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Quelques surprises en lisant dans le texte en hébreu (Elishéva Goël)

By 12 septembre 2014Doctrine

Exode 25 : 16

Le témoignage (haédout) correspond aux tables de la loi où furent gravées les dix commandements. Comme elles furent placées dans l’Arche, c’est la raison pour laquelle celle-ci fut nommée “l’Arche du témoignage”.

Toute la structure était appelée “tabernacle” (du verbe sha’han, qui signifie habiter) ou “tente du témoignage”. On parlait aussi de l'”Arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre” (Josué 3 : 11) et de l'”Arche sainte” (2 Chr. 35 : 3).

Quant au tabernacle proprement dit, on trouve cinq noms dans la Torah pour le nommer.

1) “Sanctuaire” (endroit sacré, mis à part, lieu saint) – mikdash.

2) “Tente” (demeure provisoire, portative).

3) “Tabernacle” (comme dit plus haut, mishkan, du verbe sha’han, habiter, demeurer) –> lieu de la présence de D.ieu, tout comme les autres titres).

4) “Tente d’assignation” (lieu de la rencontre).

5) “Tente du témoignage”.

(Commentaires de John Mac Arthur).

Exode 36 : 1

Betsalel (dont le nom signifie “à l’ombre de D.ieu) exécutera avec Oholiav et tout homme sage de coeur qu’HaShem a doué de sagesse et d’intelligence…”.

“Sage de coeur” se dit en hébreu ‘ha’ham lev.

Mais la plupart du temps cette expression est traduite par “habile”, ce qui est absolument réducteur, car il ne s’agit pas seulement d’excellents artisans, mais d’hommes choisis de D.ieu à cause de leur profonde sagesse de coeur et de leur intégrité. On retrouve cette expression aux versets 2, 4 et 8 du même chapitre 36.

Sages de coeur implique une honnêteté scrupuleuse puisqu’ils ont refusé de recevoir plus de matériaux que nécessaire (grandeur d’âme et intégrité).

Voyez aussi Exode 28 : 3 : comme les vêtements sacerdotaux devaient être confectionnés avec des intentions précises, Moïse transmettait lui-même les instructions reçues de D.ieu aux artisans dotés de sagesse divine, afin qu’ils comprennent le sens profond de la tâche qu’ils allaient être chargés d’exécuter (selon le Ramban). Selon le Kli Yakar, c’est de Moïse que les artisans avaient reçu leur sagesse et leurs dons (commentaires du ‘Houmash).

A noter : tous les vêtements sacerdotaux devaient être confectionnés à partir de matériaux offerts par le peuple. Il existe donc un lien entre le peuple et les cohanim appelés à être leurs représentants et à les aider à s’élever dans le service de D.ieu.

Une petite analyse des éléments des vêtements sacerdotaux.

1) Le diadème frontal ou Tsits (Ex. 28 : 36 à 38) : sur lequel était écrit “Sainteté à l’Eternel” ou “Saint pour YHWH” (“Kodesh léYHWH”). En permanence sur le front du Cohen HaGadol, pour le pardon obtenu par Aaron auprès de l’Eternel pour la faute relative aux offrandes sacrées. Il définit la consécration permanente de la pensée sur l’objectif sacré.

2) Le pectoral, avec un nom gravé, porté sur le coeur : Ourim et Thoumim. (Ex. 28 : 29 et 30). Le pectoral était plié en deux pour former une espèce de poche. A l’intérieur, Moïse devait insérer un morceau de parchemin portant le Nom Ineffable (d’après le Ramban, il n’y avait pas un nom mais plusieurs, représentant les attributs de D.ieu). Il devait être porté sur le coeur du Cohen HaGadol pour qu’il n’oublie pas de prier pour le peuple (il est important que ce soit sur le coeur). Comme il s’agit du pectoral “du jugement”, cela implique l’appel à D.ieu, la vengeance qu’Il exerce en faveur d’Israël et la protection qu’Il accorde contre Ses ennemis. C’est pourquoi, la plupart du temps, lorsque l’Ecriture rapporte qu’on a consulté le pectoral, c’est à propos d’une guerre ou d’une question de sécurité militaire.
Le nom écrit sur ce morceau de parchemin est appelé “Ourim”, de la racine “or” (lumière), parce qu’il illuminait certaines lettres du nom des tribus gravées sur les douze pierres du pectoral.

Il est également appelé “Thoumim”, en connotation avec “tamim” (intégrité) parce que ces lettres illuminées, lues dans le bon ordre, constituaient la réponse aux questions d’intérêt national que le Cohen HaGadol posait à D.ieu et il lui fallait être intègre.

Toutes les qualités reprises dans cette portion du texte sont des attributs qu’il nous faut revêtir en tant que sacrificateurs de l’Eternel en Yeshoua, que ce soit la sagesse de coeur, la sainteté, le refus de la cupidité, l’intégrité, l’amour de la vérité,…

(Commentaires en partie tirés du ‘Houmash).

Elishéva Goël

Reproduction autorisée avec mention de la source.

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