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Le cri de Sodome et Gomorrhe ! déc 29, 2014. Quand la bassesse règne à ce point, le monde s’écroule!

By 29 décembre 2014Lève-toi !

Le cri de Sodome et Gomorrhe !


Le cri de Sodome et Gomorrhe !

Article dédié à la mémoire de

« Mamie Loto », victime de juges iniques.

Morte de chagrin, très symboliquement le soir de Noël, Yvette Bert a été assassinée par la « justice » d’une « civilisation » qui a perdu tout droit de continuer à exister telle qu’elle est actuellement ! Ayant voulu aider les démunis, elle avait organisé quelques loteries dont elle rétrocédait aux miséreux tous les bénéfices, se contentant pour elle-même de vivre sur sa seule petite pension de 650 Euros mensuels. Les hommes de robe, chargés de défendre « l’ordre établi » – et aussi le intérêts financiers d’une mafia étatique qui fait miroiter, aux gogos que nous sommes, l’appât d’un gain dont elle seule profite – l’ont condamnée à six mois de prison, assortis d’une amende astronomique de 135.000 Euros, pour « organisation de loteries prohibées, abus de confiance et d’infraction fiscale ». Frappée du sceau de l’infamie par décision judiciaire, cette honnête quasi-octogénaire a préféré mourir !

Je sais ! Mes cris de rage, d’indignation, ma révolte, mes larmes de tristesse face à ce « fait divers », n’y changeront rien et certains mêmes se demanderont ce que vient faire un tel « papier » dans Europe-Israël… qui se bat généralement contre d’autres scélératesses occidentales visant, elles, les Juifs et l’Etat d’Israël. Pourtant, si nous regardons bien la Torah, la Paracha Vayéra traite précisément du cas de cette Juste des nations et du châtiment que Hachem réserve à ces sociétés sodomites faisant de la cupidité, de l’égoïsme, leur règle de vie.

« Sodomites » ? Oh! Il ne s’agit pas d’une expression dénaturée visant uniquement une « abomination » (C’est la dénomination descriptive employée dans Vaykra / Lévitique XVIII, 22… n’en déplaise à ceux qui font étalage de cette pratique et à ceux qui  se font les avocats du très moderniste « politiquement correct » !) mais bien d’un mot englobant tous les crimes dont se rendirent coupables les habitants des quatre villes jadis détruites (Sodome, Gomorrhe, Adma, Tzevouyim). Car, justement, l’histoire de « Mamie Loto » est le type même de la vilenie qui déclencha finalement la colère divine.

C’est ce que nous explique le Talmud (Sanhédrine 109b) : « Il y avait là-bas une jeune fille qui retirait, pour le donner à un pauvre, le pain qu’elle avait caché dans la cruche (avec laquelle elle allait puiser de l’eau). La chose s’est sue. Ils l’ont enduite de miel et l’ont mise sur le dessus d’un mur. Et les abeilles sont venues et l’ont dévorée. (NDLR : la mise à mort consistait à enduire la victime de miel puis à caillasser les ruches adjacentes.) C’est ce que veut dire le texte :  Et Hachem dit : Le cri de (Ribah, la jeune fille de) Sodome et de Gomorrhe est vraiment grand…». Eh, oui ! Comme pour Ribah, victime de sa bonté, Yvette est morte suite aux paroles mielleuses dont le Procureur a enduit son réquisitoire, chaque mot du verdict la blessant ensuite comme sous le dard de feu de milliers d’abeilles, et son cri d’agonie ne peut qu’avoir ému le Ciel.

Le parallélisme avec notre situation sociétale actuelle ne s’arrête pourtant pas là seulement ! Ainsi que le décrivent nos Sages (Sanhédrine 109a),  il nous faut d’abord savoir que les gens de cette contrée vivaient dans l’opulence, leur territoire produisant saphir et poudre d’or. « L’oiseau de proie n’en connaissait pas le chemin et l’œil du vautour ne l’avait jamais aperçue. Les bêtes fauves n’y avaient point marché, le lion n’y est pas passé. » Bref ! Une  dolce vitacomme nous l’avons connue lors des « Trente Glorieuses ». Pour garder leurs fortunes, ils créèrent alors une législation ubuesque à laquelle, par biens des côtés, les nôtres commencent à ressembler.

Des exemples ? « Celui qui prenait le bac pour traverser devait donner un  zouz (au passeur), celui qui ne prenait pas le bac (mais faisait le détour par un chemin de terre) devait lui donner deux zouz » (Sanhédrine 109b)… comme, à l’époque actuelle, politiciens, apparatchiks, patrons de multinationales, d’entreprises paraétatiques et autres parasites se paient plantureusement sur « le contribuable » alors que, quand celui-ci veut vivre de son honnête travail, devenir indépendant, il est taxé à mort ; « Quand un homme avait blessé quelqu’un, on disait à ce dernier : donne-lui un salaire pour t’avoir fait une saignée » (ibid)… nos quotidiens regorgent d’exemples de cette sorte où, par décision de « justice », la victime devient « coupable » au profit de l’accusé ; « Il y avait un lit où ils couchaient les gens de passage. Si ces derniers était trop longs, ils leur coupaient (les pieds). S’ils étaient trop courts, ils leur étiraient (les membres jusqu’à les arracher) » (ibid)… quelle belle métaphore du « politiquement correct », Zemmour peut en témoigner !

Moins évident : « Quand un pauvre arrivait chez eux, ils lui donnait chacun un dinar sur lequel chacun avait inscrit son nom, mais du pain on ne lui en donnait point. Et quand il était mort (de faim), chacun venait et reprenait son dinar » (ibid)… ne pourrait-on comparer cela avec cette publicité omniprésente incitant à la surconsommation de biens non nécessaires (I-Phones, TV à écran plat, voitures de luxe, meubles de style…) que l’huissier vient vous reprendre pour vous être surendettés ? Et si vous êtes moyennement riches « ils jetaient leur dévolu sur les gens fortunés, ils leur confiaient en dépôt (un flacon de) parfum que ces dernier déposaient (pour l’enfermer) dans leur trésor. Et le soir ils revenaient et retrouvaient à la trace le parfum, comme ferait un chien (…) Ils venaient et entraient par effraction et emportaient l’argent » (Sanhédrine 109a)… c’est ce que le fisc – qui a accès à vos comptes et a même droit de regard sur vos « cartes de fidélité » des grandes surfaces – nomme « signes extérieurs de richesse » et/ou ce que certains « petits porteurs » d’actions bancaires ont dernièrement expérimentés.

Comme pour Sodome, nous sommes maintenant à la croisée des chemins ! Il nous faut balayer ces puissances malignes d’Esav qui nous dictent une nouvelle Loi de la Jungle (où nous ne sommes que vermisseau face aux hyènes), entamer un renouveau ou disparaître victimes de nos propre turpitudes… car on peut être complices par son silence. Dans l’attente, les sangs de Yvette Bert – et de tant d’autres innocents injustement condamnés – crient au Ciel pour réclamer « Justice ! »

Reproduction autorisé avec la mention suivante:

© Yéh’ezkel Ben Avraham  pour Europe Israël

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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