de D.ieu en son pays. Zémour, Finkelkraut et Onfray sont dans le vrai au sujet de cette gauche bobo. Sa tension spirituelle, intellectuelle est onaniste, sans bras, ni jambe, ni rien…Hollande est emblématique à ce sujet…Autre chose: oui, si on s’en tient au principe du Boomerang qu’arrivera-t-il à la France en termes de jugements, au plus tard au retour TRES VIOLENT de Yeshoua ? La France qui vient de s’associer à cette horreur votée à l’UNESCO (tu es au courant je suppose…).
Si tu as le temps de développer un peu ton message, je le publie sur site et par mail.
C’EST FAIT!
Meilleur shalom
Haim
Oui. Je crois effectivement que le message d’Habacuc est pour nous aujourd’hui. Habacuc voulait que D.ieu juge le peuple à cause de l’injustice et des disputes. Il ne comprend pas que Dieu ne fasse rien. D.ieu lui répond en lui disant qu’Il va envoyer les Chaldéens, peuple cruel, qui s’empare de demeures qui ne sont pas à lui (comme l’EI), qui amasse des prisonniers comme du sable (comme l’EI), il se moque des rois (comme l’EI); sa force, c’est son dieu (comme l’EI). Habacuc ne comprend pas que D.ieu utilise un peuple plus méchant qu’Israel pour juger son peuple. Pourquoi un D.ieu juste ferait une chose comme celle là ? Alors Habacuc monte dans la tour pour écouter D.ieu. Quand il comprend que D.ieu est juste, alors il lui fait totalement confiance, et il déclare sa foi en D.ieu, tout en sachant que la détresse va venir. Il peut se réjouir en l’Eternel. C’est cette foi là qu’il va nous falloir pour traverser les temps qui viennent.