En amont de la Marche des drapeaux qui se déroulera le 29 mai prochain lors des festivités de la Journée de Jérusalem, le haut responsable du groupe islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, Mushir al-Masri, a menacé dimanche de « retirer les drapeaux de la mosquée Al-Aqsa avec nos missiles ».

Le chef de l’organisation, Ismaïl Haniyeh, a également évoqué l’évènement et mis en garde « l’ennemi contre la commission de ces crimes et de ces actes ».

« Le peuple palestinien n’acceptera pas le passage de telles absurdités juives talmudiques », a-t-il encore ajouté.

« Notre décision est claire et sans équivoque… Nous résisterons de toutes nos capacités et nous ne permettrons pas la profanation de la mosquée Al-Aqsa ou la violence dans les rues de Jérusalem », a-t-il souligné.

Dans le même temps lors de la réunion du cabinet ministériel israélien, des débats ont éclaté concernant l’itinéraire du défilé.

Le ministre de la Coopération régionale, Issawi Frej, a appelé à modifier le parcours afin d’éviter la porte de Damas située entre les quartiers chrétien et musulman de la vieille ville de Jérusalem.

« La marche ne doit pas passer par la porte de Damas, c’est un non-sens », a-t-il lancé.

Mais selon le chef du gouvernement, Naftali Bennett, « l’ancien Premier ministre – Benyamin Netanyahou – avait cédé aux menaces du Hamas. Mais c’est l’itinéraire habituel du défilé ».

Mercredi dernier, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Omer Barlev a affirmé que le cortège de la Marche des drapeaux passera par la porte de Damas malgré les tensions actuelles.

Suite à cette décision, les critiques de droite comme de gauche ont rapidement afflué.