Exercice militaire “Juniper Cobra” avec des soldats américains et israéliensCapture d’écran/ i24NEWS
Les Etats-Unis et Israël prévoient d’attaquer bientôt des cibles en Syrie, a rapporté samedi le journal koweïtien Al-Jarida.
Le journal, citant des sources américaines, a révélé que l’échec de la mission du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Téhéran “conduira à des conséquences désastreuses”, non seulement pour l’avenir de l’accord nucléaire des puissances mondiales avec l’Iran, mais aussi dans l’arène politico-militaire de plusieurs pays du Moyen-Orient.
“L’initiative française” a été présentée par le ministre français des Affaires étrangères en Iran et des discussions ont porté sur le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le président Donald Trump qui se sont rencontrés la semaine dernière à Washington.
Le quotidien rapporte que les parties ont discuté d’un plan israélien “similaire et élargi”, présenté à M.Trump par M. Netanyahou, puis discuté avec le responsable américain du Conseil de la sécurité nationale dirigé par le ministre de la Défense Jim Mattis, le conseiller à la sécurité nationale Herbert Makmstr ainsi qu’avec le directeur de la CIA Mike Pompeo.
Dans le cadre des discussions, un plan militaire global a été évoqué contre les activités iraniennes notamment en Irak, en Syrie et au Liban.
M. Netanyahou aurait présenté à Washington l’état de la présence militaire russe en Syrie, Moscou ayant atteint une impasse politique dans le pays.
Selon Netanyahou, sa capacité à empêcher une grande frappe militaire israélienne contre l’Iran est devenue minime.
Trump a confirmé une réponse à l’attaque chimique d’Assad
Israël a exprimé sa volonté d’aider à “rompre le lien entre Téhéran, Bagdad, Damas et Beyrouth” et l’Etat hébreu empêchera les milices iraniennes d’atteindre les points frontaliers entre l’Irak, la Syrie et la Jordanie, indique Al-Jarida.
En parallèle, les sources militaires américaines ont rapporté que le Pentagone a mis fin aux évaluations de la situation militaire présentée au président américain pour répondre à l’attaque chimique menée par le régime syrien dans la Ghouta ou d’autres régions en Syrie.
Des Syriens au milieu des destructions dans la localité de Saqba, dans l’enclave rebelle de la Ghouta orientale, bombardée par le régime syrien, le 9 mars 2018 ABDULMONAM EASSA (AFP)
Bien qu’aucun lien n’existe entre une présumée attaque israélo-américaine et la réaction de l’attaque chimique du régime, les sources ont souligné que M. Trump a confirmé une potentielle attaque qui pourrait faire partie de celle planifiée par Israël contre les bases iraniennes en Syrie.
Il est fortement possible que le Liban fasse partie de cette attaque si le Hezbollah essaye de lui résister.
Malgré les avertissements de Washington, Paris et Londres ont menacé d’attaquer le régime d’Assad en cas d’utilisation d’armes chimiques.
Le régime d’Assad rejette les accusations portées contre lui.
Les médias syriens ont également signalé ces derniers jours qu’il est envisageable que les milices armées utilisent des armes chimiques pour accélérer la réaction des pouvoirs.
Les médias arabes ont souligné la récente décision d’étendre l’exercice militaire entre les armées israélienne et américaine, et selon leurs estimations, les deux Etats manoeuvrent pour attaquer la Syrie.
2.500 soldats américains sont actuellement déployés aux côtés de 2000 soldats israéliens dans le cadre d’un exercice militaire conjoint nommé “Juniper Cobra” qui durera jusqu’au 15 m
