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L’ONU ou les animaux malades de la peste (Europe Israël)

By 26 décembre 2014décembre 19th, 2017Etz Be Tzion

L’ONU ou les animaux malades de la peste

L’ONU, maladivement obsédée, qui  condamne 20 fois Israël et 1 fois la Syrie, pas une fois l’Iran, l’Afghanistan, ou encore  la Corée du Nord se ridiculise et perd toute légitimité.  En illustration et pour le plaisir, voici donc la fable « Les Animaux malades de la peste ».

condamnations de l'ONU en 2014

Les Animaux malades de la peste,  Jean de La FONTAINE  (édité en 1678)

Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré force moutons.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Étant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’âne vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir

Israël, « Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal »…. tout est dit.

Un grand merci à Mosche Ashkelon pour le lien.

Danièle Kaplan © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif

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