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Israël est aujourd’hui menacé de destruction, sauf si…

By 8 janvier 2014Etz Be Tzion

Par Frédéric Sroussi

Nous y sommes, l’entreprise de destruction de l’État juif a vraiment commencé. Des décennies de propagande anti-israélienne ont réussi à délégitimer I’État hébreu. Plus d’un milliard de musulmans, plusieurs centaines de millions d’Arabes et de très nombreux occidentaux se souvenant avec nostalgie de la «belle» époque du Führer se sont associés pour en finir avec la «question juive» qui n’a jamais, en fait, cesser de les tarauder.

Le retour du refoulé antisémite en Europe et aux États-Unis s’exprime maintenant en toute liberté.

Les caricatures antijuives se sont parfois modernisées mais traitent Israël avec autant de haine que Der Stürmer traitait les Juifs avant et pendant la Shoah.

Depuis des années tous les accords passés avec les Arabes palestiniens n’ ont été que des pièges qui se sont refermés, avec la complicité des États-Unis et de l’ Europe, sur Israël (pensons aussi au «Plan par étape» en vue de la destruction d’ Israël adopté par l’ OLP au Caire lors de la 12ème Réunion du Conseil National Palestinien le 9 juin 1974 et qui reste toujours d’ actualité dans l’ esprit de nombreux responsables arabes) .

Les condamnations pleuvent contre l’État hébreu alors que ce dernier ne fait que protéger ses citoyens contre les attaques terroristes et la propagande anti-israélienne.

Les ONG qui s’acharnent contre Israël au nom des «droits de l’homme» sont comparables aux mouvements pour la «paix» qui existaient en Occident pendant la Guerre froide et qui étaient en fait contrôlés par le KGB qui, sous couvert «d’humanisme» servaient en fait les intérêts de l’ogre soviétique.

Aujourd’hui, ces ONG anti-israéliennes reçoivent des fonds non seulement des pays arabo-musulmans mais aussi de l’Union Européenne et de l’Amérique.

Nous assistons aussi à une crise d’hystérie collective mondiale à l’encontre d’Israël. Les peuples vitupèrent l’ État hébreu au lieu de s’ occuper des vrais problèmes qui gangrènent leurs sociétés.

Depuis plusieurs années, la Turquie –  il n’ y a pas si longtemps grande alliée d’Israël – a fait sa révolution  »cultuelle » en redécouvrant l’islam pourtant abhorré par le fondateur de la Turquie moderne et laïque, Mustafa Kemal Atatürk.

Remarquons au passage que l’ Iran et la Turquie, ces deux nouveaux partenaires (mais aussi rivaux), sont passés tous deux par une phase révolutionnaire islamique (la Turquie en douceur et progressivement depuis l’ arrivée au pouvoir des islamistes «propres sur eux» et l’Iran dans un bain de sang en 1979).

Ces deux révolutions  »cultuelles » ont d’ailleurs donné raison à Raymond Aron lorsque ce dernier a écrit que :

«La croissance économique , surtout la croissance accélérée, bouleverse les coutumes et déracine les masses. Les paysans pauvres sont parfois sensibles à l’ idée révolutionnaire ; les masses, récemment urbanisées, le sont bien davantage ; dans les cultures non occidentales, le risque de révolte grandit : la protestation contre les duretés de l’ existence urbaine se mêle à la nostalgie du temps perdu ou au regain des croyances séculaires violées par la modernisation. La révolution iranienne illustre avec éclat l’erreur de la thèse, naguère conventionnelle : le progrès économique n’est pas en tant que tel un facteur de stabilité… ».

Nous pouvons en effet faire la même analyse au sujet de la Turquie qui est un pays émergent dont une partie croissante de la population craint malgré tout la modernisation et la globalisation.

La Turquie harcèle diplomatiquement et politiquement Israël, quant à l’Iran, il est déjà prêt à franchir le Rubicon et pense qu’il a les moyens de vaincre l’ État hébreu, en particulier grâce à ses missiles balistiques (et nous ne parlons même pas de la menace nucléaire !) mais aussi avec l’aide du Hezbollah, du Hamas, du Djihad islamique et même d’une bonne partie du Fatah qui ne pourra pas rester les bras croisés en cas de guerre généralisée sous peine de se discréditer totalement aux yeux de la rue palestinienne qui souhaite en découdre.

Israël est donc dans une situation de danger existentiel imminent. L’État hébreu se trouve à la croisée des chemins et la seule option pour sauver Israël n’est ni politique, ni diplomatique mais militaire.

La réputation d’Israël étant de toute façon ternie par la vicieuse et diffamatoire propagande antisémite, l’État hébreu doit ignorer les avis, conseils et menaces de ses ennemis comme de ses « amis » et lancer enfin une attaque surprise sur plusieurs fronts (iranien, libanais,  »gazaoui » et syrien si Damas tente d’intervenir) afin de ne plus être acculé dans les cordes comme il l’est aujourd’hui.

Nous ne sommes pas naïfs, cette guerre serait très dure pour Israël mais l’État hébreu possède des atouts non négligeables : la plus performante aviation militaire du monde composée de centaines d’avions de combat,des missiles balistiques d’ une extrême précision, des sous-marins qui seraient porteurs d’ ogives nucléaires, des services de renseignements et d’actions les plus efficaces du monde. L’Etat hébreu posséderait même des armes nucléaires stratégiques et tactiques.

Ajoutons à cela un peuple résolu à ne pas voir l’ histoire maudite se reproduire et vous comprendrez pourquoi malgré l’ énorme défi qu’ une guerre de ce type représente (c’ est à dire une  »guerre absolue » – au sens clausewitzien du terme – sur plusieurs fronts) Israël a quand même en main les clefs de la victoire.

L’action étant toujours plus rapide que la réaction, Israël ne peut se permettre d’ attendre les attaques de l’ennemi qui le feraient réagir alors dans la panique. L’État hébreu doit pouvoir choisir le timing le plus favorable pour lui.

L’État juif devra aussi ne pas hésiter à lancer des actions clandestines violentes et vicieuses au cœur de n’importe quel pays qui se mettrait sur son chemin.

Israël a les moyens de se sortir de ce très mauvais pas mais une grave question se pose  : l’État hébreu  possède t-il un personnel politique assez «churchillien» pour accomplir ces tâches extrêmement compliquées et dangereuses ?

Nous le saurons bientôt…

Source archives – http://www.aschkel.info/article-israel-est-aujourd-hui-menace-de-destruction-sauf-si-frederic-sroussi-52012989.html

Conflit Israelo-arabe : Un nouveau plan pour rien : la logique cachée du conflit

[Dimanche 07/12/2009 0:21]

Depuis plus de trente ans, l’Occident a choisi obstinément la « politique de l’apaisement » et des « petits pas » pour tenter de régler le conflit israélo-arabe. Le plan d’Obama suit exactement la même logique. Mais cette logique n’est pas celle que suit le conflit.
par Nessim Cohen-Tanugi

La stratégie de l’apaisement, celle des « petits pas » chers à Henry Kissinger, n’est nullement applicable dans le conflit israélo-arabe. La raison en est la dissymétrie irréductible entre les intentions arabes et celles d’Israël. En effet, ce que veulent les Arabes – ils le disent, le répètent et le maintiennent– c’est la destruction d’Israël. Ce que veut Israël n’est nullement de détruire le monde arabe mais de faire la paix avec lui. Les deux objectifs sont évidemment contradictoires et la politique des petits pas sera inopérante. Revenons sur ce point d’un peu plus près.

Dissymétrie fondamentale
On dit que les Arabes veulent détruire Israël. Il faudrait dire plus précisément que les Arabes ne veulent en aucun cas de l’existence d’un pays juif dans le monde arabe. Si les Juifs avaient fait leur Etat en Ouganda, en Europe centrale ou aux Etats-Unis, cela leur serait indifférent encore que dans la logique musulmane ce serait un retour en arrière historique puisque, selon elle, l’avenir veut que ce soient les chrétiens qui devraient demain à leur tour devenir des dhimmis soumis au monde islamique, comme l’ont été les Juifs.
Mais selon la même logique islamique, les pays musulmans doivent avant tout s’affranchir de toute tutelle non musulmane ce qui est largement acquis depuis la décolonisation. Cette opération est cependant encore inachevée : il y a beaucoup de musulmans en Inde et en Chine, et c’est une priorité de les libérer de la tutelle d’Etats non-musulmans. Or voici que dans l’orbite géographique musulmane, les Juifs viennent faire effraction dans leur territoire et, à contresens de la décolonisation, ils judaïsent un territoire musulman ! Qu’importe que ce territoire ait appartenu aux Juifs : l’Islam exige qu’une terre islamisée doive le rester et qu’en sortir serait une profanation qui mérite la mort.
Il est donc absurde d’imaginer que les Arabes puissent un jour accepter un Etat juif dans un territoire arabe. Ils peuvent accepter une population juive dans l’islam à condition qu’elle soit soumise au zaka, à la dhimmitude. Le Hezbollah l’a d’ailleurs dit et écrit par la voix de Nasrallah : si les Juifs renoncent à l’Etat juif ils pourraient vivre comme une minorité réduite à la zaka, l’impôt des dhimmis.
Il ne peut y avoir d’Etat juif dans la Palestine arabe, pas plus qu’il n’existera de Liban chrétien, ou d’Etat Copte en Egypte.
On dira que l’Etat juif existe que cela leur plaise ou pas puisqu’il est reconnu par la communauté internationale. Par la communauté internationale, certes, mais pas pour les Arabes. Israël ne peut être qu’un accident de l’histoire, une parenthèse qui devra se refermer un jour ou l’autre.
Autant l’espoir arabe est l’extension de l’Islam dans le monde encore non-musulman jusqu’à ce qu’il s’étende à l’empire du monde, autant la vision juive est strictement inverse. La première est diasporique l’autre est anti diasporique. La diaspora juive est disséminée dans le monde à travers tous les continents. L’espérance juive est le rassemblement des « exilés » dispersés dans toute la terre et leur retour sur un minuscule territoire. Les Juifs veulent se regrouper, se centrer sur leur terre, jusqu’au centre spirituel de leur terre, Jérusalem, jusqu’au centre de Jérusalem, le Temple et jusqu’au centre du Temple, le Saint des Saints, un espace si restreint qu’il ne laisse d’autre choix que la verticalité, la montée vers l’infini.
Le Judaïsme est par essence non-conquérant, l’islam est par essence conquérant.
Il y a là une irréductible contradiction qui semble totalement opaque pour le monde politique qui ne vit que dans le présent, au mieux à l’échelle d’une génération, alors que pour les Juifs (et les Arabes d’ailleurs) le temps est d’abord éternité.

L’absurde politique d’apaisement
On prend alors la mesure du contresens occidental dont l’obsession est l’actualité, le présent. La politique s’intéresse à la conjoncture et élabore un jeu politique, valable pour le temps présent et susceptible de se modifier au gré des circonstances, toute solution étant révisable à moyen terme. Obama, Bush, Chirac, Sarkozy, Merkel ou Tony Blair ne sont que des acteurs très provisoires dont l’action et la puissance n’ont qu’un temps.
Or le conflit israélo-arabe se situe dans une toute autre dimension et il a ses racines dans les identités profondes, l’arabe et la juive. Il serait illusoire et puéril d’imaginer que l’on bâtira la paix en attribuant une ville, un village, voire une rue de Jérusalem, aux uns ou aux autres au gré du plus puissant du présent ! Il y a hélas, des Juifs et non des moindres, qui ont tellement intériorisé l’identité occidentale qu’ils n’arrivent plus à comprendre les identités juive ou arabe.
La paix entre Juifs et Arabes est tout à fait possible sur nombre de sujets… sauf sur le territoire de l’ancienne Palestine qui touche à leur identité, l’une se concentrant et se focalisant sur un point de l’univers l’autre embrassant l’espace terrestre. Toute paix sur ces sujets ne peut procéder que sur un malentendu. Les Juifs n’ont jamais renoncé à leur terre et n’y renonceront jamais, les Arabes ne renonceront jamais à l’intégrité du territoire islamisé.
La dissymétrie Juifs-Arabes rend absurde l’idée de « concessions douloureuses », inacceptables pour les Juifs. Le monde arabe peut détruire Israël étape par étape comme « le plan par étapes » l’a élaboré. L  e monde juif n’a pas d’étape possible : concéder Jérusalem et l’espace du Temple équivaut à tout perdre car les Juifs n’ont qu’un seul lieu saint, alors que les musulmans disposent de leurs deux premiers lieux saints, la Mecque et Médine. Les enjeux sont totalement inégaux.

Quelle paix est-elle envisageable ?
Alors la guerre est-elle éternelle et la paix à jamais impossible ?
Entre la paix et la guerre, il y a un espace entre le « ni paix, ni guerre » comme le remarquait Raymond Aron. En fait, les Arabes comme les Juifs ont montré qu’ils étaient tout à fait capables de vivre en « paix froide » avec les autres nations. Les Arabes se sont accommodés des Ottomans, il est vrai musulmans, et de l’Occident qui a conquis leurs terres près de deux siècles. Mais le temps juif et le temps arabe ne se comptent pas en générations mais en siècles et en millénaires. Irrémédiablement la roue de l’Histoire tournera un jour pour l’un ou pour l’autre. Le monde arabe a presque fini la libération des terres d’islam et les Juifs ont libéré leur territoire ancestral.
Si les circonstances l’exigent, les Arabes seront prêts à un accommodement pacifique avec les Juifs. Ils l’ont déjà fait avec l’Egypte et la Jordanie et quelques autres pays seraient prêts à s’y résigner. Le Syrien, Hafez el Assad, était persuadé que le problème israélien pourrait durer même deux siècles, mais un jour…
Les Arabes pourront se résigner à une « paix froide » s’ils n’en ont pas le choix. C’est là que l’on mesure à quel point « la politique d’apaisement » est nocive : si Israël recule au nom de la paix alors un nouvel espoir s’ouvre pour les Arabes en exigeant plus : n’ont-ils pas déjà récupéré Gaza, le Sud Liban, une bonne partie de la Judée Samarie ? Demain, ce sera par exemple la Galilée qui est aussi peuplée d’Arabes que de Juifs. Il sera facile pour les Arabes de la revendiquer et, de fil en aiguille, la destruction d’Israël par étapes serait possible sans guerre. Mais si Israël reste inflexible et ne fait pas de concession ou un minimum au bénéfice de la réciprocité, alors les Arabes pourraient se contenter d’une paix froide, laissant aux générations futures la tâche d’achever le travail.
Israël doit redevenir Jacob-Israël, l’homme de la résistance opiniâtre face au messager de la nuit (la lutte avec l’ange) qui au terme d’un combat incertain reconnaît qu’il mérite de vivre et de durer. Ainsi, il n’est pas impossible qu’une telle paix froide arrive.
Aujourd’hui le monde arabo-sunnite se sent beaucoup plus menacé par les chiites que par Israël. Ils sont intéressés, déjà aujourd’hui, à une complicité avec Israël pour conjurer la menace iranienne et chiite.
Il est une autre alternative possible. La Thora est très claire sur un point : le judaïsme n’a nullement pour mission de conquérir le monde et de devenir une religion ou un pouvoir impérialiste. La Thora espère que les hommes se convertissent à D. mais nullement au Judaïsme. Le monde messianique, selon la Thora, est fait d’une multitude de Nations –70 selon la Tradition et les textes . Ces nations différentes  auront quelques valeurs réduites et fondamentales énoncées par la Bible, en particulier dans les lois noahides.
Or le christianisme comme l’islam se sont inspirés de la Bible mais on commis tous deux un contresens capital. La fin de l’Histoire n’est nullement d’unifier le monde au bénéfice d’un seul dieu et d’une seule nation. Christianisme et islam dénaturent sur ce point la vision biblique. Les chrétiens ont voulu évangéliser le monde et les musulmans l’islamiser. Avec Jean XXIII, le christianisme a abandonné l’idée d’unifier le monde en son entier sous la férule du catholicisme. Aujourd’hui c’est l’œcuménisme et non l’universalisme qui leur apparaît la juste voie, celle de l’unité dans la diversité pour le genre humain.
Il n’est pas impossible que l’islam a son tour fasse sa révolution, qu’il s’ouvre à la tolérance, renonce à l’impérialisme islamique, abandonne l’idée néfaste de l’infériorité des non-musulmans, admette un Etats juif en Palestine et un Etat chrétien au Liban, ainsi qu’une minorité copte respectée en Egypte, ainsi que des minorités assyriennes ou arméniennes respectées et libérées de la dhimmitude.
Alors seulement Israël n’aura plus à craindre dans son environnement islamo-arabe. L’islamisme actuel, fanatique, intolérant, impérialiste est à l’inverse. Mais la mutation du christianisme s’est faite en un demi-siècle. Pourquoi l’islam ne le pourrait-il pas ?

par Nessim Cohen Tanugi – source archives aschkel

PARCE QU’IL FAUDRAIT UNE SACREE REMISE EN QUESTION ET DECHIRER UNE BONNE PARTIE  DES PAGES DU CORAN QUI INCITE A LA GUERRE ET AU MEUTRE…..Et enfin que les Arabes admettent que les terres qu’ils ont colonisées par l’épée peuvent être récupérées par ceux qu’ils ont spoliés.

Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2014/01/israel-est-aujourd-hui-menace-de-destruction-sauf-si/#ixzz2poLc0CsD

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