Au début, Dieu a créé les cieux et la terre, imprégnant le monde d’ordre, de raison et de moralité et, plus important encore, du désir de l’adorer. Cependant, la première preuve tangible de stupidité est apparue dans le jardin d’Eden lorsqu’Adam et Ève, trompés par le serpent, ont cru pouvoir déjouer le Créateur.
Ce seul acte de rébellion a déclenché une spirale descendante dans l’irrationalité humaine qui a finalement conduit à la destruction complète de la race humaine entière, à l’exception de Noé et de sa famille, par Dieu. Mais c’était plus qu’une simple violation du commandement de Dieu – c’était une profonde démonstration de déraison – croire qu’ils pouvaient se cacher d’un Dieu tout-puissant.
Ce moment résume une vérité profonde sur la nature humaine et sa condition dépravée : l’ignorance et la pensée irrationnelle sont en effet les fruits de la dépravation.
“Mais ceux-ci, comme des animaux déraisonnables, des créatures instinctives, nées pour être capturées et détruites, blasphémant sur des choses qu’ils ignorent, seront aussi détruites dans leur destruction…” – 2 Pierre 2 : 12
Dans ce passage, l’apôtre Pierre s’adresse aux faux enseignants qui introduisent des idéologies destructrices dans l’Église, conduisant les gens sur le chemin de la destruction ultime et démontrant l’ignorance délibérée dont font preuve ces personnes. La réalité ici, cependant, est que les pensées déraisonnables ne se limitent pas aux faux enseignants, mais à tout homme déchu qui s’adore et qui est en rébellion contre Dieu.
Tout au long de l’histoire, ce modèle d’irrationalité a persisté, se manifestant par une myriade de formes de rébellion contre la souveraineté de Dieu. Lorsqu’on rejette le fondement divin de la vérité – la révélation de Dieu à la création – on s’engage sur un chemin périlleux marqué par la confusion et la folie. Le cœur non régénéré, empoisonné par le péché, devient un terrain fertile pour les croyances les plus absurdes, au premier rang desquelles l’idée selon laquelle les humains peuvent d’une manière ou d’une autre conquérir les prérogatives divines ou nier l’omniprésence de Dieu.
Les Écritures regorgent d’exemples de telles folies. Nabuchodonosor, le roi babylonien qui, dans son arrogance, prétendait que la gloire n’appartenait qu’à Dieu seul, a conduit Dieu à répondre à son orgueil en le réduisant à un état semblable à celui d’une bête, errant et mangeant de l’herbe comme un bœuf, jusqu’à ce qu’il reconnaisse que le Très-Haut règne sur le royaume des hommes (Daniel 4 :28-37). Cette transformation dramatique illustre l’extrême irrationalité de croire en sa propre souveraineté sur celle de Dieu.
De la même manière, le pharaon d’Égypte, à l’époque de Moïse, a fait preuve d’un comportement irrationnel extrême. Malgré les épidémies dévastatrices qui ont systématiquement démantelé le panthéon égyptien et démontré la puissance de Dieu, le cœur de Pharaon est resté dur. Sa décision de poursuivre les Israélites jusqu’à la mer Rouge – où lui et son armée furent noyés – met en évidence le danger de s’opposer à la volonté déclarée de Dieu (Exode 14 : 17-28).
Cette ligne de pensée trompeuse ne concerne pas uniquement les questions spirituelles mais s’étend également aux domaines culturels et moraux. Considérez les arguments modernes justifiant l’avortement ou défendant des modes de vie immoraux : ceux-ci aussi reposent sur l’idée faible d’esprit selon laquelle la volonté humaine peut outrepasser la loi et le décret éternel de Dieu.
Une telle folie est non seulement éthiquement obscène, mais intellectuellement en faillite, reflétant une invasion profondément enracinée de fatuité dans la conscience culturelle. La Bible ne pourrait vraiment pas être plus claire : « Celui qui aime la discipline aime la connaissance, mais celui qui hait la réprimande est stupide. » Proverbes 12:1
Le danger d’une telle pensée ne se limite pas à l’illusion personnelle mais a des implications sociétales. Lorsque les communautés et les nations abandonnent Dieu, elles adoptent une vision du monde fondamentalement en contradiction avec la réalité. Cette déconnexion conduit non seulement à la décadence morale, mais aussi à un effondrement du discours rationnel, où les comportements les plus clairement autodestructeurs sont célébrés comme des « libertés » plutôt que reconnus comme un esclavage du péché – l’avortement, l’homosexualité, etc.
La vérité irréfutable de la souveraineté de Dieu, évidente dans chaque feuille et chaque étoile, témoigne d’une réalité bien plus grande que nos propres desseins. C’est un rappel constant de la futilité ultime des efforts humains visant à détrôner Dieu. Depuis le jardin d’Eden jusqu’à nos jours, toutes les tentatives en ce sens ont non seulement échoué de façon spectaculaire, mais ont également démontré la profonde irrationalité au cœur du raisonnement humain déchu.
Nous devons nous méfier du poison de la pensée dépravée et rechercher plutôt la sagesse qui vient d’en haut. Ce n’est qu’en reconnaissant et en nous soumettant à l’autorité souveraine de Dieu que nous pouvons espérer échapper au cycle de vaines philosophies irrationnelles et moralement en faillite qui menacent de saper à la fois la vie individuelle et la société collective. Comme l’histoire l’a montré, toute tentative visant à déjouer Dieu est non seulement vouée à l’échec, mais constitue également un témoignage clair de la stupidité intrinsèque qu’engendre le péché.