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INSEPARABLES de Haïm Goël / Extrait N°26 : NICOLAS SARKOZY (Les dessins ne passent pas, désolé)

By 17 mai 2021Lève-toi !
                                                                                                                           NICOLAS SARKOZY

 

Je vous livre ici un article signé Marc-André Cotton dans le Périgourdin  et reçu via Internet en 2002.  Nous laissons bien entendu à l’auteur la responsabilité de ses écrits et de son orientation politique qui colore bien évidemment son point de vue mais il nous a paru intéressant de les reproduire car bien ou mal exprimées, ces idées illustrent néanmoins un univers N°1 et N°2 conflictuel et ce qui peut en surgir éventuellement.

 

 

« LIBRES COMME SARKOZY »

 

« En dépit des protestations de la gauche, les Français plébiscitent un ministre de l’Intérieur qui veut les replonger dans l’univers carcéral de leur enfance.

 

Mise au point sur les origines inconscientes de cette stratégie répressive.

 

Faut-il avoir été profondément humilié dans son enfance pour réussir en politique ? C’est ce que confirment les confidences du ministre français de l’Intérieur, récemment parues dans le Monde. De son parcours et de lui-même, Nicolas Sarkozy affirme : « Ce qui m’a le plus façonné, c’est la somme des humiliations d’enfance… Je n’ai pas la nostalgie de l’enfance parce qu’elle n’a pas été un moment particulièrement heureux. »

 

 

Trahison paternelle.

 

Son père Paul, issu d’une famille de l’aristocratie hongroise ruinée par le communisme, arrive à Paris en 1948 comme un réfugié politique fuyant le stalinisme. Il est vite adopté par la société parisienne de l’époque et épouse Andrée Mallah, la fille d’un riche médecin d’origine juive, dont il aura trois enfants : Guillaume, Nicolas et François.

 

Mais Paul et Andrée divorcent quelques années plus tard et le père, remarié trois fois, considère sa paternité avec une désinvolture blessante pour ses fils. Devant la souffrance exprimée par ces derniers, il déclare : « Je n’ai pas appris à me justifier auprès de mes enfants. » Guillaume, l’aîné, résume ainsi l’attitude paternelle : « Sa philosophie était un peu celle-ci : je ne vous dois rien, vous ne me devez rien. Cela nous a sans doute poussés à travailler pour nous-mêmes. Mais je ne peux pas dire que nous l’ayons toujours bien digéré. »

 

D’un géniteur qui ne reconnaît pas sa responsabilité relationnelle envers lui, Nicolas gardera un immense besoin de reconnaissance qu’il va transférer sur d’autres figures paternelles. A son frère plus âgé, investi de l’autorité du père distant et humiliant, il lance fréquemment un « tu ne me fais pas peur ! » qu’entendront aussi ceux qui l’ont connu plus tard, dans ses luttes vers le pouvoir. Son grand-père maternel – un gaulliste affirmé – lui donne le goût de la politique et le jeune Sarkozy se retrouve à vingt ans aux assises du RPR (Rassemblement pour la République), aux côtés de Charles Pasqua et plus tard de Jacques Chirac.

Le choix de tels parrains va lui permettre de remettre en scène le sentiment de trahison qu’il vit toujours à l’égard de son père.

 

 

Répression.

 

Les Français ont délégué à leur ministre le soin d’administrer une punition à même de réprimer le désir de liberté qu’ils n’assument pas.

 

 

Rejouement  impitoyable.

 

En 1983, Sarkozy rafle la mairie de Neuilly-sur-Seine à la barbe de Pasqua contre lequel il a fait campagne. Quelques mois plus tôt, ce dernier avait été son témoin de mariage : la rupture est terrifiante et ses proches craignent les représailles pasquaïennes. Aux présidentielles de 1988, Sarkozy met ses talents d’organisateur au service du candidat Chirac qu’il finira par connaître intimement, s’affirmant davantage auprès de celui-ci après la défaite. Mais son ambition le range bientôt aux côtés d’Edouard Balladur, dont il est devenu le porte-parole, et cette nouvelle liaison l’oppose à Chirac aux présidentielles de 1995.

Dans ce Nième combat, il lance aux chiraquiens écoeurés le « Tu ne me fais pas peur ! » de son enfance.

A l’interlocuteur qui doute, il profère une menace à peine voilée : « Tu devrais faire attention, nous serons au pouvoir pour sept ans. » Au terme d’une campagne épouvantable, le président Chirac aura pour Sarkozy cette phrase assassine : « Celui-là, il faut lui marcher dessus, il paraît que ça porte bonheur ! ». C’est précisément à ce « drôle d’animal politique » que Jacques Chirac propose le ministère de l’Intérieur, au lendemain de sa réélection de mai 2002. Ce choix ravive un douloureux vécu familial : éternel second humilié de sa fratrie, l’intéressé s’était préparé pour Matignon.

« Si vous ne me faites pas confiance en numéro un, pourquoi me faire confiance en numéro deux ? » aurait-il lâché, blessé, au président qui prenait une nouvelle fois la place du père  injuste et népotique.

Piqué au vif, « l’affamé de pouvoir » allait pouvoir donner libre cours à sa violence refoulée, dans le rôle de premier flic de France.

 

Stratégie  répressive.

 

 

 

Au lendemain de la publication de son projet de Loi sur la sécurité intérieure, plusieurs commentateurs se sont étonnés à la fois de l’ampleur de la stratégie répressive du ministre Sarkozy et de l’apathie d’une majorité de Français face aux atteintes portées à leurs libertés.

Charlie Hebdo s’est demandé par exemple si les peuples « préfèrent subir l’arbitraire, dans lequel ils trouvent des raisons évidentes à leur malheur. »…

 

Et pourquoi la personnalité de Nicolas Sarkozy est-elle à ce point taillée sur mesure ? De ses « humiliations d’enfance », le ministre a conservé une formidable puissance de refoulement et un mépris profond pour l’expression de la souffrance humaine. En poste au ministère de l’Intérieur, il peut appliquer à la nation la répression – à l’évidence hyper-violente – que son éducation aristocratique lui a infligée.

 

Ses cibles sont à l’image de sa vulnérabilité d’enfant et de tout ce que sa famille a méprisé en lui : les prévenus, les jeunes, les prostituées, les mendiants… Ce qui fit dire au président de la Ligue des droits de l’homme qu’avec le projet Sarkozy, le gouvernement « déclarait la guerre aux pauvres. » Mais le ministre n’est pas arrivé à son poste par hasard et jouit, pour l’heure, d’une incroyable popularité. Il incarne en effet une facette arbitraire et brutale que les Français ne veulent pas reconnaître dans leurs propres parents.

 

Son projet politique – mise sous tutelle de la justice, coudées franches pour la police – participe à matérialiser un sentiment d’insécurité dans lequel personne n’est à l’abri de la délation d’un voisin, d’une bavure policière ou d’une erreur judiciaire.

Inconsciemment, chacun reconnaît là l’univers carcéral du dressage subi dans l’enfance. Cette « misère » qu’on veut pénaliser, ces « sauvageons » qu’on ne tardera pas à présenter à la vindicte publique comme autant de « preuves » qui justifient la punition, ce sont des projections issues de nos passés d’enfants humiliés. Le rôle qu’une majorité de citoyens délègue sans s’en rendre compte à Nicolas Sarkozy est celui d’administrer le châtiment parental  au niveau national, de réaffirmer l’ordre ancien et destructeur qui les a façonnés.

Un projet qui sied comme un gant à l’auteur de « Libre », l’ouvrage paru récemment chez Robert Laffont dans lequel Sarkozy expose toutes ses idées de Premier ministre potentiel.

 

 

A partir de ce que nous  croyons  comprendre

concernant le petit Nicolas, N°2 abusé, n’est-il

pas permis d’imaginer les conséquences si Ni-

colas Sarkozy devenait bientôt Président de la

République ? »

 

 

Je  pense  pour  ma part  qu’une  certaine  pro-

phétie   relâchée  par  moi  en  1997,  prophétie

annonçant,  entre autres,  la  fermeture  brutale

des églises évangéliques en France pourrait se

réaliser  là.

 

Et   ce   ne  serait   qu’un  aspect des choses à

venir…

Nicolas Sarkozy

 

Au moment d’écrire ces pages la mise en ligne de départ des différents candidats à la présidence de la République française bat son plein. Nicolas Sarkozy se prépare à annoncer officiellement sa candidature. Jacques Chirac se tâte pour une « troisième », d’autres s’annoncent comme possibles candidats, Alliot-Marie, Villepin,… tandis qu’à gauche un étrange lutin féminin (Oh ! la malice, ma foi assez étrange, de ce regard-là, qu’annonce-t-elle ?) fait actuellement un raz de marée d’autant plus inquiétant qu’il est surtout de charme masquant dangereusement ce qui est bien suranné au plan des idées. La vieille droite inquiétante de la France profonde n’est guère loin chez cette « femme de  gauche »  malgré la fraîcheur juvénile dans l’apparence de la candidate. Il y a là une falsification bien plus que des idées réellement  novatrices  (un programme bien plus de sentiments que de principes, donc de N°1).

 

Comme l’écrit Bernard-Henri Lévy dans Le Point du 23 novembre 2007 : « …il flotte autour de ce royalisme-là, garanti province contre Paris et 100% tradition française, un parfum de « travail, famille, matrie »  qui n’augure réellement rien de bon. »

 

Marianne est de retour sous un de ses costumes préférés.

Ce gauchisme-là serait-il un œuf de serpent qui s’apprête à éclore en fascisme ?

 

Voyons en quelques lignes le personnage Ségolène Royal :

 

Elle milite à gauche avec, c’est évident, les restes bien plantés d’une mentalité de droite. Vous me direz que dans leur parcours maints hommes et femmes politiques ont allègrement franchi ce Rubicon-là. Mais quelque chose me dit que dans le cas de Ségolène Royal cette ambiguïté ne repose pas sur un choix dû à une lente et mûrie évolution ou même à un cynique et brutal opportunisme, mais repose sur un drame affectif  et psychologique ainsi qu’une rébellion toujours bien présents au fond du cœur de la jeune femme. Voici qui représente un danger immense si l’on est amené(e) à assumer un jour les plus hautes fonctions d’un Etat, car gouverner à partir d’émotions blessées c’est la porte ouverte à tous les irrationnels. L’Histoire, ma foi récente, de l‘Europe ne nous avertit-elle pas à suffisance à ce sujet ? Si cela survient il faudra aussi se demander pourquoi D.ieu a permis la chose.

 

 

France, questionne-toi dès aujourd’hui et vite !

 

Voyons ! Issue d’un milieu catholique et d’une famille dominée par un père officier dont les ambitions pour sa descendance étaient bien nettes : l’armée pour les garçons et une éducation propre à faire des femmes des êtres décoratifs dans l’humeur posée des salons bourgeois. Sans porter de jugement sur ce qui relève de l’intimité d’une relation père et fille on peut néanmoins imaginer un scénario où le N°1 fut abusif (ou ne le fut pas car que savons-nous vraiment ?) et où le N°2 se rebella (ce qui par contre est certain). C’est ce que Ségolène, N°2 face à son père, fit. Premier échec relationnel N°1 / N°2. Devant certains choix de sa fille le père rompra ses relations avec elle. Elle ne le reverra pas avant son décès. Deuxième grand échec N°1/N°2.

 

Si vous observez bien les contours et en deçà du masque lisse que transporte le visage de Ségolène Royal vous lirez vite l’immense blessure que constitue cette relation manquée avec le père. Le regard d’un être trahit tant de choses… J’aimerais en passant préciser ici que c’est avec au fond du cœur une compassion extrême que j’évoque ces choses et j’invite le lecteur croyant et sauvé à prier pour la guérison émotionnelle de cette femme dans une réconciliation des principes bibliques bafoués par les erreurs des uns et des autres.

 

Par ailleurs, Ségolène et son curieux appareillage avec François Hollande, cela ne vous parle-t-il pas ?

 

Ils ont vécu ensemble et ont eu des enfants mais sans être mariés. Continuation pour Ségolène de la guerre contre son N°1 de père en instituant ce qu’il aurait estimé être l’inimaginable : le concubinage ? C’est évident ! Et qui est fondamentalement François Hollande pour être cet homme-là qui, acceptant un non mariage, se met en porte-à-faux complet quant à son rôle de N°1 dans le couple ? Et que dire aussi de cet homme politique qui n’aurait pas la moindre chance de devenir Président de la République tant, au fond, son image d’homme est amoindrie par sa situation étrange et dont la « compagne » caracole dans les sondages en tête, laissant loin derrière elle des Strauss-Kahn et autres Fabius, voire Lang qui ont eux de vraies statures d’hommes d’Etat, les deux premiers surtout ?

 

Et la France et les Français suivent. La raison profonde de ce suivi ? Le retour victorieux du vieux démon français : la recherche du plaisir et de ce qui séduit au centre des préoccupations. Une recherche qui avilit tous les courages, démobilise et fait suivre finalement un candidat de séduction bien plus que de fond.

 

Royal/Hollande, un typique couple Jézabel/Achab.

 

Je me suis fait, dit-on, de terribles ennemis dans certains milieux « chrétiens » en France car dénonçant durant des années (trop vigoureusement, évidemment, selon certains) cet état d’esprit pleinement manifesté jusque, et ô combien, dans le relationnel évangélique français.

 

Royal/Hollande, un  couple de type Jézabel/Achab.

 

Voici le troisième échec du relationnel N°1, N°2 pour Ségolène Royal mais cet échec-là l’établit en un schéma luciférien où elle part pour conquérir une position de N°1 en ayant raté en majeure partie son parcours N°2.

 

Amis français, avec Ségolène c’est au retour de Marianne que nous assistons. La Marianne rebelle et emblématique d’un peuple certes abusé par tant de ses N°1 et qui finit par décapiter un emblème paternel et royal par excellence : Louis XVI, un être en position de N°1 par définition. Quelles qu’aient été les erreurs du monarque, ce fut une erreur qui entraîna derrière elle tant de sang. Le sang versé d’innocents qui est une offrande involontaire apparemment et pourtant bien réelle à Satan accompagne toujours un scénario de pouvoir Achab/Jézabel. Si le couple Royal/Hollande vient au pouvoir… le cadre sera encore plus favorable à la manifestation du message prophétique de 1997 dont j’ai fait le rappel plus haut en parlant de Nicolas Sarkozy. Un couple comme celui-là sera porté dans ses choix politiques par un cadre d’influences spirituelles qui les opposera de toute évidence aux principes du D.ieu Père.

Et par conséquent la prophétie annonçant,  entre autres,  la  fermeture  brutale des églises évangéliques en France pourrait être encore bien plus d’actualité. (Pour cette prophétie voir le Carnet prophétique édité par nous. Références en fin d’ouvrage).

 

Il reste, au plan international, pour les prochaines présidentielles, un personnage incontournable :

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