Les rappeurs appellent au meurtre de Jordan Bardella et renomment Benjamin Netanyahou “Sheitanyahou”
Une vingtaine de rappeurs français, dont Akhenaton, Fianso ou encore Soso Maness, ont sorti lundi un titre intitulé “No pasarán”, pour appeler à voter pour le Nouveau front populaire (NFP) et s’engager contre le Rassemblement National (RN). Les paroles, truffées d’insultes, d’une grande violence et aux relents complotistes et antisémites ont suscité la controverse dans l’Hexagone. “Jordan t’es mort” y est répété à trois reprises et Marine Le Pen et Marion Maréchal y sont traitées de “p…”.
“Si les fachos passent, je fais sortir avec un big calibre…ils méritent de caner”, menacent-ils également. Les rappeurs chantent aussi les louanges du dictateur tchétchène, Ramzan Kadyrov, l’allié islamiste de Poutine contre l’Ukraine, et menacent l’imam Hassen Chalghoumi, défenseur d’Israël qui prône un islam modéré.
Le morceau vire carrément au complotisme lorsqu’il affirme que les francs-maçons contrôlent le monde : “Ils font du mal à nos enfants, on sait qu’ils veulent nous injecter une puce dans le sang…On sait qu’ils manipulent les statistiques”. Les paroles prennent alors un tournant antisioniste et antisémite lorsqu’Akhenaton s’en prend à Benjamin Netanyahou renommé “Sheitanyahou” (Sheitan = Satan en arabe) accusé d’être “le blanc qui assure leur (les fachos) contact” et glorifie la “Palestine de la Seine au Jourdain”.
Les rappeurs, qui se disent “antiracistes et pacifistes” déplorent être considérés avec ce titre comme “complotistes antisémites”. Le RN a annoncé porter plainte pour menaces de mort, injures, injures à caractère sexiste et provocation à la violence.
Ils ont raison de porter plainte. Ce que disent ces rappeurs est inadmissible et choquant !