Un dirigeant du groupe terroriste a averti qu’en l’absence d’un accord, les violences risquaient de s’intensifier pendant le mois sacré du Ramadan
Selon des sources proches du dossier, le Qatar aurait menacé d’expulser les dirigeants du Hamas présents sur son territoire si ces derniers ne parvenaient pas à convaincre la direction du groupe à Gaza d’accepter un accord d’échange de prisonniers. Cette information, rapportée par le Wall Street Journal, a été démentie par Husam Badran, haut responsable du Hamas basé à Doha.
M. Badran a toutefois averti qu’en l’absence d’un accord, les violences risquaient de s’intensifier pendant le mois sacré du Ramadan, qui doit débuter cette semaine. “Nous sommes les plus désireux de mettre fin à cette guerre”, a-t-il déclaré, tout en précisant les conditions posées par le Hamas pour un accord, notamment un cessez-le-feu permanent et le retrait des troupes israéliennes de Gaza.
De son côté, Israël souhaite une trêve plus limitée et entend poursuivre son offensive pour éliminer le groupe terroriste et libérer tous les otages. M. Badran a imputé l’absence d’avancée dans les pourparlers au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le qualifiant de “personne la plus dangereuse pour la stabilité de cette région” et l'”attiseur de feu”. Le bureau politique du Hamas, dont son chef Ismail Haniyeh, est actuellement basé au Qatar. Les négociations se poursuivent pour tenter de parvenir à un accord avant l’escalade redoutée des violences pendant le Ramadan.