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Les noms des nazillons du cimetière de Sarre-Union – Sont-ils aussi derrière l’incendie du chalet juif dont personne n’a parlé ? Observez le regard et les signes satanistes des mains sur la photo…

By 26 février 2015Lève-toi !

Publié le : 26 février 2015

Exclusif JSSNews: Comment se nomment ces jeunes alsaciens qui ont détruit la quasi-totalité d’un cimetière en raison de la religion des morts ? Comment s’appellent ces Sarre-Unionais qui, tout en pissant sur des tombes, faisaient des saluts hitlériens en criant « Seig Heil » et « Heil Hitler » ?

Il manque encore un nom, mais d’ores et déjà voici les 4 premiers coupables de ce terrible crime antisémite:

  1. Gaston Schmidt
  2. René Collard
  3. Pierre Bender (le leader)
  4. Arnaud Massonneau

Pierre Bender

D’ailleurs, plus encore que le cimetière, une question se pose: est-ce que ces délinquants antisémites sont aussi derrière l’incendie d’un chalet appartenant à une famille juive locale… Un chalet incendié volontairement le même jour que la destruction des tombes… Un chalet brûlé, incendié, détruit, sans que la police ne veuille ouvrir l’enquête !

Voici d’ailleurs une lettre envoyée par le propriétaire du chalet à la presse française:

LETTRE OUVERTE A MARION VAN RENTERGHEM, journaliste au Monde

Madame Marion Van Renterghem
Habitant de Sarre-Union, j’ai lu avec beaucoup de plaisir votre article relatif à l’affaire du cimetière juif de Sarre-Union. Je tenais à vous transmettre l’une ou l’autre information supplémentaire, peut-être utiles à votre investigation : La communauté juive de Sarre-Union compte en réalité davantage que 3 membres. Ma femme et mes quatre enfants en bas-âge sont également juifs. Comme ma femme est new-yorkaise (ashkénaze russe), donc non issue du judaïsme local, ils n’ont sans doute pas été comptabilisés parmi les membres officiels de la communauté.

Or, notre chalet au bord de l’étang familial, construit il y a presque une trentaine d’années par mon grand-père, un protestant originaire du coin, a été vandalisé, incendié, puis réduit au cendre le soir même de la profanation du cimetière. Ce chalet ne se situe qu’à deux kilomètres de Sarre-Union, sur le territoire communal, à un endroit isolé et dissimulé de la route par une rangée de sapins. Curieusement, ces faits ne sont jamais parus dans la presse, ce qui est sans doute imputable à certaines lacunes dans le travail d’enquête initialement réalisé par la gendarmerie.

Avant l'incendie

Le chalet brûlé ©Facebook

Le chalet brûlé ©Facebook

Quelle est donc la probabilité pour que deux groupes différents de vandales sévissent le même jour dans la même commune (nous sommes dans une campagne relativement paisible) ?

Le leader du groupe avait d’ailleurs, par sms, partagé son intention de visiter des « lieux abandonnés ».

Et, deuxième question, quelle est la probabilité pour que ces deux lieux soient en relation avec le judaïsme local ? La gendarmerie « n’établit pour l’instant aucun lien ».

On ne peut pourtant que constater que le petit groupe, au départ, n’avait pas non plus avoué le caractère antisémite de leurs actes, ce qui paraît bien malicieux pour des jeunes de cet âge, car cela écarte les circonstances aggravantes. Hier, un gendarme de Sarre-Union, alors que je portais plainte pour « menace à caractère raciste » (la seule inculpation pénale qui correspond à peu près aux faits), m’a rapporté qu’à sa connaissance, les jeunes n’avaient pas été interrogés sur la question lors de la garde à vue. J’avais pourtant porter plainte dès lundi, pour « incendie volontaire », au moment même où les auteurs du saccage du cimetière venaient de se rendre à la gendarmerie. Je n’avais pas manqué de préciser le caractère éventuellement antisémite de l’incendie, précisé dans le texte de la plainte, mais le gendarme en poste m’avait répliqué qu’il s’agit simplement de « nuddles » (en alsacien, des « nouilles », soit des jeunes idiots).

PV1

PV2

 

Enfin, la mairie de Sarre-Union se présente avec beaucoup d’angélisme. Une anecdote parmi d’autres : la mairie n’a pas manqué de laisser traîner pendant plusieurs mois, en 2013-2014, plusieurs gros tags situés près des écoles, dans des rues passantes, qui ne disaient pas autre chose que « mort aux gitans ». A l’époque, j’étais passé, ainsi que ma femme, à plusieurs moments à la Mairie en vue d’obtenir leur suppression. Rien n’a pourtant été fait. Ce qui m’a amené à contacter la préfecture. J’ai pu obtenir sa Secrétaire générale, qui m’a dit qu’il s’agissait certes d’incitation à la haine raciale, et qu’elle allait voir ce qu’elle pouvait faire, mais qu’il s’agit peut-être de « circonstances locales » (une exception en droit administratif qui laisse le pouvoir de police administrative au maire). Aucune suite n’a été donnée. Il a fallu attendre la tenue des élections municipales en 2014 pour que les tags en question soient effacés.

Comment dès lors tomber sous le coup de l’étonnement lorsque que des jeunes, issus de milieux favorisés, l’un d’entre eux est fils d’un membre du conseil municipal, se mettent à commettre des actes racistes ? Peut-être se sentaient-ils dans l’impunité. Vous pourrez constater, dans les photos, des ressemblances dans le mode opératoire (il est vrai que le vandalisme peut sembler le même partout),

En vous remerciant d’avance pour toute votre attention, Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les plus cordiaux,

Michaël Muller-Lavina, Docteur en droit public, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
P.S. Vous pouvez aussi accéder à l’une de mes interventions sur France 3 Alsace

Par Valériane de Chardonnay ; avec A. B. – JSSNews

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