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La Justice trahit Sarah Halimi z’l pour une bouffée de shit

By 26 novembre 2019Le mot du jour

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Au Pays des Bisounours affables envers le migrant “désorienté”, la mort du Juif ou de la Juive n’est plus qu’un problème qu’on balaie sous le tapis

 

Meurtre de Sarah Halimi : le parquet général penche pour l’irresponsabilité pénale du suspect

Trois expertises psychiatriques concordent pour dire que le suspect a agi lors d’une «bouffée délirante» provoquée par une forte consommation de cannabis.

Par Le Figaro avec AFP

Le parquet général estime que le suspect du meurtre de la sexagénaire juive Sarah Halimi à Paris en 2017 doit être déclaré irresponsable pénalement en raison de l’abolition de son discernement au moment des faits, a appris samedi l’AFP de source proche du dossier.

Une audience doit avoir lieu mercredi à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris pour étudier ce dossier, qui avait relancé le débat sur l’antisémitisme dans certains quartiers populaires sous l’effet d’un islam identitaire.

Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 à Paris, Kobili Traoré s’était introduit chez sa voisine de 65 ans Lucie Attal, aussi appelée Sarah Halimi, au troisième étage d’un immeuble HLM du quartier populaire de Belleville, après avoir traversé l’appartement d’une famille qui s’était barricadée dans une chambre. Aux cris d’«Allah Akbar», entrecoupés d’insultes et de versets du Coran, ce jeune musulman l’avait rouée de coups sur son balcon avant de la précipiter dans la cour.

En juillet, les juges d’instruction chargés de l’enquête avait considéré «plausible» l’abolition du discernement du suspect. Ceci avait relancé les craintes des parties civiles sur le fait que Kobili Traoré, 29 ans, ne soit jamais jugé bien que le parquet ait réclamé son renvoi devant une cour d’assises pour «homicide volontaire» à caractère antisémite.

Les magistrats avaient, comme le prévoit la loi, saisi la chambre de l’instruction pour apprécier les suites médicales et juridiques à donner à cette affaire. Trois expertises psychiatriques réalisées au cours de l’enquête concordent pour dire que le suspect a agi lors d’une «bouffée délirante» provoquée par une forte consommation de cannabis. Ces examens divergent cependant sur la question de l’abolition ou de l’altération de son discernement.

Dans son réquisitoire daté du 20 septembre 2019, dont a eu connaissance l’AFP, le parquet général considère qu’il existe des charges suffisantes à l’encontre de Kobili Traoré pour l’accuser du meurtre de Sarah Halimi, avec la circonstance aggravante du caractère antisémite de son acte, mais juge qu’il doit être déclaré irresponsable pénalement en raison de l’abolition de son discernement.

 

Dans leur ordonnance, les magistrats instructeurs avaient pour leur part écarté la circonstance aggravante du caractère antisémite du meurtre. «Il m’aurait étonné que, dans cette affaire traitée sans queue ni tête, la justice ne fasse pas un dernier tête-à-queue par un parquet général qui contredit le parquet du tribunal», a réagi auprès de l’AFP l’avocat du beau-frère de la victime, Me Gilles-William Goldnadel.

lefigaro.fr/


 

Précédente étape : le meurtrier de Sarah Halimi ne sera probablement pas jugé

La perspective de voir le meurtrier présumé de Sarah Halimi jugé par une cour d’assises s’éloigne un peu plus avec une troisième expertise prsychiatrique. Celle-ci a conclu à une abolition du discernement.

Y aura-t-il un procès dans l’affaire du meurtre de Sarah Halimi, tuée à son domicile parisien dans la nuit du 3 au 4 avril 2017? Kobili Traoré, l’unique suspect dans cette affaire, a fait l’objet d’une nouvelle contre-expertise psychiatrique qui a conclut à « l’abolition du discernement » du suspect au moment des faits. Une décision qui compromet la possibilité de voir l’individu présenté à la justice dans le carde d’un procès d’assises.

Le soir des faits, Kobili Traoré s’était introduit dans l’appartement de sa voisine, Sarah Halimi, au troisième étage d’un HLM de Belleville. Aux cris d’ »Allah Akbar« , entrecoupés d’insultes et de versets du Coran, ce jeune musulman l’avait rouée de coups avant de la précipiter dans la cour. La victime n’avait pas survécu à ses blessures.

Après plusieurs mois de bras de fer, le caractère antisémite du meurtre avait été retenu en février dernier par la juge d’instruction en charge du dossier. Pour autant, deux experts psychiatres avaient déjà conclu que le meurtrier présumé ne devrait pas être jugé.

La troisième expertise réalisée récemment affirme que le suspect ne souffre pas de maladie mentale mais qu’il a été pris d’une « bouffée délirante aiguë d’origine exotoxique« . « C’est une conclusion (pour cette troisième expertise, NDLR) très curieuse. On nous dit qu’il n’a aucune maladie mentale et qu’il n’a connu qu’une bouffée délirante qu’au moment des faits« , s’est étonnée Me Caroline Toby, avocate des trois enfants de Sarah Halimi.

Cette dernière expertise pourrait pousser la juge d’instruction à ordonner un non-lieu. Kobili Traoré pourrait cependant passer de longues années en centre psychiatrique, cette option est souvent dénoncée par les familles des victimes, privées des explications que peuvent apporter un procès et confrontées à l’idée que personne n’est « responsable » de la mort de leurs proches.

« Comme les enfants et la famille de Sarah Halimi, nous attendions ce procès pour que justice leur soit rendue et pour que l’antisémitisme qui tue en France aujourd’hui soit aussi sur le banc des accusés« , a réagi le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) dans un communiqué, souhaitant que soit laissée à un « jury populaire » d’assises « la possibilité de trancher le débat d’experts« .

antisemitism.org.il

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