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HERVE NOUS COMMUNIQUE

HERVE NOUS COMMUNIQUE:

Cher Haïm

En parlant avec diverses personnes qui ne sont pas évangéliques, je me rends compte qu’elles aussi s’attendent à des événements graves pour septembre. C’est très intéressant à constater. Je ne parle pas de certains économistes qu’on se garde bien de citer dans les médias officiels, sauf pour les dénigrer. Eux aussi, en étudiant diverses données, mettent en garde, sans nécessairement donner de dates.

Je suis participant des péchés de mon peuple. Je suis pareil. Par sa grâce, le Seigneur m’a ouvert les yeux. Je suis conscient de la situation, je sais contre quoi lutter, “la force est en Christ” (oh, le beau cantique qu’on chantait jadis), mais j’ai en moi un résidu de péché dont l’importance est à voir.  Hier, par exemple, je me disais que même si je n’aimais pas cette voie de la paresse, de la facilité, de l’insouciance qui fait des ravages, et même si je luttais pour ne pas la suivre, j’avais quand même cette tendance naturelle, qui pourrait « sortir » à la première occasion ! D’où la nécessité de me remettre en question.

Entre la Charybde des choix destructeurs (qu’il s’agisse d’idéaux trompeurs, d’incompétence, d’hédonisme, etc. etc. – et je suis participant des péchés de mon peuple), et la Scylla de ce qui ressemble à une trahison du pays, le “bateau France” tangue, et la situation est extrêmement grave. Que les vacanciers d’août en profitent, gare à la rentrée…

Concernant la Russie, je crains qu’il ne soit bien tard pour prendre ce qui, de l’avis de certains d’entre nous ici, aurait été la voie sage. Il fallait comprendre que la Russie, dans les années qui ont suivi l’effondrement du communisme, s’est sentie humiliée par ce qui est arrivé et la façon dont elle a été perçue et traitée. Il fallait comprendre que la volonté de ses dirigeants actuels (M. Poutine et ses équipes), c’était de retrouver grandeur et prestige, et le respect dû à une grande nation. Il fallait montrer à la Russie que c’était compris et respecté. MAIS il fallait tout autant démontrer à la Russie que les pays limitrophes entendaient conserver leurs frontières et leur liberté. Cela voulait dire pour les Européens : se donner militairement les moyens de se défendre. La puissance militaire fait partie de la vie d’un pays, sachant que chez un peuple sage, elle sert à promouvoir la paix et des relations constructives.

Les jeunes Européens semblent peu comprendre les questions de défense. Les politiques croient fabriquer de la paix à coup d’idéologies et de recettes. Souvenons-nous des erreurs de l’entre-deux-guerres… Peut-on être sûr que certaines influences étrangères ne jouent pas par ailleurs dans notre attitude d’abandon ? Avec cet esprit-là (et quel plaisir morbide prenons-nous plaisir ici à nous autodétruire !), le pays d’Israël n’aurait pas vécu.

Malheureusement, les Etats-Unis ont manqué de mesure. Ils ont réussi à enrager les Russes. Ceux-ci, patriotes et déterminés (contrairement aux Européens nihilistes et jouisseurs), se sont retrouvés poussés hors d’un Occident où ils avaient leur place. Les Etats-Unis ne pourront pas détruire la Russie, et malheureusement, celle-ci s’est tournée vers des pays dont nous avons beaucoup à craindre.

Avant la période du soviétisme, – des années perdues pour la vie des nations -, nous avions avec la Russie une tradition historique de bonne entente. Tout est gâché. Nous avons perdu une occasion de dialogue bénéfique. Nous avons également perdu des débouchés commerciaux. Ainsi, l’embargo que nous avons placé sur la livraison de navires de guerre va nous coûter des milliards en frais de résiliation de contrats, de remboursements, de pénalités en arbitrage international.

A côté de cela, on est tout content de négocier de gros contrats avec des pays dont on veut croire que les investissements financiers seront sans incidences religieuses. Le Ciel entende ceux qui disent cela !

L’affaire Orange m’a profondément choqué.

Sans créer la moindre confusion entre l’avertissement chrétien et le débat politique ou économique (licites et même nécessaires dans leur champ d’application), il est temps d’être très clairs, très directs, sur l’autorité de Dieu, le péché, le jugement, la salut par grâce. Sur le changement de vie. Il faut une annonce plus “anguleuse”, des idées nettes, visibles. Et si je me permets de dire cela, je suis le premier visé !

Je sens qu’il faut “s’ébrouer”. Même dans des églises sérieuses (je puis attester qu’il y en a), on a plus ou moins subi cette culture moderne parfois assez “jeuniste”,  festive, “technicolorisée”). Sans être lugubre, il faut, à mon avis, remettre cela en cause dans la mesure qui convient (et je ne suis pas forcément le meilleur juge).

J’espère ne pas avoir joué les donneurs de leçons.

Shalom !

 

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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