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Lettre ouverte à Netanyahu…

By 22 juin 2014Etz Be Tzion

Netanyahu : M. le Premier ministre, de grâce, allez jusqu’à la victoire


Netanyahu : M. le Premier ministre, de grâce, allez jusqu’à la victoireMonsieur le Premier ministre,

Je sais que vous n’apprécierez pas au premier regard tournure de cette lettre. Quand Israël se retrouve en pleine opération militaire en raison de la turpitude de ses ennemis et du péril qu’ils représentent, nous nous devons d’être solidaires, de serrer les coudes et de marcher comme un seul homme en direction de la réussite, avec l’aide de D.

Et nous n’avons pas à venir dans ces moments durs critiquer le gouvernement qui agit en principe lui aussi à l’unisson avec le pays. Mais ne vous inquiétez pas là-dessus, car je vous approuve dans l’effort national que vous dirigez, et viens au contraire vous encourager à aller jusqu’au bout.

Vous affirmez que les kidnappeurs sont concrètement des membres du mouvement terroriste Hamas. C’est fort probable. Je ne conteste pas votre affirmation. Ce qui me fait littéralement trembler, c’est qu’à partir de cette hypothèse, ou certitude, vous sembler dédouaner, blanchir et innocenter totalement le sieur Mahmoud Abbas, au moment même où vous lui demandez de vous aider à ramener les étudiants enlevés.

Or, ces ravisseurs, avant d’être membres du Hamas ou de quelque organisation criminelle que ce soit, sont des individus qui ont perpétré leur forfait en profitant de tous les avantages que leur garantit l’occupation de l’autorité de ce même Abbas établie sur une partie impressionnante   la région centrale de la terre d’Israël. Ce même Abbas est de facto par conséquent directement responsable de tout ce qui se produit à partir de et sur le sol qu’il contrôle, en tant que successeur du terroriste Arafat, bénéficiaire sanguinaire des déplorables accords d’Oslo.

Qu’attendez-vous donc pour lever cette immunité démentielle dont profite le criminel Abbas? Vous n’avez eu de cesse de tergiverser pendant des années en optant pour la patience et en affirmant dans presque tous vos discours qu’Abbas devait choisir entre le chemin de la paix ou celui de la guerre, et vous avez expliqué que s’il lorgnait sur le Hamas, il ne prouvait pas ainsi qu’il optait pour la paix. Lors de son accord avec le Hamas, vous vous êtes enfin décidé à reconnaître vous-même de quoi il en retournait et avez affirmé qu’Abbas avait choisi en s’unissant au Hamas le camp de la guerre. Alors pourquoi donc continuez-vous à ne pas prendre le taureau par les cornes?

Déjà, lors de votre premier mandat, vous avez été élu parce qu’Israël avait compris la supercherie meurtrière et génocidaire des accords d’Oslo. Et pourtant, vingt ans après, vous continuez à ne pas vous démarquer de l’optique dangereuse et catastrophique des politiciens qui cachent sous le qualificatif de modérés leur mollesse et leur incompétence à relever le défi de la véritable défense d’Israël, et à assumer sans faire de quartiers une guerre contre un ennemi traître et meurtrier pour parvenir à paix véritable pour nos citoyens.

Auriez-vous oublié qu’à chaque attentat qui transformait en fours crématoires les autobus israéliens, le responsable Arafat était d’emblée mis hors de cause par le leadership israélien? A chaque attentat, quand les vies de Juifs innocents confiants en leurs institutions gouvernementales étaient fauchées par dizaines, on nous désinformait en alléguant qu’Arafat voulait la paix, et que c’étaient des ennemis incontrôlables qui voulaient le discréditer et qui se faisaient exploser au milieu du paisible peuple d’Israël.

La réalité crue a montré que plus le pouvoir israélien se montrait empathique et condescendant envers l’Olp, plus les horribles massacres se multipliaient. Il aura fallu attendre l’opération Rempart pour mettre un terme à ce cauchemar inconcevable où des Juifs se faisaient massacrer dans les transports ou dans les cafés, à chaque coin de rue, déchiquetés et brûlés, non pas en Ukraine il y a deux-cents ans ou en Allemagne et Pologne il y a soixante-dix ans, mais en plein Etat d’Israël. Ce fut cette même opération qui établit clairement le lien corrupteur entre le criminel de Ramallah et les familles des terroristes qui faisaient de leurs propres rejetons des bombes meurtrières contre de l’argent.

Vingt ans après, vous refusez encore de vous rendre à l’évidence. Votre demande d’aide à Abbas l’innocente, comme votre ancien prédécesseur innocentait Arafat, et il a immédiatement saisi la perche que vous lui avez tendue pour arranger la situation à son avantage et en profiter pour se poser en victime qui subirait par ricochet les conséquences des agissements criminels et insensés de forces occultes qu’il ne contrôle pas et qui lui porteraient préjudice. Or, ce ricochet, il se trouve que c’est nous!

En tendant cette perche à Abbas, non seulement vous vous tirez dans le pied en vous empêchant de rechercher nos innocents dont nous sommes sans nouvelles depuis une semaine, mais vous allez une fois encore faire pencher l’opinion internationale en faveur des terroristes : et parce que vous demandez à Abbas de vous aider, l’opinion mondiale va commencer à le considérer comme votre victime.

Une démarche plus judicieuse mais aussi plus courageuse consisterait non seulement à poursuivre le Hamas comme vous le faîtes, mais à faire endosser l’entière responsabilité de cette tragédie sur les épaules d’Abbas, en lui imposant un ultimatum, et en l’arrêtant physiquement, lui ainsi que ses proches, s’il ne vous ramène pas les enfants dans un délai qu’il vous reste à fixer. Il vous faut juste rectifier le tir : vous ne lui avez demandé de vous aider que par euphémisme, et votre intention a consisté bien sûr à exiger la libération des otages kidnappés sous sa tutelle et du sang desquels il est entièrement responsable.

Cette pression que le monde entier approuvera, sur le criminel du Fatah et ses hommes de main les plus proches, a des chances de déboucher sur la restitution des enfants kidnappés. Et si une telle mesure, qui ne viendra pas seule, n’aboutit pas rapidement, alors il faudra envisager avec détermination la fin des activités de tout pouvoir terroriste étranger sur notre terre d’Israël, et encourager le départ de notre région des populations hostiles, plus haineuses envers les Juifs que tous les antisémites et néonazis d’Europe réunis.

Une attitude saine d’un Juif guéri de l’exil lui interdit de considérer qu’expulser des Juifs de chez eux soit normal. Il ne cautionne pas l’expulsion des Juifs de Gaza, n’empêche pas les Juifs de construire et de s’étendre géographiquement dans la première ville de leur nation, y compris dans des maisons acquises en toute légalité, et il lui semble impensable qu’un gouvernement juif détruise au petit matin d’un froid hiver des maisons à Migron. Par contre, une mentalité propre à l’exil, profondément ancrée dans l’inconscient et le conscient de quelqu’un qui ne finit pas de ne pas en guérir, poussera à laisser les ennemis d’Israël manger toutes les collines de Sichem à Hébron en passant par Jérusalem, construire des villas, des palais et des immeubles à n’en plus finir et à fermer les yeux sur cette conquête agressive et immobilière de notre terre. Un esprit libéré de l’exil ne se dira plus que les Juifs doivent partir, là où ça barde pour eux, mais que le temps est largement venu pour que les antijuifs s’en aillent, ne fût-ce que d’un seul lieu dans le monde : la Palestine israélienne…

Quant aux suspects appréhendés depuis le début de l’opération Chouvou Ahim, s’ils ne parlent pas, et si personne n’a révélé les liens du réseau terroriste et encore moins le lieu de rétention de nos jeunes gens qui doivent être en ce moment victimes de mauvais traitement et de tortures, s’ils n’ont pas déjà été assassinés, c’est que vous n’employez pas les moyens qui s’imposent pour les obliger à parler. Leur éteindre la télévision serait-il le meilleur moyen? Mais vous rendez-vous compte du ridicule que cela représente? Que nous sommes la risée des nations? La seule peur qui les motive, c’est celle de se faire assassiner par leurs propres frères si jamais ils se mettent à révéler le moindre indice qui nous permettrait de libérer les otages.

De véritables mesures, outre le procès d’Abbas et de tous ses complices dont le retard indéfini qu’en a pris l’ouverture compte pour beaucoup dans cette dérision de notre peuple, notre Etat et notre armée, ne se limitent pas à ce que vous menez avec détermination depuis une semaine. Tant que les terroristes ne trembleront pas de peur, ils continueront à se moquer du peuple juif. Il est vrai que la politique de libération en masse d’assassins, la levée des barrages, etc., qui sévit depuis quelques années a certainement largement contribué à cette situation où des gens qui détestent les Juifs peuvent en attraper comme il leur chante.

A quoi sert cette force de Tsahal si on ne s’en sert pas? Châtiez nos ennemis, vous en avez le pouvoir, sans peur et sans hésiter, le peuple est à fond avec vous pour retrouver les enfants juifs capturés uniquement parce qu’ils sont juifs. Et pour ce qui est du pouvoir de la Cour (où en sont vos démarches pour l’empêcher d’entraver le pouvoir du peuple?), elle risque de se rendre encore plus impopulaire si elle se met à défendre le Hamas si elle s’oppose à des moyens mis en œuvre pour le mettre hors d’état de nuire, alors qu’elle ne peut rien faire pour nos jeunes en captivité chez des bourreaux de la pire espèce. Le peuple est avec vous, alors soyez avec le peuple. Vous pouvez réparer toutes les erreurs, soyez-en heureux et motivé, vous êtes encore au pouvoir. Il ne servira à rien quand vous quitterez la politique de vous enfermer rongé par le remord.

En vous souhaitant de réussir dans cette éprouvante besogne, et en espérant un retournement pour le bien, le retour de nos adolescents, la sécurité pour tous les Juifs qui risquent sans une fermeté à toute épreuve de se retrouver dans des situations semblables, D. préserve! Et que s’approche la chute et la fuite de nos ennemis. Seulement, nous ne voulons plus pleurer, mais nous battre ; et pour nous battre, nous avons l’Etat d’Israël à qui D. donne la force de vaincre. Et c’est vous aujourd’hui, M. le Premier ministre, qui en tenez les commandes.

Cheiplou oyvénou tahat raglénou.

Yéochoua Sultan – rédaction israël-flash



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  • Rivka dit :

    Prions pour que notre premier ministre ait l’humilité et le courage d’accepter les termes de cette lettre ; qu’il réagisse positivement et prenne les décisions inspirées de la sagesse divine, plutôt que de vouloir plaire aux hommes et aux nations en particulier.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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