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La Bible est interdite sur l’esplanade du Temple à Jérusalem!

By 15 août 2014Etz Be Tzion

La Bible n’a pas « droit de cité » au cœur de Jérusalem ! Par David Belhassen


La Bible n’a pas « droit de cité » au cœur de Jérusalem ! Par David Belhassen

Aussi incroyable qu’il puisse l’être,

la Bible est interdite sur l’esplanade du Temple de Jérusalem !

La Bible qui a sanctifié Jérusalem et sans qui nous n’aurions pas su que Yahweh l’a choisie comme Sanctuaire, a été déclarée « impure » et « anathème » par le Waqf musulman et ses sbires qui font régner la terreur sur l’esplanade du Temple de Jérusalem. Et qui collabore inconsciemment à cette scandaleuse « excommunication » de la Bible ? Les autorités du gouvernement israélien lui-même !

J’invite tous ceux qui auraient peine à croire à cet ignominieux théâtre de l’absurde, de se rendre à Jérusalem devant le portail appelé « Moghrabim ».

Il y a quelques mois, je m’apprêtais en tant que guide, à faire visiter l’esplanade du Temple à un groupe de touristes chrétiens, francophones et anglophones.

Après avoir fait passer nos sacs-à-dos aux rayons X, l’agent de la sécurité israélienne, me demande soudain ce que j’ai dans le mien ?

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Flanqués à quelques mètres de là, deux vigiles du Waqf attendent à la sortie du portail de sécurité et me dévisagent, la mine patibulaire. Je porte aussi la barbe, et ils semblent  intrigués par elle.

– Des livres, je réponds tranquillement au préposé à la sécurité, persuadé que ce qui l’intéresse est de savoir si jamais mon sac contient un objet contendant.

Mais pas du tout ! C’est justement mes livres qui lui font peur !

– Quelle sorte de livres ?, me demande t-il.

Interloqué par la question bizarre, j’éclate de rire !

– Non, non, détrompez-vous, ce ne sont pas des brochures porno ! Il y a un recueil de poèmes de Yonathan Ratosh dont je ne me sépare jamais, un atlas d’Israël, et un dictionnaire trilingue hébreu-anglais-français pour mon groupe de touristes.

– C’est tout ? me tance t-il.

– Ah si, bien sûr, j’ai une Bible.

Aussitôt-dit, aussitôt-fait, le préposé ouvre mon sac et en ressort, triomphant, ma Bible, sous le regard noir des deux barbouzes.

– Désolé, la Bible est interdite sur l’esplanade du Temple. Il faut vous en débarrasser, m’assène le préposé. Mais vous pouvez la laisser ici en consigne et la récupérer après la visite.

Le visage des deux barbus du Waqf s’éclaire d’un large sourire de contentement.  Le préposé à la sécurité leur sourit, tel un caniche fier d’avoir rapporté un os et qui attend une caresse de son maître. Mais ses maîtres du Waqf ne vont pas jusque-là. Ils se contentent d’acquiescer du menton.

A cet instant précis, j’explose, dans un hébreu le plus coloré possible, à l’encontre du préposé.

– Tu te fous de ma gueule ?! La Bible interdite ? Et par qui donc ?

Il m’indique du regard les deux cerbères du Waqf qui ricanent, imbus de leur personne.

Je me mets à leur parler en arabe.

–  Dans tout le Coran, pas une seule fois Jérusalem n’est mentionné. Et dans la Bible et les Evangiles, plus de 1000 fois ! Si Jérusalem est devenue sacrée pour l’islam, c’est grâce à ces deux religions – judaïsme et christianisme – qui l’ont précédé !

Les deux prétoriens demeurent imperturbables. Je poursuis plus calmement en m’efforçant de ne pas accorder d’attention à leur rictus sardonique.

– Le Temple de Jérusalem a été fondé par le Roi David et mille ans plus tard son lointain descendant Jésus,  y enseignait la Torah. La Bible …

Ils m’interrompent et se mettent alors à scander :

– lâ ilaha illa Allah wa Mohammad rassoul Allah (= « Il n’y a pas de Dieu sinon Allah et Mahomet est l’envoyé de Allah »).

Le préposé semble mal à l’aise en entendant leurs incantations intempestives. Il fait la moue mais ne peut rien faire. J’élève moi-aussi la voix :

– Vos mosquées sont le symbole même de l’occupation arabo-islamique à Jérusalem. Elles ont été  construites intentionnellement sur les ruines du Temple pour bafouer le peuple Hébreu, sa terre et son histoire multimillénaire ! Et vous osez vouloir interdire l’accès de l’esplanade à la Bible des juifs et des chrétiens ?!

Les deux apprentis-égorgeurs me menacent en passant un doigt sur leur carotide. Je leur réponds par un « bras d’honneur ». Le préposé a l’air dépassé par les événements, il craint beaucoup plus qu’une simple esclandre car nos cerbères commencent à ameuter d’autres vigiles du Waqf.

– Arrête ou je te menotte ! Hurle le préposé. – Tu veux qu’ils se mettent à jeter des bombes sur le Mur des Lamentations ?

Affolé, il compose un numéro sur son portable :

– Venez-vite ! Y’a du grabuge !

Les touristes me demandent ce qui se passe. Je le leur explique. Ils sont sidérés et Indignés. Une des touristes françaises s’exclame :

– Sans la Bible, pas question ! Dans ce cas-là, je préfère ne pas y aller !

Tandis que les « waqfistes » venus en renfort zieutent avec des yeux lubriques son décolleté généreux, nous claquons tous des talons, reprenons nos affaires et repartons en sens inverse. Soudain, nous apercevons à l’entrée du portail de sécurité un grand écriteau avec une inscription hébreu-anglais. C’est sans doute une version à la sauce islamique des « Dix commandements », me suis-je dit.

Nenni ! Ici les « Tables de la Loi » n’ont pas dix commandements mais seulement sept. Le « commandement » numéro 7  de cette version satanique indique blanc sur vert :  « Entry with ritual objects is not permitted » ( = « L’entrée avec des objets de culte n’est pas permise »).

Le Waqf a donc interprété « objets de culte » (avec apparemment l’assentiment du gouvernement israélien veule et poltron qui a octroyé à ces gangsters islamiques la mainmise absolue sur l’esplanade du Temple) comme une interdiction d’y introduire la Bible ! Par contre le Coran lui, il y est non seulement permis, mais recommandé, et même obligatoire !

Que faire ? Y ajouter un huitième commandement à ces nouvelles « Tables de la Loi de Lucifer », comme par exemple : « L’entrée à l’esplanade du Temple de Jérusalem est permise uniquement aux suppôts de Satan que sont les adeptes de la religion musulmane et de son Coran diabolique » ?!

Tandis que notre courageuse amazone française s’applique à gratter et effacer le mot « Waqf » de l’écriteau, des badauds curieux s’assemblent. L’un d’eux entonne soudain « la Tiqvah », l’hymne national israélien : « Etre un peuple libre dans notre pays, le pays de Sion et de Jérusalem« .

Nous applaudissons. Un escadron de police arrive. Un officier veut m’embarquer en tant que « fauteur de troubles ». Je le persuade de mon bon droit. Il nous demande de nous disperser. Nous obéissons.

– Ouf ! se dit-il. Il a réussi de justesse à éviter un pogrom que les « waqfistes » nous réservaient. Ceux-ci scandent de plus belle en arabe leur « Allah akbar » (= « Allah est le plus grand »). Je me retourne et leur lance en hébreu : « Allah akhbar » ( = « Allah est un rat »).

Alors qu’es-tu devenue pauvre Jérusalem ? La cité qu’on appelait jadis « Nombril de Dieu », se serait-elle transformée en queue de rat ?

Ou plutôt, en… prépuce du Diable !

David Belhassen

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