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INSEPARABLES de Haïm Goël / Extrait N° 36 : Pour clore ce chapitre 11 qui s’intitule : « Un poison s’est répandu sur la terre » , quoi de mieux que d’évoquer un N°2 qui sera l’instrument choisi par D.ieu N°1 pour porter le germe  du salut ,  Yeshoua. 

Pour clore ce chapitre 11 qui s’intitule : « Un poison s’est répandu sur la terre » , quoi de mieux que d’évoquer un N°2 qui sera l’instrument choisi par D.ieu N°1 pour porter le germe  du salut ,  Yeshoua.

 

J’ai nommé Myriam (ce qui signifie rébellion), Marie…

 

Lisons ensemble ce passage de Luc 1 : 26 à 56 : « Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une faveur a été faite ; le Seigneur est avec toi.

Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant D.ieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur D.ieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin.

Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?

L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de D.ieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à D.ieu.

Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon Ta parole ! Et l’ange la quitta.

Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth. Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.

Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.

Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en D.ieu, mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, et Il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et Il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, et Il s’est souvenu de Sa miséricorde, – comme Il l’avait dit à nos pères, – envers Abraham et sa postérité pour toujours.

Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle ».

 

 

Le verset 46 dit : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en D.ieu mon Sauveur ». Peut-on trouver paroles plus représentatives de ce que signifie magnifier… ? En fait tout le cantique de Marie est représentatif de son état d’esprit et de son appel de N°2 en position de magnifier une semence de vie venue du N°1 absolu, notre Adonaï. Quel privilège ! Le monde catholique a subtilement cédé à une tentation dangereuse consistant à accorder à Marie une position non biblique de « Mère de D.ieu », ce qui ferait d’un N°2 un être précédant et contrôlant un N°1 (Jésus est D.ieu…) et l’on sait quelle est la source et le système inique que cela introduit et révèle. Mais le monde protestant, par réaction excessive, a jusqu’à aujourd’hui occulté complètement Marie.

 

Permettez-moi ici de rendre gloire à D.ieu pour le cantique de Myriam/Marie. Un chef-d’œuvre exemplaire de ce que signifie MAGNIFIER comme il est d’un N°2 de le faire. Notez qu’en magnifiant Marie magnifie par exemple les grandes promesses faites concernant Yeshoua. Relisez par exemple les versets 31, 32, 33. Promesses faites par l‘ange et que Marie accepte en son cœur en louant l’Eternel… Ce n’est pas un hasard si la tradition a nommé ce cantique de Marie le Magnificat.

 

A partir de là, ne pouvons-nous mieux intégrer la parole qui semble bien mystérieuse à beaucoup lorsque Paul écrit  en 1 Tim. 2 :15 : « Cependant la femme sera sauvée en ayant des enfants, à condition qu’elle demeure dans la foi, l’amour et la sainteté, avec modestie » ?

 

Qu’est-ce à dire ? Paul lie-t-il le salut de la femme au fait d’avoir des enfants ? Que dire alors des célibataires ?

La première chose à conclure est que ceci est à considérer dans le cadre du mariage et de la maternité. Un contexte doublement N°1 et N°2. L’époux est N°1, l’épouse est N°2. Devenue mère, la femme avec son époux devient N°1 face aux enfants.

 

La femme bien sûr, comme l’homme, est sauvée par l’acceptation de la mort expiatoire de Yeshoua mais cette acceptation impliquant la totale soumission à ce même Seigneur, l’accomplissement biblique de son destin de mère magnifiant un ordre de vie voulu de D.ieu, la venue de l’enfant, est jugé à ce point essentiel qu’il participe pour Paul du salut de la femme. Selon cet exemple, le salut est donc évidemment lié à notre obéissance. A travers elle, nous participons à la restauration rendue visible des principes de D.ieu. Nous prenons ainsi position comme enfants de D.ieu devant le ciel, les ténèbres et l’humanité  déchue… et sommes vraiment part intégrale de la Kehila universelle et locale à cette condition.

 

Ainsi comme le dit l’Ecriture ailleurs en Phil. 2 : 12 : « travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ». Sans déclarer que les œuvres sauvent par elles-mêmes, il devient évident que les œuvres préparées d’avance par D.ieu pour chacun d’entre nous accompagnent et magnifient ce salut. Le salut en Yeshoua est un principe intangible qui participe de l’univers N°1 ; notre marche avec ce salut est un acte, une longue série d’actes de magnification issus d’un univers typiquement N°2.

 

La foi sans les œuvres est une foi morte, est-il écrit en Jacques 2 : 20.

 

Que se passe-t-il dans le cas contraire ? C’est-à-dire lorsque le croyant s’éloigne du terrain de l’obéissance et qu’il n’accomplit plus les œuvres préparées par D.ieu pour accompagner sa route terrestre après avoir reçu le salut ?

 

Il abandonne peu à peu son statut de N°2 sauvé par grâce. Il risque sans repentance de le perdre. Il rétrograde, son salut acquis par Yeshoua reste son salut mais il s’en éloigne et risque plus que certainement de tomber, car s’éloignant des œuvres préparées par D.ieu. Sur sa route devenue sans force, le diable séducteur l’attend en effet.

Au travers de la relation avec le Père par le Rouah HaKodesh, ce sont ces œuvres pratiquées dans l’obéissance qui donnent tant de joie et qui nous tiennent par le fait même de cette joie surnaturelle solidement accrochés aux préceptes de sainteté de D.ieu, à D.ieu notre Père.

Je songe ici à plusieurs passages : Hébreux 6 : 4 à 6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de D.ieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de D.ieu et l’exposent à l’ignominie »

 

ou Math. 24 : 45 à 51 : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais, si c’est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, s’il se met à battre ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents »

 

et Math. 25 : 1 à 30 :  « Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent: Non ; il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous.

Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.

Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.

Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ;

j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.

Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ;

il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.

Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.

Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.

Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents »

 

 

ou encore de façon plus profonde Math.16 : 24 à 27 : « Alors Jésus dit à Ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.

Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?

Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec Ses anges ; et alors Il rendra à chacun selon ses oeuvres.

Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir dans Son règne ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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