Skip to main content

Les fiascos en série d’Abbas  

By 2 janvier 2015Etz Be Tzion

jeudi 1er janvier 2015, par Rejet Du Rejectionnisme Palestinien

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a rejeté, mardi 30 décembre 2014, la résolution franco-jordano-palestinienne exigeant qu’Israël se retire de tous les territoires disputés dans moins de 3 ans.

Cette motion a échoué à une voix près, nécessitant un minimum de 9 votes pour, au Conseil, confirmant ainsi le rapport de Debkafile préalable à ce scrutin. Les Etats-Unis et l’Australie ont voté contre ; la Russie, la Chine, la France, l’Argentine, le Tchad, le Chili, la Jordanie et le Luxembourg ont voté en faveur de cette résolution et la Grande-Bretagne, la Lithuanie, le Nigéria, la Corée du Sud et le Rwanda se sont abstenus. Ce document appelait à un retrait total d’Israël de « tous les territoires occupé » (selon son intitulé, NDLR), pour la fin 2017 et à l’établissement d’un accord de paix complet au forceps, car devant être atteint en moins d’un an. Il appelait aussi à de nouvelles négociations, devant avoir lieu en se fondant sur les lignes territoriales qui subsistaient avant la guerre des Six Jours de 1967, en Judée-Samarie, l’Est de Jérusalem etla Bande de Gaza.

Cette résolution était proposée par la Jordanie, après son approbation par les 22 Etats arabes et l’Autorité Palestinienne.

A l’issue du vote, la délégation palestinienne s’est prétendue surprise par l’abstention du Nigéria. Cependant, il ne s’agissait que d’un prétexte. Le Nigéria s’est laissé persuader, il y a quelques temps déjà, par les Etats-Unis et Israël, de ne pas soutenir cette résolution. Effectivement, peu de temps avant ce vote, le Premier Ministre israélien s’est entretenu par téléphone avec les dirigeants du Nigéria et du Rwanda.

Cet échec du vote est, aussi, un sérieux revers pour les politiciens qui postulent contre le Likoud, dans la campagne électorale générale du 17 mars. Ils maintiennent sans relâche que Netanyahu a entraîné Israël vers un isolement international et qu’il a perdu toute capacité, y compris de s’assurer du veto américain contre toute résolution hostile au Conseil de Sécurité.

Ses détracteurs les plus en vue, à ce sujet, sont les deux dirirgeants du Parti Travailliste, Yitzhak Herzog et Tzipi Livni, le chef du parti de l’Avenir, Yaïr Lapid et le patron d’Yisrael Beitenu,Avigdor Lieberman, alors même qu’il occupait le poste de Ministre des Affaires étrangères, dans le gouvernement Netanyahu.

En fait, il s’est avéré, avant le vote de la nuit de marsi, que les Etats-Unis étaient tout-à-fait prêts à mettre leur veto sur la table, si la motion d’Abbas réussissait à obtenir les 9 votes requis. L’Ambassadrice américaine à l’ONU, Samantha Fox avait vertement réprimandé les Palestiniens à cause de cette démarche, « parce que… la paix doit survenir de compromis douloureux qui ne s’obtiennent qu’à la table des négociations », disait-elle.

Les Palestiniens pourraient ne guère faire mieux, s’ils soumettent à nouveau leur résolution au conseil de Sécurité, après janvier 2015,dans l’espoir de recevoir un accueil plus favorable, du fait de la nouvelle configuration du Conseil. Ils risquent, en effet, d’être confrontés à une nouvelle surprise, émanant, cette fois, de l’Inde. Les sources diplomatiques de Debkafile rapportent que le Premier Ministre Narendra Modi considère, soit de s’abstenir, voire même de s’opposer à la motion d’Abbas, rpovoquant alors un choc pour les Palestiniens, qui ont toujours compté sur l’Inde, en tant que membre pilote du bloc des nations non-alignées, agissant automatiquement comme la colonne vertébrale de leur soutien au sein de cet organisme international.

Le revirement de l’Inde pourrait représenter un nouvel exploit diplomatique, pour le gouvernement Netanyahu et faire la démonstration de la véritable force d’Israël en Asie et au Moyen-Orient.

Le vote de la France en faveur de la résolution palestinien ne constitue aucunement une surprise. Paris se veut le fer de lance de la posture systématiquement anti-israélienne de l’Europe, dans le but de renforcer ses liens militaires avec les nations du Golfe Persique et son clientélisme musulman à domicile.

Directement après leur fiasco à New York, les Palestiniens ont annoncé que leurs dirigeants vont se rencontrer à Ramallah le lendemain et décider de leurs prochaines mesures. Abbas propose de candidater immédiatement pour rejoindre le Traité de Rome et faire progresser leur tentative en tant qu’Etat accrédité. L’une de leurs premières actions devrait être de poursuivre des Israéliens pour crime de guerre à la Cour Pénale Internationale de La Haye.

Des responsables américains à Washington ont souligné, bien avant ce vote du Conseil de Sécurité, qu’il est peu probable que les Palestiniens puissent aller bien loin dans leurs poursuites judiciaires. La position du Tribunal reste ambiguë : il n’est pas reconnu par les Etats-Unis, Israël, la Russie, l’Inde ni la Chine et il n’a mené guère plus de 21 procès en plusieurs décennies d’existence. Jusqu’à présent, la Cour a évité ou rejeté les dossiers contre des dirigeants nationaux responsables des pires crimes de haine, et ayant provoqué la mort de centaines de milliers de civils, comme la Syrie de Bachar al Assad.

Même si la Cour acceptait le dossier soumis par les Palestiniens, ils ouvriraient ainsi eux-mêmes la porte à des poursuites en série pour le nombre incaculable de Palestiniens responsables de dizaines d’années de terrorisme et d’autres crimes contre l’humanité. Des dossiers attendent déjà Abbas et Mesha’al à la CPI, présentés par des organisations de défense des victimes du terrorisme, comme Shurat Hadin.

DEBKAfile Reportage spécial 31 décembre 2014, 9:24 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

coolamnews.com

 

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »