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INSEPARABLES de Haïm Goël / Extrait N°12 (les schémas de cette section du livre ne se reproduisent pas ici, désolé). Voyez le livre en format papier ou en ebook gratuit sur ce site)

 « Un petit dessin vaut parfois mieux qu’un discours »

 

Il m’a paru intéressant de reproduire ici de très synthétiques schémas (tirés de mon livre « EHAD ») qui nous permettent de mieux saisir un des aspects de l’Ecriture qui dit que l’homme a été créé à l’image de D.ieu. C’est-à-dire ici à l’image de Sa « géométrie » et dynamique relationnelle N°1 et N°2.

 

 

Premier schéma : N°1et N°2 bibliques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième schéma : N°1 et N°2 en position non biblique car mari et père (N°1) démissionnaire avec l’ouverture d’un « front de rébellion » pour l’épouse N°2. Quant aux enfants…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2/ « et ce n‘est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme, qui séduite, s’est rendue coupable de transgression… » Autrement dit,  la femme N°2 s’est laissée entraîner à prendre une place de N°1 illicite, transportant ainsi le premier couple de l’humanité d’un univers régi par les principes de D.ieu (N°1)  vers un univers de N°2 déchu,  celui de Satan, alias Lucifer avec tous les résultats que l’on sait…

 

 

Un type de famille représentatif des cultures dominées par la Reine du Ciel. (Islam, catholicisme et toutes les cultures et religions hors cadre biblique.)

 

 

NB : la famille italienne, comme évoquée ici, est du fait de son caractère quasi-légendaire  prise  comme modèle. Mais soyons clairs, il s’agit d’un modèle que peu ou prou on retrouve dans tout le bassin méditerranéen et bien au-delà sur la planète. Par ailleurs ceci ne représente pas toute l’Italie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Continuons et lisons à présent 1 Timothée 2 : 14 :

 

3/ « Que la femme écoute l‘instruction en silence avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner (enseigner relève d’un univers N°1 ; transmission de principes), ni de prendre autorité sur l’homme ; » il est intéressant de relever que « d’enseigner » devient dans ce cas de figure associé à prendre autorité sur… Ce qui n’est nullement le cas dans un cas de figure relationnel N°1 et N°2 lorsqu’il est biblique et tel que voulu par D.ieu. En effet, dans ce cas la transmission se fait normalement avec amour dans une dynamique de don et de don de soi. Et avec d’autant plus d’amour qu’il  y a confort à transmettre avec paisible assurance lorsqu’en tant que N°1 on a quelque chose à transmettre….

On imagine mal le Père dans les cieux exigeant avec esprit de domination, de contrôle, de son Fils bien-aimé ceci ou cela. Les paroles du Père à l’occasion du curieux mikvé de Yeshoua, en fait un grand acte prophétique capital accompli par Yeshoua  (voyez mon livre sur les sept grands mikvaot de l’Histoire de l’humanité), en Luc 3 : 21 et 22 sont d’ailleurs éloquentes à ce sujet : «Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi J’ai mis toute mon affection ».

Ailleurs, les paroles de Yeshoua (D.ieu, donc N°1) à l ‘égard de sa mère (être humain, donc N°2) à Cana le sont tout autant en Jean 2 : 1 à 8.

 

«… mais elle doit demeurer dans le silence ». Terribles paroles, penseront certains. La femme est-elle donc « condamnée » au silence définitif et absolu dans l’assemblée ? Non, et nous verrons plus loin pourquoi et comment. Mais fondamentalement cette acceptation
du silence est signe d’obéissance, celle que Yeshoua, de nature N°1 puisque Un avec le Père s’est imposé Lui-même lorsque,  devenu N°2 dans ses face à face au Père, Il  ne faisait que ce qu’Il voyait faire par le Père. Nos sœurs et tous les N°2 auraient-ils un privilège que le Seigneur Lui-même n’a jamais réclamé, « ne cherchant pas comme une proie à arracher d’être égal avec D.ieu »  (Phil. 2 : 6) ? Le même silence, ce silence-là, est demandé à la femme face à l’homme lorsqu’il enseigne.

 

4/ « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité et dans la sainteté » Voici encore plus fort et plus inacceptable  pour un mental grec et pour la plupart des hommes et des femmes de ce temps.

 

Et pourtant : qu’est-ce que devenir mère ? C’est participer à la plus extraordinaire opération de magnification qui soit en tant que N°2. Rappelons-le,  la semence donnée par un homme est principe de vie N°1 et tisser un enfant à partir de cette semence et d’un ovule est acte de N°2. Et quel acte ! La banalisation, la quasi-vulgarisation, le détournement du sacré dans cet acte au profit de toute sorte de choses qui détournent l’attention de l’essentiel (le développement et la venue sur terre d’un être unique à l’identité et la destinée aussi uniques et donc sacrées)  en a fait souvent oublier toute la prodigieuse portée et signification. Que d’atroces égoïsmes sont nés là : avortement légalisé, le culte du corps féminin pour lui-même. Qui aujourd’hui peut pleurer d’émotion devant la beauté de son épouse enceinte ? Qui peut voir cette beauté-là dans ces jours communs où tout est fait pour être consommé et ensuite jeté ? Rares, très rares semble-t-il, sont les hommes et les femmes concernés par une si haute et puissante émotion aujourd’hui. Les congés payés à Ibiza ou en Thaïlande, la ligne de Madame, son tour de poitrine, la deuxième voiture à acheter ou la caravane, le dernier gadget Hi-Fi ou autre passent et de loin avant cela pour tant d’êtres aujourd’hui.

 

J’aimerais ici vous rapporter le témoignage d’un jeune couple appelé à servir le Seigneur et le curieux, mais au fond très logique d’un point de vue biblique bien maîtrisé, parcours préliminaire qu’ils eurent à suivre pour y arriver.

Ce couple est le nôtre, Elishéva et moi. J’approche à présent de la soixantaine, elle aussi mais depuis plus de 25 années que nous connaissons la Seigneur ce témoignage reste extrêmement vif à nos esprits… parce qu’essentiel.

 

Dans les premières semaines après ma rencontre avec le Seigneur, un évangéliste français bien connu me déclara en priant pour moi et en faisant un large bon en arrière : « J’ai vu une grande lumière sur vous et un appel très puissant à servir le Seigneur ». L’homme de D.ieu qui l‘accompagnait confirma. Peu de temps après André et  Sergine Snanoudj reconfirmèrent  la chose lors d’une réunion publique. Mon épouse de son côté, dès sa conversion, abandonna ses études à l‘Académie des Beaux-Arts de Liège en Belgique (en dernière année et avec des mentions d’excellence), elle vendit livres et matériel de peintre et se déclara prête à partir sur le champ missionnaire. Dans l’année qui suivit nous reçûmes une invitation à la journée portes ouvertes d’une mission bien connue qui nous invitait à rejoindre son école biblique. Les gens de l’école insistaient beaucoup car notre conversion avait été entourée de beaucoup de signes et de démonstration de la puissance de D.ieu et la prophétie pour mon appel provenait d’un évangéliste membre de cette œuvre. Pour eux il n’y avait aucun doute concernant notre appel et pour eux, logiquement, cela passait par… une école biblique, leur école.

 

Nous partîmes donc pleins de joie un beau matin depuis notre Belgique vers le Sud de la France. Tout semblait aller pour le mieux et nous sentions même que D.ieu permettait ce déplacement. Mais non pour aller à Vichy comme prévu, mais pour une tout autre rencontre avec la pédagogie d’En Haut. En cours de route, quelque chose de bizarre survint et mon câble d’accélérateur se raidit de plus en plus jusqu’à se rompre. A mi-chemin nous étions en panne. Nous avertîmes les gens de Vichy qui se mirent en prière pour nous car la journée « portes ouvertes » pour l’Ecole biblique démarrait le lendemain.

 

Nous étions en panne dans une région particulièrement inhabitée et le soir  allait vite venir. Je finis par trouver un garage mais les portes étaient closes car l’heure de fermeture était venue depuis un certain temps déjà. Que faire ? On priait beaucoup pour nous à Vichy et il était bien reçu en priant qu’il y avait un fort appel pour nous à servir D.ieu et… (conclusion humaine) qu’il fallait faire tout pour venir.

 

Les choses se compliquèrent car la nuit étant venue nous constatâmes qu’il n’y avait pas le moindre hôtel en vue. Les rares  volets de la région étaient eux aussi désespérément clos.

Fort bien, nous choisîmes donc de dormir vaille que vaille dans notre véhicule et d’attendre le lendemain pour faire réparer notre véhicule et… repartir au plus vite.

Le lendemain vers dix heures trente du matin notre véhicule dépanné entrait piteusement dans un garage. Bien que jeunes encore, nos dos courbaturés et nos yeux cernés nécessitaient eux aussi réparation, entretien. Mais la volonté d’arriver à Vichy restait farouche. Notre voiture sortit du garage plusieurs heures après… et il était vraiment devenu impossible de rejoindre la journée portes ouvertes à temps, même pour un entretien minimum avec les responsables.

Nous étions défaits, écoeurés, ne comprenant pas le sens d’un tel échec. Il y avait pourtant bien un appel et un appel confirmé de partout.

 

Nous reprîmes la route vers la Belgique avec un véhicule restauré et au moteur bien huilé et agrémenté d’un charmant ronronnement satisfait,  mais tristes, si tristes. Nous nous mîmes à prier en langues. Consolation du consolateur…

La nuit avait été rude, très inconfortable sur les sièges de notre 4L Renault et nous choisîmes de faire une halte dans la campagne joyeuse. Un merveilleux champ de blé brodé en lisière d’un doux fouillis  d’herbes généreuses s’offrait à nous. Il commençait à faire plus chaud et tout là-haut dans le ciel bleu le soleil était accroché comme une lanterne chinoise en feu. L’invite au repos était claire et nous étions en prière constante tout en rebroussant chemin vers la Belgique. Ma bien-aimée s’assit et je m’allongeai aussitôt dans l’herbe, bien que soucieux du pourquoi et du comment de tout cela.

C’est alors qu’Elishéva fut poussée vers l’arrière par une main invisible. Il se passait quelque chose et une lumière surnaturelle survint. Mon épouse était couchée dans l’herbe et manifestement quelque chose de spirituel lui arrivait. Revenue à elle, elle me dit : « Je viens d’avoir une étrange vision. Je me voyais en train d’accoucher de notre premier enfant et tu étais là, m’encourageant avec certains mots bien précis (que nous gardons pour nous, on acceptera cela comme protection d’intimes et délicates choses).

 

Peu de temps après, ma femme devint enceinte et par un beau jour d’été accoucha d’un superbe garçon qui vient de finir en ce moment son service militaire et est ancien et prédicateur « redoutable » dans l’œuvre que D.ieu nous a confiée. Quand l’accouchement fut terminé mon épouse me dit avec un grand sourire : « tu sais, tout s’est exactement accompli, gestes et paroles, comme dans ma vision en France lorsqu’un ange m’avait renversée dans l’herbe et que l’Esprit de D.ieu m’avait visitée ».

 

Dans ces jours nous priâmes particulièrement pour comprendre, car ce qui s’était passé là avait un sens particulier. L’Eternel nous révéla que le fait pour moi de devenir père et pour mon épouse de devenir mère allait et devait constituer une partie non négligeable d’une école biblique dirigée par l’Eternel et non par un écolage biblique classique.

 

A ce point de cette histoire, mon épouse vivait pleinement 1 Timothée 2 : 9 à 15 « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité et dans la sainteté ». Elishéva, pour ceux qui la connaissent, est un modèle de modestie, de charité et de sainteté. Ces trois qualités sont une constante chez mon épouse et plus d’une fois, étant d‘un caractère bouillant et plus instable à la base, la constance de ces qualités chez mon épouse, contre vents et marées, m’a encouragé, voire interpellé. Elishéva devint mère quatre fois et je devins donc père.

 

La conception de nos  quatre fils me fut  suggérée par En-Haut et le choix identitaire de nos fils, en commençant par les prénoms, le fut aussi à travers moi en priorité. Bien avant leur naissance, l’Esprit de D.ieu me demanda un jour de prier pour un violoniste et un pianiste, ce que je fis avec obéissance et cela survint sans en parler même, des années plus tard. J’ai joué à plein mon rôle de N°1 sans chercher pourtant jamais à l’imposer à Elishéva (Celui qui impose des vues ne les a pas reçues de D.ieu mais de sa chair).

 

Ma femme de son côté a toujours reçu les directions transmises par le Ciel à son époux avec respect et attention en acceptant de les magnifier quand le Rouah HaKodesh les lui confirmait. Ce qu’Il fit toujours vite et fort, car le N°2, Elishéva, était en position respectueuse d’écoute. Il en fut de même pour tous les grands changements de direction dans le cadre du ministère (changement de pays, etc.). Nous n’avons jamais du fait de nos comportements bibliques librement consentis et pratiqués eu de tensions ou de conflits concernant des choix de vie à faire. Que de disponibilité ne nous fut pas demandée de la part de l’Eternel et que d’aventures spirituelles extraordinaires n’avons-nous pas vécues ainsi, bibliquement appareillés.

 

Durant des années, mon épouse accepta sans difficulté de rester ainsi en position d’épouse… et de mère. Elishéva est une femme très douée sur le plan intellectuel et artistique mais jamais je ne l’ai vue jouer des coudes pour manifester des dons spirituels, qu’elle manifeste beaucoup cependant, ou un hypothétique ministère. Nous croisâmes d’étranges femmes, épouses de maris absents, si pas de corps, du moins d’esprit et certainement pas hommes bibliques. Des femmes au style souvent « engagé », voire secrètement et parfois ouvertement vindicatives dans leurs revendications au ministère.

 

Ces femmes ne supportaient généralement pas ce qu’elles interprétaient abusivement et grossièrement comme un manque de caractère chez mon épouse ou comme le signe qu’Elishéva devait être affublée d’un mari monstrueusement dominateur. Elishéva est tout sauf un être manquant de caractère, c’est un des êtres les plus structurés et auto-disciplinés que j’aie rencontrés. Elle est par sa douceur un être que l‘on peut croire pouvoir tenter de manipuler ou dominer, mais Elishéva est au final, et par cette douceur-même pleine de caractère et de ressources, un être qu’on ne domine jamais, car elle a placé son être entier dans les mains de son Sauveur un jour et pour toujours. Elle est un être vrai. On ne domine jamais un être vrai. On peut le blesser, le tuer peut-être, mais on ne le dominera jamais. C’est tout ce qui n’est pas honnête soumission à l’Eternel dans un esprit de vérité qui indique que l’on est quelque part dominé. Bien des actes, paroles vindicatives ou de réclamation ne sont en fait que le signe éminent que l’on est spirituellement dominé, contrôlé.

 

Comment ne pas me souvenir ici de cette femme qui, « avec son époux » dirige une œuvre dans le Sud de la France et qui nous invita un jour en famille pour que je prêche le séminaire sur le couple tiré de mon livre EHAD ? Durant ma prédication cette femme dominatrice, et donc contrôlée par un esprit qui ne reflète pas du tout la parole de D.ieu, cette femme à l’époux si fuyant agressa littéralement mon épouse en plein message puissamment oint de son époux (votre serviteur) en la poussant à prendre la parole, à dire, à faire quelque chose, car : « enfin il n’y en a pas que pour ton mari, voyons !

Tu as bien quelque chose à dire, une prophétie, autre chose » ; cette femme était à la fois enchantée du message relâché par votre serviteur car les fruits étaient évidents, mais dans le même temps elle semblait littéralement enragée à l’idée que mon épouse ne « participe pas du festin de notoriété… »

 

Le lendemain le conflit spirituel entre les conceptions spirituelles de cette femme et les nôtres redoubla sans qu’il y ait de heurt heureusement, car nous usions d’une immense patience. Un de ses fils, proche du mariage, nous demanda un entretien car il souhaitait conseil et prières face à ce projet car, nous disait-il : « J’ai confiance en vous mais ne puis m’adresser à mes parents pour être conseillé».

 

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