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INSEPARABLES de Haïm Goël / Les N°1 donnent les principes, les N°2 les magnifient / Extrait N°4 : Savez-vous ce que D.ieu m’a révélé lorsque, étape par étape, nous avons marché dans une toute nouvelle vision à partir de 2003 en Suisse ?

Savez-vous ce que D.ieu m’a révélé lorsque, étape par étape, nous avons marché dans une toute nouvelle vision à partir de 2003 en Suisse ? Notez simplement que cette vision démarra par l’établissement d’un premier petit groupe de prière pour Israël à Lausanne. Et c’est pourquoi, ayant obéi, D.ieu me parla un jour comme ceci : « Durant des années et des années tu as assisté en pastorales et en bien des lieux du monde évangélique à des discussions vaines et à des tentatives restées aussi vaines pour vivre Ephésiens 4, les fameux cinq ministères. Sache-le, ils liront longtemps encore  ces passages de l’Ecriture sans avoir la puissance d’y entrer car ils n’ont jamais renoncé à la faute de l’Eglise qui a méprisé Israël, les Juifs et donc les auteurs même de ces lignes, voire le Seigneur lui-même. J’attends leur repentance et qu’ils prient pour mon peuple, alors ils vivront Ephésiens 4 comme dans un rêve, par ma main puissante ! » C’est précisément ce qui nous est arrivé, car rétablissant dans les actes les priorités essentielles, réparant ce qui devait l’être, nous avons vu jaillir en très peu de temps de nos groupes à peine nés des hommes et des femmes oints pour les ministères et services dans la Kehila !

 

 

 

Illustrons d’un nouvel exemple.

 

La plupart des chrétiens ignorent que la première Pentecôte (Actes 2) eut lieu à l’occasion d’une fête juive. La fête de Shavouot qui est le temps où l’on célèbre parmi les Juifs le don de la Torah. La Torah a été confiée à Israël durant des siècles. N’oublions pas non plus que le Canon du Tanach qui a été accepté par l’Eglise sous le titre d’Ancien Testament – quelle étrange appellation – a été établi par soixante-dix rabbins dans les premiers temps de notre ère. Torah = principes divins, sacrés. Univers N°1.

 

Si le Rouah HaKodesh a été répandu à Shavouot sur des disciples juifs rassemblés dans la chambre haute, c’est que D.ieu voulait que soient magnifiés par le Saint-Esprit les principes de D.ieu contenus dans Sa Torah et que cela soit rendu visible dans nos vies par Sa puissance. C’est là que fut donné le signe majeur que l’humanité passait de la loi accomplie à la grâce disponible. La loi fut magnifiée, accomplie, par Yeshoua (en position de N°2 volontaire et délibéré  face au Père N°1, durant tout Son ministère terrestre). Le signe majeur de cette magnification dans nos vies est la visitation du Saint-Esprit.

 

Autres exemples : Marie, mère de Jésus. Relisons son magnifique cantique, appelé d’ailleurs Magnificat par la tradition en Luc 1 : 46 à 55. Le vrai nom de Marie est Myriam, ce qui signifie « rebelle » en hébreu. Myriam typifie ici la femme rebelle, en perte de dignité dans sa condition de N°2 comme Eve dans la tragédie de la chute, à qui D .ieu fait le privilège somme toute inouï et combien représentatif de l’esprit gracieux de notre D.ieu, de devenir un N° 2 de première catégorie en recevant en elle le privilège de magnifier la venue du Mashiah Yeshoua, D.ieu, un  N°1.

 

Nous avons déjà ici un premier flash concernant la stratégie divine infiniment pleine de grâce par laquelle D.ieu va finalement rétablir toutes choses dans l’Histoire des hommes car, et c’est un grand principe, si les rebelles N°2 explorent obligatoirement de par leur rébellion les sphères du mal, leurs arcanes les plus profondes, lorsqu’ils reviennent à D.ieu et à la raison, ils savent de quoi ils parlent en matière d’univers spirituel démoniaque et par voie de conséquence de repentance et de connaissance du monde d’en bas (Gen 49 : 22 à 26) selon la bénédiction de Jacob sur Joseph. Les paroles du fils prodigue en Luc 15 : 11 à 32 sont révélatrices elles aussi à cet égard.

 

C’est à des êtres égarés, perdus et imbibés de l’univers de Satan de par leur errance loin de D.ieu, mais repentis, sauvés par grâce, que D.ieu confie toujours de grandes choses. Ils ont par définition une compréhension du mal, du mystère de l’iniquité que d’autres n’ont pas, ce qui leur donne un considérable avantage lorsqu’ils mettent enfin leurs forces aux service du Seigneur. Il semble aussi que, toujours dans un esprit de grâce, le Seigneur veuille leur confier la perception de mystères spirituels du royaume de D.ieu et des cieux.

 

Paul fut un persécuteur violent avant de rencontrer D.ieu sur une certaine route de Damas. Il en fut retourné radicalement. Moshé tua un égyptien de ses mains avant d’aller méditer au désert et d’en revenir en libérateur avec des méthodes dictées seules par l’Esprit éternel de notre D.ieu. Pierre avait une personnalité forte et charnelle, nous savons ce qu’il advint lorsque D.ieu eut brisé celle-ci. Marie dont le prénom hébreu est en fait Myriam, ce qui signifie rebelle (rébellion dont le fondement est évidemment l’orgueil, Satan), deviendra un être qui magnifie dans une humilité profonde les principes et le plan de D.ieu. Nous étudierons plus loin dans ce livre les grands signes prophétiques que D.ieu va inscrire dans l’Histoire pour affirmer ce plan à l’échelle de l’humanité. Une fois de plus nous allons percevoir de façon encore bien plus profonde à quel point la grâce de D.ieu est considérable et qu’il est impardonnable de ne pas la saisir. Quelle folie !

 

Songeons encore aux parents et aux enfants avec leurs positions et devoirs mutuels tels que décrits en Ephésiens 6 : 1 à 4. D’évidents N°1 et N°2. N’oublions pas Ephésiens 6 : 5 à 9 qui situe clairement les maîtres et les esclaves en tant que N°1 et N°2 (transposons aujourd’hui avec patrons et travailleurs, employés).

Au passage, notons que la mention du combat spirituel qui est faite juste après la mention des six schémas relationnels fondamentaux de quasi toute l’humanité (Eph. 5 :22 à 33 et 6 : 1 à 9) n’est certainement pas le fruit du hasard. Lisons ce texte d’Eph. 6 : 10 à 17 : « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par Sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.  Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture, revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de D.ieu ».

 

Satan, de son nom primitif Lucifer, ce qui signifie « porteur de lumière », était un N°2 face à D.ieu et le N°1 dans le monde angélique et archangélique. C’est pourquoi il est dit de ne pas injurier les gloires (2 Pi 2 : 10). Lucifer était une gloire ; nous verrons laquelle, comment et pourquoi plus loin. Il a perdu dans sa rébellion sa place de N°2 face à D.ieu et sa place de N°1 dans le monde angélique. Il ne règne plus que par cruauté et domination sur les anges qui l’ont suivi dans sa chute et sur des millions d’hommes déchus.

 

Voici de quoi nourrir notre réflexion sur la fameuse ceinture de vérité nommée en Ephésiens 6. Sans être un impeccable N°1 ou N°2 dans les six schémas relationnels d’Ephésiens nous sommes sans voix et sans force face à Lucifer/Satan.

 

Au moment où j’ai écrit les lignes qui vont suivre, les élections présidentielles de 2007 en France n’avaient pas encore eu lieu. Néanmoins, avant de mettre sous presse, il m’a paru intéressant de les laisser à votre appréciation.

 

« Aujourd’hui en France se livre un étrange duel feutré ou parfois très violent entre un N°1 et un N°2. Il s’agit de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. On ne peut pas vraiment dire que le N°2 magnifie les principes du N°1. Pour cela, Chirac a eu Juppé. Chirac en tant que Président de la République représente un évident N°1. Mais l’est-il vraiment ? L’assume-t-il comme il le faudrait ? Le doute, le malaise plane. Quelque chose dans la personnalité de cet homme ou dans son impuissance face à un moment très délicat de l’Histoire de France (la France en crise morale, intellectuelle, identitaire d’aujourd’hui) fait songer qu’il n’habite pas comme il le faudrait son costume de N°1. L’ombre trop vaste d’un « père inégalable : Charles de Gaulle » plane… Chirac a quelque chose d’un Louis XVI républicain. Il semble incarner une France à bout de souffle. Face à lui, un N°2 pas du tout « magnificateur », plus qu’agressif et décidé à prendre la place du N°1 : Sarkozy ministre, donc « travailleur subalterne» au sein d’un gouvernement. Vous me direz que ce n’est pas nouveau en politique. C’est vrai, mais avouons que le « duel » Chirac/Sarkozy a quelque chose d’exacerbé qui prélude quoi ? Certes rien de bon ».

Nous avons donc ici une thématique très française que nous détaillerons dans un chapitre suivant.

 

Les grèves en France sont une calamité. La France est sans doute une des nations au monde où la grève et les manifestations de mécontentement sont les plus fréquentes et les plus radicales, blocages de routes, grèves SNCF et d’aéroports, actions anti-OGM ou de destructions de fruits importés y sont tellement courantes que l’on s’habitue plus à l’idée de perturbation qu’à celle de service public normal. C’est du moins ainsi que, comme beaucoup d’usagers SNCF, j’ai réagi durant les années où j’ai vécu en France : « Quoi, encore une grève ? »

 

Récemment le Seigneur m’interpella à ce sujet alors que, roulant en voiture, je pris connaissance par la radio qu’une nouvelle grève venait d’éclater quelque part dans l’Hexagone. Le Seigneur attira mon attention sur le fait que, si la grève et les mouvements sociaux avaient pris une telle ampleur au point d’en devenir comme une seconde nature pour bien des Français, c’était dû au grand fossé d’égoïsme existant entre N°1 et N°2 dans cette nation. Il y a en France comme un « parfum » peu agréable dans l’air relationnel fait d’esprit de supériorité, d’arrogance et d’élitisme creux qui pousse beaucoup de ce qui est N°1 à adopter une attitude de mépris, d’indifférence et d’égoïsme profond face à tout ce qui est N°2.

 

C’est en France que j’ai perçu le plus au niveau ouest-européen le divorce profond entre les uns et les autres. En fait en France la course semble toujours ouverte en sorte que presque tous recherchent à être des N°1 avec les « privilèges égoïstes » qui sont, comme le pensent beaucoup, à la clé. L’individualisme français si redoutable et si destructeur doit en grande partie venir de là. Il appauvrit finalement tout et tous et cela est visible à l’œil nu, hélas. Il serait intéressant d’analyser le rapport amour-haine qui de ce point de vue lie la France à ses ex-colonies, l’Algérie par exemple. La France fut pour cette nation N°1 qui, en tant que colonie, aurait dû ou pu jouer le rôle de N°2 mais dans un scénario autre. Les relations entre ces deux peuples auraient-elles pu déboucher sur autre chose ? Sans doute, et c’est une remarque à faire pour quasi toutes les nations ex-colonialistes.

 

Les exemples divers abondent. Prenons-en un seul assez éloigné de nous dans le temps. Avez-vous vu le film déjà très ancien de Stanley Kubrick, « Les sentiers de la gloire » ?                                                             Ce film consacré aux révoltes de soldats français lassés de se faire tailler en pièce de façon absurde dans le cadre des grandes offensives de la 1ère guerre mondiale laisse voir aussi à quel point la classe des généraux (des N°1) méprisait le sort et la vie des hommes que la nation pourtant leur confiait, en quelque sorte.

 

Cette terrible arrogance et cet amour de soi chez tant de N°1 ou de faux N°1 en France fut et reste le pivot de bien des désastres qui ont affecté l’Europe entière et même le monde. La révolution française vint au terme d’une longue et fatigante époque d’abus affreux de la part  des rois, du clergé et de la noblesse. Une longue période d’Histoire où des N°1 abusèrent largement des N°2. Mais par quoi fut remplacé ce système, si ce n’est par la mise en place de la Terreur et d’un Consul devenu empereur qui élevèrent au niveau de l’épopée sanglante ce principe d’abus des N°1 vers les N°2 ? Une épopée tellement sanglante qu’elle en devint emblématique et quasi légendaire. L’amour trouble que portent tant d’hommes à cette époque ne s’exprime pas seulement dans un hymne national d’une rare violence verbale. Y aurait-il un syndrome français comme il y a un syndrome de Stockholm qui veut que les victimes d’enlèvements terroristes finissent par devenir quasi amoureux de leurs bourreaux ? Une façon comme une autre d’échapper à une réalité  devenue insupportable.

 

Ceci nous rappelle que si les N°2 sont appelés à magnifier les principes relâchés par les N°1, cela leur devient fortement difficile, voire insupportable si les N°1 les méprisent, les abusent, les spolient.

Arrivant de Belgique et m’installant en France, je fus obligé et attristé de constater que dans cette nation tout est extrême. L’on y est riche ou pauvre, il y a peu de vraie classe moyenne comme dans d’autres nations d’Europe. Ces fameuses middle-classes qui sont au moins le signe que l’esprit de tyrannie et d’égoïsme des N°1 n’est pas représenté avec la même force. Avisant les produits mis sur le marché français, il me fut aisé de constater le même phénomène. On trouve des marchandises de qualité à condition d’avoir quasiment accès aux produits de luxe sinon c’est le bas de gamme vite défraîchi et à remplacer vite. Un abus évident, car le citoyen lambda n’ayant pas les moyens d’avoir accès à la qualité (c’est-à-dire le luxe) dépensera finalement bien plus à moyen et long terme en achetant très, trop souvent du bon marché qui ne durera pas.

 

Encore un signe évident du mépris profond dans lequel le monde financier qui se trouve derrière les entreprises tient les N°2 : ceux à qui sont destinés les produits…qu’ils achètent en espèces sonnantes et trébuchantes pourtant. Faut-il voir ailleurs la raison pour laquelle tout ce qui tourne autour de l’argent en France (y compris parmi les croyants) est à ce point tabou ? Non bien sûr. Là où l’on peine à parler d’argent naturellement, il y a toujours régime d’abus et souffrances par-dessous. Ce problème est spécifique à la France. Cette fascination très répandue pour les privilèges d’être un N°1 abusif en France explique l’individualisme forcené, je l’ai déjà signalé plus haut, mais aussi le fait qu’il existe dans les mentalités une profonde absence de loyauté. « Mon intérêt », ma course individuelle m’autorise tous les abandons, toutes les trahisons, les revirements d’alliance sans vergogne, tous les égoïsmes, etc.

 

L’Eglise est loin hélas d’être saine et sauve face à ces dérives-là. Il n’y a guère de place pour le vrai courage persévérant, l’ouverture durable à l’autre, la fidélité, la bonté, l’amour qui supporte tout, pardonne tout dans une telle atmosphère d’abus répétés.

 

Je vous invite à travers ce livre à un parcours qui nous fera comprendre où, comment et pourquoi la disharmonie s’est installée à tous les niveaux planétaires entre tout ce qui est 1 et tout ce qui est 2. Je vous invite aussi à prendre connaissance du profond et époustouflant projet de restauration à travers un discours prophétique inscrit en filigrane du Tanach. Projet qui commencera à révéler sa manifestation concrète dans le Millenium qui vient bientôt, le Millenium inauguré par le retour en gloire et autorité de Yeshoua !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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