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Les terroristes de demain sont-ils parmi les manifestants d’aujourd’hui ? (Avec la photo de certains de leurs influenceurs fondamentaux)

By 18 mai 2024AVERTISSEMENT
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 18 MAI 2024

Une grosse manifestation anti-israélienne a traversé Amsterdam, aux Pays-Bas. Certains manifestants portaient des bandeaux du Hamas, organisation classée terroriste par l’UE.

Des manifestants soi-disant pacifiques, dont les slogans antisémites appellent à la violence contre la communauté juive, portent des bandeaux du Hamas. La police a reçu instruction de regarder ailleurs et de ne rien faire. Pourtant, une recherche britannique montre qu’environ 35 % des terroristes britanniques condamnés ont suivi des études supérieures.1

Pourtant, les étudiants qui ont organisé des émeutes à l’université d’Amsterdam pour soutenir les terroristes du Hamas aujourd’hui peuvent être de futurs terroristes. Après tout, certains des plus grands responsables terroristes ont étudié dans les meilleures universités du monde, où ils ont également mené des manifestations contre Israël.

Un jeune affiche un symbole du Hamas sur son téléphone lors d’une manifestation à l’université de Columbia, aux Etats-Unis.

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  • Umar Farouk Abdulmutallab, qui a tenté de détruire un avion de ligne à destination de Detroit le jour de Noël 2009, était étudiant à l’University College London (UCL). Une enquête a démontré qu’il avait activement cherché à populariser ses opinions parmi ses camarades étudiants2.

    La société islamique du campus, dont Abdulmutallab était le président en 2006-2007, a régulièrement invité des orateurs salafistes et islamistes.

  • Un autre diplômé d’une université britannique, Taimour Abdulwahab al-Abdaly, est mort en décembre 2010 alors qu’il tentait de commettre un attentat à la bombe à Stockholm. Il était étudiant à l’université de Bedfordshire de 2001 à 2004, où il obtint un diplôme en thérapie sportive.

    Il avait tenté de recruter d’autres personnes et de prêcher des idées purement islamistes dans une mosquée de Luton en 2007.

  • Omar Saeed Sheikh, un musulman britannique issu d’un riche milieu pakistanais, était étudiant à la London School of Economics (LSE). En 2002, Sheikh a été reconnu coupable d’avoir dirigé l’enlèvement et la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl au Pakistan, “pour venger le meurtre de l’enfant Al Dura” par les soldats israéliens – ce qui s’est avéré être un faux reportage fabriqué par le journaliste communiste français Charles Enderlin et diffusé par France 2.
  • Omar Khan Sharif, ancien étudiant de l’université King’s College de Londres, a participé à un attentat suicide à Tel-Aviv. Sharif aurait été poussé à la violence par la rhétorique du Hizb al-Tahir (HT), un groupe islamiste radical, mais ostensiblement non violent.
  • La tentative d’attentat à la voiture piégée dans le centre de Londres et à l’aéroport de Glasgow en 2007 a été menée par Kafeel Ahmed, qui avait étudié l’ingénierie dans plusieurs universités britanniques, dont l’université Queen’s de Belfast.
  • L’un des chefs du complot de 2006 visant à utiliser des explosifs liquides pour faire exploser des avions de ligne transatlantiques était Abdulla Ahmed Ali, diplômé de la City University de Londres, dont il avait été le président de l’ISoc, la société islamique du campus.
  • Waheed Zaman, diplômé de la London Metropolitan University, faisait partie de la même opération terroriste.
  • Mohammed Siddique Khan et Shehzad Tanweer, les deux responsables des attentats à la bombe du 7 juillet 2005 à Londres, avaient tous deux fréquenté la Leeds Metropolitan University.

La présence de forces de radicalisation sur les campus universitaires est évidente. Ce qui l’est moins, c’est de savoir si des mesures sont prises pour la combattre. Quand le ver est dans le fruit, mais que le fruit, c’est votre pays, vous ne jetez pas le fruit.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. Robin Simcox, Hannah Stuart et Houriya Ahmed, Islamist Terrorism : The British Connections (Londres : The Center for Social Cohesion, 2010), p. 329. ↩︎
  2. https://www.ucl.ac.uk/caldicott-enquiry/caldicottreport.pdf ↩︎

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