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Mon Dieu veut que je contrôle en tout temps chaque parole qui sort de ma bouche – Henri Viaud-Murat sur Source de Vie (un thème parmi les plus importants de la Parole de YHWH pour la marche du croyant)

By 1 décembre 2014Lève-toi !

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Quand j’ai demandé au Seigneur sur quel sujet je devais parler ce soir, la réponse a été assez rapide.
Le Seigneur m’a mis sur le cœur de parler de la parole. Pas spécialement de la Parole de Dieu, mais de
la parole qui sort de notre bouche. Que dit le Seigneur sur la manière d’utiliser notre langue ? Quels
sont les effets de nos paroles sur notre propre vie et sur la vie de ceux qui nous entourent ?

Je vais commencer par vous citer ce premier verset de la bouche même de Jésus, dans Matthieu 12 au
verset 37. Le Seigneur Jésus parle à ses disciples, donc Il nous parle, à nous aussi : « Car par tes
paroles tu seras justifié et par tes paroles, tu seras condamné ». Vous voyez, le Seigneur met aussi
les paroles en avant. Bien sûr, nous savons que nos actions sont importantes et que ce que nous
pensons dans le cœur est important parce que Dieu voit les pensées des cœurs. Mais ici, le Seigneur
dit une parole importante : « Par tes paroles, tu seras justifié, par tes paroles, tu seras condamné »
(ou « damné »). Donc vous voyez que nos paroles ont une puissance de salut et une puissance de
condamnation. Ce que nous disons est vraiment important. Nous devons surveiller nos paroles pour
faire en sorte que nous prononcions seulement des paroles qui nous justifient et aucune qui nous
condamne. Il faut en tout cas que nous prenions conscience que certaines des paroles que nous
prononçons sont des paroles qui nous condamnent. Il faut que le Saint-Esprit nous rende sensible à
cela pour que nous puissions le confesser au Seigneur et demander que le sang de Jésus efface sur les
livres qui sont écrits là-haut, toutes les paroles qui pourraient nous condamner.

Il y a dans le ciel des anges qui inscrivent dans les livres de Dieu toutes les actions, les pensées et
toutes les paroles des hommes. Et sur les pages qui sont là-haut, il n’y a que le sang de Jésus pour
effacer les mauvaises actions, les mauvaises paroles et les mauvaises pensées que nous pouvons dire
ou faire. Mais il faut le confesser. Il faut confesser nos péchés au Seigneur. Si nous confessons nos
péchés au Seigneur, le sang de Jésus efface tous nos péchés. Le Saint-Esprit veut nous montrer quelles
sont les mauvaises paroles que nous prononçons, les paroles qui risqueraient de nous condamner au
jour du jugement. Le Saint-Esprit veut nous révéler cela pour que nous puissions dire : « Père, je Te
confesse ces choses comme des péchés et je Te demande que le sang de Jésus les efface ». Et alors les
anges, qui sont en train d’écrire toutes ces choses dans le ciel, voient le sang de Jésus descendre sur
ces pages et effacer toutes les mauvaises paroles que nous avons prononcées.

Mais il faut aller encore plus loin. Il faut apprendre du Saint-Esprit à prononcer seulement de bonnes
paroles. C’est un fardeau pour les anges de devoir écrire toutes les atrocités que certains peuvent dire,
les mensonges, les jurons, les paroles légères et les paroles déshonnêtes. Eux qui sont saints dans le
lieu très saint, là-haut, cela leur coûte d’écrire cela. Ils le font pour le jour du jugement parce que Dieu
leur demande de le faire. Mais ils préfèrent de loin voir le sang de Jésus venir effacer tout cela parce
qu’ils sont au service du Seigneur. Nous devons nous rappeler de tout cela. Tout est écrit là-haut : nos

pensées, nos actions, nos paroles sont toutes inscrites là-haut. Il faut que nous demandions au

Seigneur d’effacer par son sang tout ce qui ne correspond pas à sa Parole, tout ce qui est mauvais, en

confessant nos péchés au nom du Seigneur Jésus. Au jour du jugement, quand les livres seront
ouverts, nous aurons intérêt à voir seulement des pages blanches, là où auparavant il y avait des
paroles qui nous condamnaient. Une page blanche parce que le sang de Jésus a effacé ces paroles que
j’avais confessées.

Evitons de prononcer des paroles qui nous condamneraient. Apprenons du Seigneur à prononcer
seulement des paroles qui nous justifient, des paroles qui viennent du cœur de Dieu. Dans ce même
passage de Matthieu 12, le Seigneur dit au verset 34 : « Race de vipères ! Comment pourriez-vous
dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes ! » Le Seigneur met en relation les paroles
mauvaises et la nature mauvaise. Il dit : « Vous êtes méchants, donc vous êtes obligés de dire des
mauvaises choses ». Il dit : « Comment vous pourriez dire de bonnes choses, méchants comme vous
êtes ? » Il parle aux hommes qui l’entouraient et Il dit : « Car c’est de l’abondance du cœur que la
bouche parle ». Si ton cœur est rempli de mauvaises choses, elles vont finir par sortir de ta bouche. Si
ton cœur est rempli de bonnes choses du Seigneur, elles vont sortir. Cela sera plus fort que toi, tu vas
rendre audibles et visibles les choses qui sont au fond de ton cœur. « C’est de l’abondance du cœur
que la bouche parle. L’homme bon tire des bonnes choses de son bon trésor et l’homme méchant
tire des mauvaises choses de son mauvais trésor. Je vous le dis : Au jour du jugement, les hommes
rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée ». Au jour du jugement, toute parole te
sera redemandée : chaque parole que tu auras prononcée.

Ce soir, je vous apporte un message sur les paroles, ce n’est pas un message sur les pensées ou les
actions. Nos pensées ou nos actions nous seront aussi comptées, mais le Seigneur parle ce soir des
paroles. Toute parole que tu prononces est entendue par Dieu et inscrite sur le livre de Dieu. La
moindre parole que tu dis ! Réalises-tu bien cela ? Jésus le dit, ce n’est pas moi qui le dis. Les hommes
rendront compte de toute parole vaine. Il faut le confesser en disant : « Seigneur, efface, je Te prie,
toutes les paroles vaines, les paroles mauvaises, les paroles impures, les paroles d’incrédulité, les
paroles d’orgueil ». Toutes ces paroles, les paroles vaines, ce sont des paroles qui ne correspondent
pas aux paroles du Seigneur. Ce sont des paroles qui viennent de la chair, qui viennent du diable, qui
viennent du monde, ce sont des paroles qui viennent d’une autre source que le Seigneur. Toute parole
te sera redemandée, à moins que tu ne l’aies confessée. Donc, si tu ne l’as jamais fait, confesse les
paroles vaines que tu prononces du matin au soir et dis : « Seigneur, apprends-moi maintenant à
prononcer seulement des paroles qui sont dignes d’être inscrites dans ton livre. Parce qu’elles viennent
de Toi, elles sont inspirées par ton Esprit ».

Nous voyons bien la différence entre les paroles du Seigneur et les autres, nous le sentons. Nous
voyons bien la différence entre une parole vaine que nous pouvons prononcer, et une parole vraiment
inspirée du Saint-Esprit, une parole qui va faire du bien à quelqu’un, une parole de témoignage, ou une
parole qui va édifier quelqu’un, qui va lui apporter la vie du Seigneur, qui va lui apporter un
encouragement, une exhortation. Les gens autour de nous en ont besoin. Ils ont besoin d’entendre des
paroles qui les exhortent. L’Eglise du Seigneur, qui nous entoure, a besoin d’entendre des paroles qui
lui font du bien, qui lui apportent la vie. Moi, j’ai besoin d’entendre de vous de bonnes paroles qui
vont me faire du bien et non des paroles qui vont me démolir, qui vont me décourager, qui vont
diminuer ma foi ou qui vont me tuer.

Vous savez que nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort. Dans Proverbes 18, les versets
Vous savez que nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort. Dans Proverbes 18, les versets 20 et 21 :
« C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps ». Il nous montre déjà que nos paroles
ont une influence sur notre corps. Il y a des gens qui sont malades uniquement à cause des paroles
qu’ils prononcent. « C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir
de la langue. Quiconque l’aime en mangera les fruits » .
Il est bien écrit : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ». Il commence par citer la mort. Il
ne dit pas : la vie et la mort, il dit : la mort et la vie. Le Seigneur sait très bien que notre langue
humaine est contrôlée par Satan. La langue humaine, la langue d’une personne non régénérée, est
contrôlée par Satan. La mort est au pouvoir de la langue, mais la vie est aussi au pouvoir de la langue.

Savez-vous comment s’appelle Jésus ? La Parole de Dieu ! Jésus est la Parole de Dieu. Dieu, le Père,
est dans le ciel, Il a créé toutes choses par sa Parole qui est Jésus. La Parole a été faite chair et elle
s’est manifestée. Jésus est l’incarnation de la Parole de Dieu, qui a créé toutes choses. Dieu veut que
cette Parole vivante, qui est Jésus, et cette Parole écrite, qui est la Bible, soient au fond de nos cœurs
pour qu’elles sortent par nos propres lèvres. Il faut que Jésus, qui est la Parole vivante, remplisse nos
cœurs, que cette Bible qui est aussi la Parole vivante écrite de Dieu remplisse nos cœurs. Quand nos
cœurs sont remplis du bon trésor de Dieu, il ne va plus sortir que la Parole du Seigneur qui va faire du
bien autour de nous. Jacques dit que de la même source ne peuvent pas sortir des eaux amères et des
eaux saines. Or bien souvent, de notre bouche qui est une source, vont sortir des eaux amères et des
eaux saines. Jacques dit : « Il ne faut pas qu’il en soit ainsi, mes frères ». Il faut qu’il sorte seulement
l’eau vive de Dieu qui fait du bien.

Dans Proverbes 6 au verset 2, il est écrit : « Mon fils, si tu es enlacé », que veut dire enlacé ? Cela
veut dire : fagoté, lié. « Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta
bouche, fais donc ceci, mon fils, dégage-toi ». Ici, il parlait de cautionner, mais c’est une vérité
générale. Nos paroles ont le pouvoir de nous enlacer, de nous lier, si ce sont de mauvaises paroles, des
paroles que Dieu ne veut pas que nous disions. Les paroles que nous prononçons viennent d’un cœur
qui est rempli de Dieu ou qui est rempli d’autres choses. Si notre cœur est rempli de paroles
d’incrédulité, de paroles de doute, de paroles de mort, ces paroles en sortant ne vont pas rester neutres,
elles vont nous enlacer. Elles vont nous lier et nous lier à la mort. Alors que les bonnes paroles de
Jésus, quand elles sortent de notre cœur, nous lient aussi, mais elles nous lient au Seigneur et à sa
Parole. Ce sont des liens qui sont bons. Quand des paroles, venant du Seigneur et d’un cœur qui croit,
sont prononcées, ce sont des paroles qui nous lient aux promesses du Seigneur. Nous nous attachons
encore plus fort aux promesses du Seigneur et nous allons les voir se réaliser plus vite parce que nous
sommes liés aux paroles du Seigneur. Si tu es lié par des paroles négatives, mauvaises ou des paroles
qui viennent d’un mauvais trésor, Dieu dit : « Dégage-toi ».

Je ne suis pas en train de prêcher la parole positive. C’est une grave erreur de prêcher la parole
positive ! C’est une doctrine qui consiste à dire : « Il faut que tu t’entraînes à dire seulement des
paroles positives. Ces paroles positives vont produire des effets positifs et vont produire les choses
que tu prononces ». C’est une méthode occulte qu’un chrétien ne doit pas utiliser. Les sorciers
travaillent par la parole. Un sorcier qui lance une malédiction travaille par la parole. Il va lancer une
incantation ou une malédiction, une parole qui vient de Satan et qui va produire des effets dans la vie
de ceux qui les reçoivent. Ils ne peuvent rien faire contre nous si nous restons couverts par le sang de
Jésus. Mais si nous laissons ces paroles entrer, elles vont produire un effet de mort. Le Seigneur ne
veut pas que nous utilisions des techniques pour amener des choses à la réalité. Par exemple, la fausse
doctrine de la parole positive enseigne qu’il suffit de dire : « Par ses meurtrissures, je suis guéri. Par
ses meurtrissures, je suis guéri », et cette parole va produire la guérison. Ce n’est pas ainsi que ça
marche. C’est la Parole de Dieu dans mon cœur qui va sortir par des paroles de ma bouche et ce sont
les deux ensemble qui vont produire le résultat. Mais ce n’est pas le fait simplement de donner une
parole positive qui va produire le résultat. Ça, c’est une technique occulte.
Dans Romains 10, aux versets 8 à 10, nous lisons : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans
ton coeur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur
Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en
croyant du cœur qu’on parvient à la justice et en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ».
Et dans Marc 11, au verset 24 : « C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en
priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir ». Ce que tu dis par ta bouche
arrivera si tu ne doutes pas dans ton cœur. Si la Parole de Dieu est dans ton cœur, tu vas la prononcer
dans ta bouche, cela va sortir normalement et les deux, ensemble (dans ton cœur et dans ta bouche),
vont produire le résultat. Les deux doivent être là. Le Seigneur dit que ce qui sort de notre bouche
vient forcément de notre cœur, c’est un révélateur. Ce n’est pas la parole seule qui crée, c’est la foi
dans le cœur qui se traduit par une parole de foi. A ce moment-là la puissance de création de Dieu
s’exerce. Quand Dieu a créé le monde, Il a parlé. Il y avait dans son cœur une foi parfaite et cette foi

s’est exprimée par une parole créatrice. Satan imite les choses du Seigneur, mais nous, nous faisons
les choses comme le Seigneur nous le demande. Le Seigneur nous demande donc de vérifier ce qu’il y
a dans nos cœurs avant de parler. Il nous demande aussi de nous rendre compte de ce qu’il y a dans
notre cœur par les paroles qui sortent de notre bouche. Il faut que nous puissions surveiller
constamment les paroles que nous prononçons. Il faudrait qu’il y ait toujours, quelque part en nous,
quelqu’un qui surveille les paroles que nous prononçons du matin au soir. Il ne faut pas laisser notre
bouche fonctionner toute seule. Il faut toujours qu’il y ait quelqu’un, un garde, un surveillant (nousmême),
pour surveiller toutes les paroles qui veulent sortir de notre bouche. Il faut que nous puissions
les arrêter avant qu’elles sortent si elles sont mauvaises. Nous laissons trop souvent sortir de notre
cœur des paroles qui ne devraient pas sortir. Bien sûr, il faut que notre cœur soit purifié de ces
mauvaises choses. Nous devons déjà apprendre à les arrêter avant qu’elles sortent de notre bouche :
« Tiens, quelque chose de mauvais était en train de sortir. Je l’ai arrêté à temps. Merci, Seigneur, cela
n’a pas fait plus de dégâts. Mais puisque cela vient de dedans, Seigneur, je te demande de purifier
aussi mon cœur ». Il faut que mon cœur soit rempli des choses de Dieu et que plus rien ne sorte qui ne
corresponde pas à la volonté du Seigneur. C’est ce qui sort de la bouche qui souille l’homme. Jésus
dit : « Ce n’est pas ce qui entre dedans qui va te souiller, la nourriture que tu prends ou les choses que
tu peux absorber, ce n’est pas cela qui va te souiller. C’est ce qui sort du cœur qui souille l’homme
parce que cela sort de la bouche ».

Jésus le dit dans Matthieu 15, verset 11 : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille
l’homme, mais c’est ce qui sort de la bouche qui souille l’homme ». Au verset 16, il ajoute : « Etesvous
encore sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va
dans le ventre et est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur et c’est
ce qui souille l’homme (si ce qui vient du cœur est mauvais). Car c’est du cœur de l’homme que
viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux
témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme. Mais manger sans s’être lavé
les mains, cela ne souille point l’homme ». A nous qui sommes chrétiens, le Seigneur demande de
n’avoir que des paroles pures qui sortent de notre bouche. Lorsque nous voyons autour de nous des
paroles déshonnêtes, comme Paul le dit, des paroles impures, critiques, des paroles d’orgueil, de
méchanceté, d’accusation ou des paroles de jugement, si nous voyons ces choses sortir de notre
bouche ou de la bouche de ceux qui nous entourent, cela veut dire simplement que ces choses sont
déjà dans le cœur des personnes qui nous entourent. Ces choses sont dans leur cœur ! C’est un
indicateur, un thermomètre de ce qu’il y a dans le cœur. Je le dis souvent, si je veux me rendre compte
de l’état spirituel d’un frère ou d’une sœur, je n’ai qu’à l’écouter parler. Si je veux me rendre compte de
mon état spirituel, je n’ai qu’à m’écouter parler. Tu fais cet exercice pendant une seule journée :
« Demain, Seigneur, je vais m’écouter parler du matin au soir. Fais-moi la grâce de pouvoir m’écouter
parler du matin au soir ». Tu vas découvrir des choses stupéfiantes. Quelquefois, cela nous rend
service d’avoir un frère ou une sœur à côté, qui, sans jugement, dans l’amour, simplement, nous dit :
« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de dire » ? Simplement cela ! Cela nous oblige à
réfléchir et à dire : « Tiens, qu’est-ce que je viens de dire ? Ah, rappelle-le-moi un peu ». « Voilà, tu
viens de dire ceci». Simplement le fait de le dire me rend service, quand c’est quelque chose qui ne
correspond pas à la volonté de Dieu. Parce que j’avais laissé échapper quelque chose et je ne m’en suis
pas rendu compte. Et là, j’ai un frère ou une sœur qui m’aime assez pour me dire la vérité : « Est-ce
que tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Je vais te le rappeler, voilà ce que tu viens de dire.
C’est une parole qui te condamne, mon frère. Si tu ne demandes pas pardon, elle va rester inscrite
contre toi au jour du jugement »
Dans Ephésiens 3, aux versets 16 et 17, nous lisons : « afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa
gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ
habite dans vos coeurs par la foi ». Et au chapitre suivant, Ephésiens 4, versets 20 à 24 : « Mais
vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si,
conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller,
eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être
renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans
une justice et une sainteté que produit la vérité ».

L’apôtre Paul dit que nous devons être renouvelés dans notre être intérieur, dans notre intelligence,
être remplis du Saint-Esprit et du Seigneur. Au chapitre 4, et au verset 25, Paul dit : « C’est pourquoi,
(maintenant que vous avez compris que vous devez être remplis de Jésus-Christ) renoncez au
mensonge et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ». Ce n’est pas seulement ne
dire aucun mensonge, c’est ne dire aucune parole qui n’est pas conforme à la vérité de la Parole de
Dieu. « Que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain car nous sommes membres les uns
des autres ». Au verset 29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais s’il y a
lieu (cela veut dire : en fonction des circonstances, des gens qui sont là), quelques bonnes paroles qui
servent à l’édification et communiquent une grâce à ceux qui l’entendent ». Toutes les paroles de
ma bouche, de ta bouche, sont-elles des paroles qui systématiquement communiquent une grâce, font
du bien, exhortent et édifient ceux qui les entendent ? « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par
lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère,
clameur, calomnie (tout ça, ce sont des paroles), toute espèce de méchanceté, disparaissent du
milieu de vous ». Il le dit bien : « Je ne veux plus entendre tout cela au milieu de vous ». Le Seigneur
ne veut plus entendre une seule parole qui L’attriste. Pas une seule ! Paul nous dit là : « Supprimez
toute parole qui attriste le Seigneur ». Il faut donc que je sois capable de discerner si ma parole attriste
ou non le Seigneur. C’est pour cela qu’il vient de dire avant : Soyez remplis de Jésus-Christ, revêtezvous
de Christ. Remplis ton cœur du Seigneur et tu pourras alors dominer sur ta chair qui a des
pensées mauvaises ; tu pourras supprimer toutes ces paroles parce que tu seras rempli de Christ et
n’avoir que des paroles douces, des paroles qui font du bien aux autres.

Je vais rappeler en quelques versets ce qu’il ne faut pas faire et ce qu’il faut faire, en sachant que ce ne
sont pas des recettes et des techniques, mais simplement des indications. Qu’est-ce qu’il ne faut pas
faire ? Il faut avoir une parole vraie en toutes choses, donc il ne faut ni mentir ni violer ses
engagements. En tant que chrétien, quand tu as donné ta parole, tu la tiens. Tu n’as pas besoin de la
confirmer par écrit. « Que votre oui soit oui, que votre non soit non. Tout ce qu’on y ajoute vient du
malin ». Tu n’as même pas besoin de jurer en disant : « Je le jure, c’est vrai ». Cela veut-il dire que si
tu ne jures pas, tu peux parfois dire un mensonge ? Non, jamais. « Que votre oui soit oui, que votre
non soit non ». En tant que chrétien, chaque parole qui sort de ta bouche t’engage. Tu la respectes. Ne
viole pas ta parole.

Nombres 30:3 est un verset qui nous dit qu’il ne faut jamais, en tant qu’enfants de Dieu, violer notre
parole. Lorsque nous donnons notre parole en faisant une promesse à quelqu’un, nous devons nous y
tenir. même si nous découvrons qu’elle n’est pas à notre avantage (dans les affaires, cela peut arriver :
nous prenons des engagements qui sont quelquefois à notre désavantage), tant pis, nous devons tenir
notre parole. « Seigneur, j’ai donné ma parole, je m’y tiens. Tant pis si je dois y perdre, Toi, tu
pourvoiras parce que je suis fidèle ».

Nous ne devons pas avoir de paroles flatteuses. Nous voyons quelqu’un qui nous intéresse ou de qui
nous pourrions tirer un avantage, et nous allons le flatter, lui donner une parole flatteuse. Dans le
Psaume 5, au verset 9 : « Eternel, conduis-moi dans ta justice à cause de mes ennemis. Aplanis ta
voie sous mes pas car il n’y a pas de sincérité dans leur bouche (la bouche de mes ennemis) et leur
cœur est rempli de malice et leur gosier est un sépulcre ouvert ». Vous voyez, il parle du cœur
rempli de malice, et du gosier qui est un sépulcre ouvert. Le gosier, c’est le larynx, là où l’on parle.
D’un sépulcre ouvert ne sort que la corruption. « Ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Frappeles
comme des coupables, ô Dieu. Que leurs desseins amènent leur chute ! Précipite-les au milieu
de leurs péchés sans nombre ». Vous voyez que le sort des flatteurs n’est pas très envieux. Ils vont
être frappés, ils vont aller vers leur chute parce qu’ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Ce sont
les méchants qui ont des paroles flatteuses. Si donc j’ai sur mon cœur la moindre parole flatteuse, aux
yeux de Dieu c’est un acte de méchanceté, car je ne suis pas sincère, et je ne dis pas la vérité.
Je ne dois pas essayer de flatter quelqu’un. Qu’est-ce que cela veut dire : flatter quelqu’un ? Cela veut
dire lui donner un compliment (qu’il ne mérite pas), parce que je désire en retirer un avantage. Cela
prouve que si je le fais mon cœur est tordu. Je ne suis pas sincère, je ne dis pas la vérité en face.
Même si je vois le plus grand pasteur en face de moi faire quelque chose qui n’est pas bon, je dois

avoir le courage de lui dire : « Mon frère, ce que tu fais là n’est pas bon ». En tout cas, je ne vais pas
essayer de le flatter parce qu’il a une position particulière, dans le seul but d’être remarqué si je lui
donne une parole flatteuse.
Certains diront au pasteur : « Oh, mon frère, combien ta prédication était belle ce soir ! » Et ils se
disent en eux-mêmes : « Ce n’est pas parce que sa prédication était belle, mais comme il est le grand
pasteur, cela ne fera pas de mal de lui donner un compliment, je vais me faire bien voir. Cela peut
toujours servir par la suite ». Si je fais cela, je suis méchant aux yeux de Dieu et le Seigneur va me
faire chuter. Il va me précipiter. Ma parole doit être vraie et correspondre à la réalité. Tu dois plutôt
dire à ce pasteur : « Tu es dans le péché, mon frère, je te le dis avec amour, mais je te le dis
sincèrement. Je ne vais pas essayer de te flatter ou de tourner autour du pot ».

Nous ne devons pas avoir de paroles dures. Je dois traiter ceux du monde et ceux de l’Eglise avec des
paroles qui peuvent être fermes, comme les paroles du Seigneur l’étaient quand Il dit : « Race de
vipères » ou bien quand Il dit à ses disciples : « Jusqu’à quand vais-je vous supporter ? Race
incrédule et perverse ». Ce n’était pas une parole dure, c’était une parole ferme. Les paroles dures, ce
sont les paroles qui sont inspirées par la dureté du cœur, par la méchanceté, par un esprit de jugement
ou de condamnation. Le Seigneur ne veut pas que nous ayons des paroles dures. Dans Proverbes 15 au
verset 1, il est dit : « Une parole dure excite la colère, mais une réponse douce calme la fureur ».
Dans Proverbes 15, aux versets 1 et 2 : « La bouche des insensés répand la folie, la langue des sages
rend la science aimable ». Une parole dure excite la colère. Si tu as dans ton cœur de la dureté et si tu
vois quelque chose autour de toi qui ne correspond pas à ce que tu aimerais, tu vas avoir tendance à
donner une parole dure, c’est-à-dire une parole qui blesse, qui fait mal, une parole qui n’est pas une
parole douce. Cette parole va produire exactement l’effet inverse, elle va exciter la colère. Elle va
inciter une réplique dure si tu as affaire à quelqu’un qui n’est pas spirituel. Cela t’arrive-t-il d’avoir des
paroles dures ? Même avec une bonne intention ? Imagine par exemple que tu aies à côté de toi
quelqu’un qui ne marche pas selon l’Evangile, ou un chrétien charnel ou un chrétien qui fait quelque
chose qui déplaît à Dieu, tu peux le reprendre avec une parole douce ou avec une parole dure. Tu peux
lui assener un verset biblique, Boum ! Avec un bon coup de Bible sur la tête, il va être à moitié
assommé, il aura reçu la vérité, mais sans amour. Cela ne va pas produire du fruit. Cela ne produira
pas de fruit.
Tandis qu’une parole douce, mais vraie, dite avec l’amour de Jésus, va pénétrer dans le cœur : « Tu
vois, là, mon frère, ce que tu as fait, ce n’était pas bien du tout devant Dieu ». Alors que si c’est dit
avec une parole dure, tu vas provoquer quelquefois la réaction inverse, une réplique. La personne va
te bouder, te faire la tête, te répliquer, mais tu l’auras cherché par ta parole. Regardez ce qui est dit au
verset 4 du même chapitre 15 : « La langue douce est un arbre de vie ». Au centre du jardin d’Eden,
il y avait un arbre de vie. Cet arbre de vie produisait des fruits et donnait la vie éternelle. Il y avait
l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui a donné la mort. Mais l’arbre de vie, c’est la présence
même du Seigneur. Jésus dit : « Je suis doux et humble de cœur ». C’est Lui, Jésus, l’arbre de vie.
Jésus sait prononcer des paroles fermes mais Il ne va jamais prononcer une parole dure, une parole qui
fait mal et qui blesse. Je suis émerveillé de voir à quel point le Seigneur Jésus sait employer un
langage qui va toucher les cœurs. Rappelez-vous la Samaritaine qui avait eu cinq maris, et qui vivait
avec un sixième homme. Elle vivait dans le péché, elle était en plus Samaritaine et rejetée par tous les
juifs. Elle arrive au puits de Jacob. Jésus savait très bien qu’elle était une pécheresse, et qu’elle vivait
dans le péché. Mais Il voyait que dans le cœur de cette femme, il y avait une soif pour quelque chose d’autre.

Elle Lui dit : « Mais je vois que tu es prophète. Où est-ce qu’il faut adorer le Seigneur ? Sur
notre montagne ou sur votre montagne ? » Elle se posait la question et se disait : « Les juifs disent
qu’il faut adorer à Jérusalem, nous les Samaritains, on nous dit qu’il faut adorer sur notre montagne à
Samarie, mais où est-ce qu’il faut adorer ? » Elle avait le désir d’adorer le Seigneur mais elle ne savait
pas où, bien qu’étant dans le péché. Jésus va lui révéler qu’Il est le Messie. A cette femme pécheresse,
au bord du puits de Jacob, alors qu’Il ne l’a pas dit aux juifs religieux, aux plus grands du peuple qui
dominaient le sanhédrin. Il va le dire à une âme toute seule, là, auprès d’un puits, une pécheresse, mais
qui avait soif d’autre chose dans son coeur. Il va lui parler avec des paroles douces. Au lieu de dire :
« Je connais ta situation, je vois que tu es une pécheresse et que tu mérites l’enfer », il va lui donner
une parole douce : « Va chercher ton mari ». Jésus savait bien qu’elle n’en avait pas. Elle en avait eu
cinq et celui qu’elle avait maintenant n’était pas son mari. Cette femme est touchée dans son cœur.

Elle dit : « Seigneur, je n’ai pas de mari ». « Tu as raison de dire cela. Tu as eu cinq maris et celui que
tu as maintenant n’est pas ton mari ». Là, elle est touchée dans son cœur. « Je vois que tu es prophète,
Seigneur ». Une parole douce est un arbre de vie.

N’ayons pas des paroles légères et des paroles en l’air ; des paroles légères, des paroles futiles, des
paroles stupides, des paroles qui ne servent à rien. Dans Ecclésiaste 4 (j’ai été étonné de voir à quel
point l’Ecclésiaste parlait des paroles), il dit au verset 17 : « Prends garde à ton pied quand tu entres
dans la maison de Dieu et approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des fous
(des insensés) car ils ne savent pas qu’ils font mal ». Quel est le sacrifice des insensés ? Il le dit dans
le chapitre 5 et au verset 2 : « Si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix des
insensés se fait entendre dans la multitude des paroles ». Il dit : « Quand tu entres dans la maison
de Dieu », nous sommes la maison de Dieu, bien-aimés et la maison de Dieu c’est aussi l’Eglise du
Seigneur. Je ne parle pas du bâtiment, mais de l’Eglise du Seigneur. Cela veut dire que chaque fois
que tu es avec un frère ou une sœur, tu entres dans la maison de Dieu. Jésus est là au milieu. Il dit :
« Surveille ton pied, surveille ta langue. Ecoute. Tais-toi et écoute. Ne fais pas comme les insensés qui
manifestent leur folie par un flot de paroles ». Cela m’est arrivé d’être obligé d’arrêter un frère ou une
sœur parce qu’il y avait un flot de paroles qui sortait de sa bouche et on n’en voyait plus la fin. Je me
suis levé en disant : « Ma sœur, mon frère, il y a un flot de paroles qui sort de ta bouche et tu ne te
rends même pas compte que ce n’est plus inspiré par le Seigneur. Tu es en train de prouver que tu es
une insensée, ou un insensé ».
« La voix de l’insensé se fait entendre par la multitude des paroles ». Il vaut mieux se taire.
Versets 5 et 6 : « Pourquoi Dieu s’irriterait-Il de tes paroles et détruirait-Il l’ouvrage de tes mains ?
S’il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles ».
« Montre-nous, Seigneur lorsque nous disons des paroles en l’air ; des paroles qui ne veulent rien dire,
des paroles qui ne servent à rien ou de vaines répétitions ». Il faut que tu sois conduit par le SaintEsprit
pour dire ce que tu as à dire. Que ce soit une parole d’exhortation, un témoignage, que ce soit
n’importe quelle parole que tu donnes, dans l’Eglise du Seigneur ou à un frère ou à une sœur, il faut
que tu sois conduit par le Seigneur et par son Esprit. Si tu as donné ton témoignage dix fois à la même
personne, la onzième, c’est de trop. Comprends-tu cela ? Arrête de parler de toi ! Là, je parle à des
chrétiens. Constamment, j’entends des chrétiens parler d’eux-mêmes. Tout ce qu’ils savent dire, c’est
raconter des choses sur eux-mêmes. Ce qu’ils ont fait, leurs exploits, leurs exploits pour le Seigneur :
ils se lèvent à quatre heures du matin, ils se couchent à minuit pour méditer la Parole, ils font ceci, ils
font cela, ils ont témoigné et aujourd’hui ils ont touché dix personnes. Il y a un moment pour
témoigner, il y a un moment pour se taire. Ce qui fait la différence, c’est la motivation qui est dans ton
cœur et c’est la conduite du Saint-Esprit. Nous devons demander le discernement au Seigneur. La
conclusion du Seigneur, pour chacun de nous, c’est que bien souvent, nous parlons trop. Il vaudrait
mieux apprendre à se taire davantage et apprendre à dire : « Seigneur, mets une garde à ma bouche et
montre-moi si je dois ouvrir ou fermer ma bouche». En tout cas, si je l’ouvre, que ce soit pour dire
quelque chose qui apporte vraiment à celui qui m’écoute. Que je ne multiplie pas les paroles pour rien.

Regardez dans Ecclésiaste 9, aux versets 16 : « Et j’ai dit : la sagesse vaut mieux que la force.
Cependant, la sagesse du pauvre est méprisée et ses paroles ne sont pas écoutées ».
Ecoutez cette perle du verset 17 : « Les paroles des sages tranquillement écoutées (parce qu’elles ont
été dites tranquillement) valent mieux que les cris de celui qui domine parmi les insensés ». Dans
certaines réunions chrétiennes, on entend des cris et des hurlements, comme si la puissance spirituelle
correspondait à la puissance de la voix qui sort de ta bouche. Il dit : « Les paroles des sages
tranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui qui domine au milieu des insensés ».
Quand Jésus parlait devant vingt mille personnes à côté du lac de Génésareth, Il devait sûrement
parler fort pour se faire entendre. Jésus parlait fort, mais Il n’était pas dans un état de surexcitation
pour crier et hurler son discours. Je suis sûr que Jésus parlait d’une voix forte et claire, mais d’une voix
calme, d’une belle voix. Ce n’est pas la peine de crier. J’ai assisté à certaines réunions de délivrance où
ceux qui chassaient les démons hurlaient comme des fous au point d’épouvanter par leurs hurlements
les gens qui étaient là. On n’a pas besoin de crier. Si vraiment tu as la foi et la puissance du Seigneur
dans ton cœur, une simple parole dite calmement va faire partir le démon bien plus efficacement que

tous tes cris. C’est comme tes prières. Si tu es dans une grande salle et qu’il faut te faire entendre, tu
vas parler fort. Mais c’est une question de sagesse. Si tu te lèves pour prier, tu n’as pas besoin de
hurler ta prière, de pousser un cri comme si Dieu était à un kilomètre, ou si tes frères étaient à cinq
cents mètres de là. Tu vas leur écraser le tympan. Que chacun s’exprime avec sa personnalité ! Mais il
y en a qui crient volontairement parce qu’ils ont envie d’être entendus à l’autre bout de la salle. Ils ont
envie qu’on entende leurs prières, ils ont envie de se mettre en avant et ils crient. C’est de l’orgueil.
C’est le désir de se faire remarquer.

Dans Proverbes 27, au verset 2 : « Qu’un autre te loue et non ta bouche, un étranger et non tes
lèvres ». Là aussi, c’est une exhortation très précise du Seigneur. S’il faut que tu sois loué, il faut que
ce soit un autre qui le fasse et non toi. Ne parle jamais de toi ni de tes exploits aux autres. C’est un peu
dur à comprendre pour ceux qui ont un ministère puissant, qui font beaucoup de miracles, de signes et
de prodiges. Il faut éviter la tentation de dire : « Vous savez, hier, j’ai prié pour un malade, il a été
guéri », ou « Avant-hier, j’ai prié pour untel, il est ressuscité » etc., etc. Est-ce que vous voyez Jésus le
faire une seule fois ? Jamais je n’ai vu Jésus rendre ce genre de témoignage sur Lui-même, dire par
exemple : « Je suis allé à tel endroit, il y a tel jour, J’ai fait ceci, J’ai fait cela, J’ai vu Dieu agir ». Bien
sûr, c’est Dieu qui agit, ce n’est pas moi, mais en attendant, nous sommes en train de raconter tout ce
que nous avons fait. Jamais je n’ai vu Jésus faire cela une seule fois. Mais par contre, Il faisait les
exploits sur place. Sur place, au moment où il avait un besoin devant Lui, un malade ou autre. Il ne
racontait pas ce qu’Il avait fait avant, Il guérissait le malade sur place. Ce sont les autres qui
racontaient ce qu’Il avait fait et qui glorifiaient Dieu. Agis de la même manière. Si tu as envie que l’on
parle de tes exploits, fais-les maintenant sans rien dire et ce sont les autres qui iront raconter ce que tu
as fait. As-tu bien compris cela ? C’est la Parole qui le dit : « Qu’un autre te loue et non tes lèvres » !
Si tu as envie de raconter les grands exploits que Dieu fait aujourd’hui, raconte ceux du voisin. Dis :
« Tiens, j’ai vu tel frère, j’ai vu telle sœur à telle réunion, à tel endroit. Il a prié et le malade a été guéri.
C’était formidable ! » Tu seras en train de raconter ce que les autres ont fait et tu vas travailler pour le
ministère de quelqu’un d’autre, pas pour le tien. C’est beaucoup plus sûr pour ton orgueil personnel. Ce
n’est pas facile à faire. Je suis tombé dans ce piège souvent pour raconter telle et telle chose que Dieu
avait faite par ma main, mais après coup, le Saint-Esprit a mis le doigt dessus en me disant : « Mais
est-ce que tu ne te rends pas compte qu’il y avait une petite part de motivation pour te mettre en
avant ? »
Si vraiment, tu es sûr et certain qu’il n’y a rien du moi et de la chair là-dedans et que tu es vraiment
conduit par le Seigneur à le dire, dis-le parce que ce sera le Seigneur qui t’y aura conduit. Mais je vous
assure que dans la plupart des cas, il y a une partie de motivation personnelle pour se mettre en avant
et se faire remarquer. Cela arrive très souvent. La tentation est grande parce qu’on se dit dans son
cœur : « Je vais glorifier Dieu en le disant ». Evidemment, cela glorifie aussi Dieu, mais en passant, tu
te glorifies aussi un peu toi-même. Jésus est notre modèle, faisons comme Lui. Je ne dis pas cela par
esprit de jugement parce qu’il n’y a que Dieu qui peut sonder les cœurs. Si j’entends un frère ou une
sœur raconter ses exploits, je ne vais pas le juger, je ne vais pas dire : « Il est orgueilleux ». Mais je
vais dire : « Seigneur, donne-moi le discernement pour voir s’il n’y a pas encore un peu d’orgueil là-
dedans ». C’est ce que je vais demander au Seigneur. Si je ne discerne aucun orgueil, je dirai : « Bon,
celui-là est en train de rendre simplement témoignage de ce que Dieu a fait par sa vie et je ne discerne
aucun orgueil. Seigneur, cela me fait du bien, bénis-le et bénis-moi ». Mais très souvent, je discerne
qu’il y a un petit peu de fierté et d’orgueil. Il y a quand même le désir de se mettre un peu en avant et
de montrer que Dieu s’est bien servi de nous pour faire des belles choses. Ce n’était pas du cent pour
cent pur. Alors je le demande pour moi-même, je dis : « Seigneur, je préfère cent fois (parce qu’il y a
un malade devant moi), faire un miracle en ton nom, ne rien dire, ne rien raconter de ce que j’ai fait
hier, avant-hier ou il y a dix ans. Seigneur, je préfère maintenant faire quelque chose pour Toi sans
m’occuper de ce qui a été fait avant, et ce que je fais maintenant, je vais le faire avec une pure
motivation d’apporter ta bénédiction à quelqu’un qui en a besoin et puis je n’en parlerai à personne ».

Vous remarquez comment Paul agit dans les épîtres ? Paul avait accompli beaucoup de miracles, de
signes et de prodiges et dans de très rares passages, il y fait allusion. Quelquefois d’un ton un peu
moqueur, il dit : « Oui, il faut bien se glorifier. Je parle à la manière des hommes. Je n’oserais pas
raconter tout ce que le Seigneur a fait par mes mains ». Il dit : « Je n’oserais pas en parler ». Mais il y

fait allusion quand même. Il dit : « Le Seigneur a confirmé la Parole par des miracles et des
prodiges ». Il le dit. Il n’y avait pas d’orgueil dans son cœur et c’est pour cette raison qu’il pouvait le
dire. Mais il n’entre pas dans le détail. Je ne vois dans aucune épître Paul dire : « Bon, maintenant, je
vais vous raconter en détail tout ce qui a été fait là à tel endroit, tel moment, tel jour. J’étais à Ephèse,
là j’ai vu tel malade, je lui ai apporté »… Rien de tout cela, rien ! Jamais dans une seule des épîtres vous
ne verrez Paul le dire. Même s’il confesse que Dieu a fait des miracles par ses mains, il le confesse en
passant, pour oser dire avec force ce que Dieu avait accompli par son ministère d’apôtre. Mais il le
faisait sans orgueil, et sans donner de détails. Il accomplissait là où il passait, les miracles au nom du
Seigneur. Il dit : « J’aurais bien d’autres sujets de me glorifier, des miracles, des signes et des prodiges
que Dieu a accomplis par ma main, mais je n’en parlerai pas. Au contraire, je me glorifierai de mes
faiblesses, je me glorifierai des persécutions, des tribulations, des flagellations, des lapidations, des
emprisonnements, des jeûnes ». Tu peux raconter cela. Ne te loue pas toi-même. Laisse les autres le
faire, bien-aimé ; sinon ce sont souvent des paroles qui n’édifient pas et qui gênent ceux qui les
écoutent. Je suis toujours gêné quand j’entends quelqu’un raconter trop ses exploits passés. Toujours
gêné parce que la plupart du temps, je sens une racine d’orgueil.

Une autre chose que le Seigneur n’aime pas, c’est la calomnie, et la diffusion des secrets. J’insiste là-
dessus parce que c’est très important, c’est capital, c’est fondamental. Dans Proverbes 11, au verset 13,
il est écrit : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets. Mais celui qui a l’esprit fidèle les
garde ». Si tu veux avoir une parole qui ne te condamne pas, garde précieusement tous les secrets qui
te sont confiés. Quelqu’un me confie un secret ou fait une confession parce qu’il a le cœur lourd, je ne
parle pas de la confession catholique, mais je parle d’un frère ou d’une sœur qui vient me parler, qui a
besoin de répandre son cœur et qui dans le courant de la conversation me dit : « Je vais te confesser
ceci, te dire ça et ça… Cela ne va pas ». Il m’ouvre et déverse tout son cœur et moi je vais lui apporter
une parole de la part de Dieu. Il m’a confié des secrets, il m’a fait confiance. Si après cela je vais
trouver une seule personne, même ma propre femme pour lui dire : « Ecoute, tu sais ce qu’untel m’a
dit… Ne le dis à personne, surtout. Je ne veux partager cela qu’avec toi seule ». Mais le malheur, c’est
que cette seule personne avec qui tu as partagé ce secret, va le partager aussi avec une autre
personne ! Elle va lui dire : « Je ne le partage qu’avec toi seul ». Effectivement, elle ne le dira à qu’à
une seule personne. Mais cette seule personne avec qui elle a parlé, va aussi le dire à une autre
personne. Quinze jours après, tout le monde le sait. Et le résultat, c’est que l’on n’aura plus confiance
en toi. Plus tard si cette personne, avec le cœur lourd, a besoin de trouver quelqu’un pour garder son
secret, elle n’ira plus te trouver toi parce qu’elle sait que tu as répandu son secret. Cela l’a blessée, lui a
fait du mal et toi, tu es rendu inutilisable pour l’œuvre du Seigneur. Les gens ont besoin de parler à des
hommes et des femmes à qui ils peuvent faire confiance. Ils sentent que ce sont des personnes qui
n’iront pas raconter, même à leur meilleur ami, ce qu’ils lui auront dit, même à leur propre épouse
pour prier ; sauf si la personne en question le demande et donne l’autorisation de le faire. Si je pose la
question à cette personne : « Ce que tu viens de me dire là, est-ce que tu m’autorises à le partager à
des hommes et des femmes de confiance, que je connais être de confiance, avec qui je vais pouvoir
prier ? Parce que je sais que ces personnes-là ne le diront à personne. J’en suis sûr ». Si j’ai
l’autorisation de la personne, je peux y aller. Ou si elle me dit : « Vas-y, parles-en ». A ce moment-là,
je peux y aller. Mais jamais je n’irai trouver quelqu’un en disant : « Tu sais ce que quelqu’un m’a dit ?
Viens, on va prier ensemble pour ce cas-là ». Et puis ça y est, toute son histoire sort, ça sort, ça sort !
Je dirais : « Viens, nous allons prier ensemble pour une personne dont je ne te dirai pas le nom et qui
m’a dit telle chose ». Mais je ne dévoilerai pas son nom et je vais bien faire attention à ne pas donner
de détails qui permettent de la reconnaître. Je peux toujours dire : « Il y a une personne, je ne dirai
même pas si c’est un homme ou une femme, ni où elle habite, où il habite, mais qui a partagé avec moi
telle chose précise qui demande un soutien dans la prière ». Et là, je vais lui demander de prier avec
moi. Par exemple une fille qui a été violée par son père. Je ne dirai pas son nom, ni où elle habite, ni
quoi que ce soit. Mais je dirai : « Est-ce que tu veux prier avec moi pour un cas précis dont je ne te
dirai aucun détail ? ». Ce n’est pas du tout pareil que de dire : « Tiens, je connais quelqu’un, tu sais la
chose horrible qui est arrivée à tel endroit, elle s’appelle untel, elle a été violée par son père… Nous
allons prier pour cela. Non, non, je ne dis pas cela pour juger, non, non, surtout pas ! Nous allons prier
pour cela ». Déjà la calomnie est lancée. Ne dis jamais rien de personne sans son accord personnel,
direct. Sinon, c’est une calomnie, sinon la personne n’aura plus confiance en toi et tu seras catalogué

dans son cœur comme le bavard à qui on ne dit rien. Donc, ne dévoile pas les secrets. Si tu as l’esprit
fidèle, fidèle à Dieu et fidèle à ton ami ou à ton frère qui a osé se confier à toi, garde-le pour toi.
Enferme-le dans ton cœur, prie pour cela ou partage-le d’une manière anonyme, mais surtout, ne dis à
personne ce qui s’est passé. « Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l’homme
qui a de l’intelligence se tait ». Tais-toi. Silence ! Que de mal la langue a fait dans l’église ! Que de
mal l’église a fait en laissant la langue parler ! La plupart des problèmes qui se passent dans les églises
sont uniquement causés par la langue. Vous ne l’avez pas remarqué ? Uniquement causés par la
langue ! Calomnie, dispute, division, la langue est au milieu, bien en place.

Dans 1 Pierre 3, au verset 10 : « Si quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux (est-ce ton
cas, bien-aimé ? Est-ce que tu aimes la vie et voir des jours heureux ?), qu’il préserve sa langue du
mal et ses lèvres des paroles trompeuses ». Donc, de toute forme de mal. Arrête de dire du mal des
autres. Arrête de dire des paroles inutiles, négatives, ou des paroles calomnieuses, des paroles qui font
du mal. Stop ! Si tu arrêtes, Dieu te dit : « Tu vivras des jours heureux ». C’est Dieu qui le dit. Il dit
même que tu vas pouvoir gagner ceux qui n’obéissent pas à Christ par ton silence. Je lis juste un peu
plus haut, au verset premier : « Femmes soyez de même (de même que Christ) soumises à vos maris
afin que si quelques-uns uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la
conduite de leur femme en voyant votre manière de vivre ». Je suis sûr que cela s’applique aussi aux
maris qui ont une femme inconvertie, cela ne s’applique pas seulement aux femmes. Je pense que
l’apôtre Pierre mentionnait les femmes parce qu’il y a beaucoup plus de femmes qui se convertissent
que d’hommes. Il y a donc beaucoup plus de probabilités que des femmes converties aient des maris
inconvertis que l’inverse. Paul parle aux femmes converties : Si tu as un mari qui n’obéit pas, tu as eu
l’occasion de lui parler, d’accord, tu lui as annoncé la Parole, c’est bien. Mais si tu vois qu’il résiste, la
seule solution va être de te taire. Ne lui parle plus de Jésus, ne lui dis plus qu’il doit se convertir, ne lui
cite plus un seul verset biblique. Ne lui dis plus qu’il fait mal. Ne lui dis plus : « Tu ne fais pas cela
alors que tu sais que Jésus dit de le faire. Cela ne plaît pas au Seigneur que tu fasses ceci, ou que tu ne
fasses pas cela ». Tu es en train de l’endurcir contre Dieu parce que Dieu dit : « C’est sans parole, par
ta manière de vivre que tu vas le gagner », sans parole. La douceur de la langue est un arbre de vie. En
plus, un peu plus bas, il nous dit : « Tu vivras des jours heureux ». Essaye, tu verras. Alléluia !

C’est la première chose que je dirais : « Préserve ta langue du mal ». Le meilleur moyen de préserver
sa langue du mal, la plupart du temps, c’est de te taire si tu n’es pas sûr de pouvoir dire une bonne
chose. Tais-toi. La deuxième chose, c’est de mettre un frein à sa bouche. Vous savez à quoi servent les
freins ? Quand on pousse sur la pédale de frein, que se passe-t-il ? La voiture s’arrête. Le Seigneur dit
qu’il n’y a qu’un seul endroit où nous devons mettre un frein dans notre corps, c’est la bouche. Dans le
Psaumes 39 au verset premier, David dit : « Je disais, je veillerai sur mes voies de peur de pécher par
ma langue ». Le péché le plus facile et le premier que nous commettons, c’est par la langue. Donc le
premier endroit où il faut veiller, c’est notre bouche. « Je veillerai sur mes voies de peur de pécher
par ma langue ». Si tu veux veiller sur tes voies, veille sur ta langue. « Je mettrai un frein à ma
bouche tant que le méchant sera devant moi. Je suis resté muet, dans le silence. Je me suis tu
quoique malheureux ». Le méchant était devant David, et alors David se taisait. Il y avait des
moments où David avait parlé, mais là, le Seigneur avait dit : « Tais-toi. Le méchant est devant toi,
mets un frein parce que tu sais très bien que ce qui va sortir ne va produire que de la dispute et de la
colère, donc tais-toi. Tu as assez parlé. Je mettrai un frein à ta bouche sinon, c’est toi qui va pécher par
ta langue”.

Dans le Psaume 141, au verset 3, il est écrit : « Eternel, mets une garde à ma bouche et veille sur la
porte de mes lèvres ». Il dit cela parce qu’il sait très bien que de lui-même, il ne va pas arriver à mettre
un frein à sa bouche. Il en fait un sujet de prière, et il dit : « Eternel, veille Toi-même sur ma bouche,
je T’en supplie ». Faisons cette prière aussi. « Seigneur, donne-moi la capacité de contrôler ma
bouche. Donne-moi cette capacité, Seigneur ! »

Dans Jacques 1, au verset 26, l’apôtre Jacques dit : « Si quelqu’un croit être religieux sans tenir sa
langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine ». Si tu crois être
un bon enfant de Dieu, une sœur ou un frère bien spirituel, et que tu n’arrives pas à maîtriser ta

bouche, tu te trompes toi-même. Ta religion est vaine, elle n’a servi à rien. Commence par maîtriser ta
langue.

Jacques 3, verset 8 nous dit : « La langue, aucun homme ne peut la dompter. C’est un mal qu’on ne
peut réprimer, elle est pleine d’un venin mortel. Il ne faut pas mon frère, qu’il en soit ainsi ». Il
nous dit que par nos propres forces, par nos propres résolutions, nous n’allons pas pouvoir maîtriser
notre langue. Aucun homme n’a pu la maîtriser. Seul le Seigneur en nous, par son Esprit qui remplit
nos cœurs par la Parole de Dieu, va nous permettre de maîtriser la langue. Je dois en faire un sujet de
prière en disant : « Seigneur, donne-moi la capacité de maîtriser ma langue par ta Parole et par ton
Esprit. Par la foi en la puissance de Jésus, je vais y arriver ». Par la foi, et non par ma volonté. Aucun
homme ne pourra maîtriser sa langue par sa volonté et par ses bonnes résolutions. Mais par la prière et
par la foi, il le pourra, oui.

Dans Proverbes 13 : 3, il est dit : « Celui qui veille sur sa bouche garde son âme et préserve son âme
des angoisses ».
Et dans Proverbes 21 : 23 : « Celui qui veille sur sa bouche veille sur son âme et préserve son âme
des angoisses ». Tu veux préserver ton âme des angoisses ? Veille sur ta bouche.

Ensuite, quand nous ouvrons notre bouche, que ce soit uniquement pour prononcer des paroles de
Dieu. C’est écrit dans 1 Pierre 4, au verset 11 : « Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant
les oracles de Dieu ». Si tu ouvres ta bouche, que ce soit uniquement pour dire avec amour des
paroles de Dieu. « Si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu
communique ». Dieu ne nous demande pas de fermer toujours notre bouche et d’être toujours
silencieux. Il nous demande d’ouvrir notre bouche et Lui la remplira de ses paroles. « Ouvre ta
bouche et je la remplirai », dit Dieu. Pas moi avec mes paroles à moi. « Je la remplirai », dit Dieu.
Alors ouvre ta bouche, mais qu’il en sorte seulement des paroles du Seigneur parce que tu auras
rempli ton cœur des paroles du Seigneur.

Dans Proverbes 10, au verset 11 : « La bouche du juste est une source de vie ». Le Seigneur nous
dit : « Si tu utilises ta bouche (qui est un instrument tellement mauvais quelquefois !) pour mon
service, elle sera un instrument merveilleux, une source de vie ». Jésus est la Parole. Il a tout créé par
sa Parole, Il soutient le monde par sa Parole, Il guérit par sa Parole, Il délivre par sa Parole, Il fait tout
par sa Parole qui vient d’un cœur rempli d’amour, de vérité et de grâce. Si nous sommes comme Jésus
avec un cœur rempli d’amour, de vérité et de grâce, les paroles qui sortiront de notre bouche viendront
du cœur du Seigneur. Ce seront des paroles de Dieu. Ce sera une source de vie ! Pour l’éternité ! Parce
que ce sera Jésus qui va parler par notre bouche, que ce soit pour donner des paroles de Dieu, pour
édifier, pour louer ou adorer le Seigneur ! Alors ne t’en prive pas. Ouvre la bouche, loue, adore et
raconte les exploits du Seigneur. Que ce soit aussi pour défendre les pauvres et les opprimés. Ouvre la
bouche pour cela, oui. Défends-les.

Une autre occasion aussi pour ouvrir notre bouche : parler en langues. Si tu parles en langues, tu
parles à Dieu et tu t’édifies. Là, tu es sûr que tu ne vas pas dire des propos malsains. Tu mets ta langue
entièrement au service du Seigneur. Plus tu vas passer de temps à utiliser ta langue au service du
Seigneur en parlant en Esprit, en parlant en langues, plus tu vas faire du bien au Seigneur, à toi, et à
l’Eglise. Voilà un bon moyen d’utiliser ta langue d’une manière qui plaît au Seigneur : en parlant dans
une langue céleste que le Seigneur te donne. Dans ton culte personnel, là où tu es seul devant Dieu, tu
parles en langues.

Je terminerai en conclusion en lisant 1 Timothée 4, au verset 12 : « Que personne ne méprise ta
jeunesse ! Mais sois un modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en amour, en Esprit, en foi,
en pureté ». Voilà la conclusion de ce soir. Veux-tu être un modèle pour les autres ? Sois un modèle
pour les fidèles. Vous voyez par quoi il commence ? « Sois un modèle pour les fidèles en paroles, en
conduite, en amour, en esprit, en foi, en pureté ». Il commence par la fin, puisque c’est de
l’abondance du cœur que la bouche parle. Si tu es un modèle en paroles, cela veut dire qu’il y a déjà eu
un travail profond qui s’est fait dans ton cœur pour le nettoyer, le purifier de tout ce qui pourrait sortir

en mauvaises paroles. Si tu es un modèle en paroles, cela veut dire que Jésus habite vraiment dans ton
cœur. Si tu cherches à être un modèle en paroles, cela va t’obliger à faire un travail profond dans ton
cœur. Tu vas chercher le Seigneur pour que ton cœur soit purifié de tout ce qui sort si souvent en
mauvaises paroles. Si tu es un modèle en paroles, cela veut dire que Jésus a travaillé par sa Parole
dans ton cœur. Il a travaillé par sa Parole qui est une épée à double tranchant, pour tailler entre ce qui
est charnel et ce qui est spirituel. Si la Parole du Seigneur, qui est une épée à double tranchant, a fait
ce travail dans ton cœur pour éliminer ce qui est charnel et ne laisser que ce qui est spirituel, la parole
qui sortira de ta bouche sera aussi une épée, comme l’épée qui sort de la bouche du Seigneur dans
Apocalypse. Ce sera une épée qui donne la vie à tous ceux qui veulent la recevoir et une épée qui
donne la mort à tous les ennemis du Seigneur. Tu le feras comme le Seigneur. Tu seras comme sa
bouche et c’est Dieu qui mettra ses paroles dans ta bouche. Amen ? Alléluia !

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  • maribe dit :

    Bonsoir,

    Pouvez-vous nous donner les références de l’étude : le titre et le n° et si possible le lien

    merci beaucoup

    • Haïm Goël dit :

      Chère soeur,

      Le titre de l’article est celui qui est nommé sur notre site : “Mon Dieu veut que je contrôle en tout temps chaque parole qui sort de ma bouche.”
      Quant à son numéro, nous ne pouvons nous en souvenir, car cet article posté sur notre site l’a été il y a déjà un bon moment.
      Il vous revient, si vous désirez vraiment le trouver sur le site où nous l’avons trouvé (Source de Vie), de le chercher vous-même. Cela devrait être relativement aisé. Nous sommes vraiment désolés de ne pouvoir vous en dire plus. Mais en principe, il n’y aurait aucun intérêt à retrouver cet article, puisqu’il est reproduit intégralement sur notre site… A vous de voir.
      Soyez bénie.
      Elishéva Goël

  • Fleur de Pâque dit :

    Bonsoir Filieri

    L’email de M. VIAUD-MURAT n’est pas confidentiel, il nous l’a donné sur son blog voici plusieurs années. Je me sens donc tout à fait libre de vous le transmettre.
    Essayez donc henri.viaudmurat@orange.fr
    J’espère que vous pourrez le joindre ainsi.

    Bien cordialement

  • Filieri dit :

    Bonjour, je cherche à joindre le frère Henri Viaud Murat. Je n’arrive pas à joindre M. Viaud-Murat sur son blog. Est-ce que quelqu’un peut m’aider ou à une adresse mail.

    Merci et meilleures salutations.

  • Dominique (M) dit :

    Amen, vérité !
    La parole est un don de Dieu, nous sommes les seules créatures créées possédant la parole, (cela serait comique d’entendre son chat ou son chien nous parler !)
    Pourquoi ?
    Nous sommes la seule créature créée à l’image de Dieu ou quasi à sa “ressemblance ” “Le SEIGNEUR Dieu prend de la poussière du sol et il forme un être humain. Puis il souffle dans son nez le souffle de vie, et cet homme devient un être vivant” Genèse 2:7.
    Nous avons reçu le souffle de vie, SON SOUFFLE, SON HALEINE (pour la version Tob) en quelque sorte nous avons reçu quelque chose de lui-même.
    Voilà ce qui fait de “l’homme” (et femme) toute la différence des autres créatures, nous avons reçu (de Dieu) l’intelligence, le savoir, la réflexion etc. et la parole.
    En bref, ce que Dieu possède !
    Et comme la parole de Dieu est créatrice, eh bien nos paroles le sont aussi.
    Nous pouvons bénir et aussi (hélas) maudire par nos paroles, nous pouvons donner la vie ou la mort par nos paroles (Jacques 3.1-12).
    Le jour où j’ai compris cela, eh bien je contrôle mieux ce qui sort de ma bouche et confesse (sur le champ) toutes paroles non conformes.
    Inconsciemment, beaucoup de chrétiens sont liés par leur parole (promesse non tenue et non confessée par exemple) et se demandent pourquoi les problèmes leur tombent dessus.
    Satan lui connaît la puissance des paroles, malheureusement les chrétiens (pour beaucoup) non ! Et il nous pousse à pécher par nos paroles (hélas).
    Shalom
    Dominique

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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