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RÉPARTITION FORCÉE DES MIGRANTS DANS CHAQUE COMMUNE en Belgique / Le Peuple

By 24 décembre 2015mai 13th, 2020Lève-toi !

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C’est Sud-Presse qui a lancé l’information et présente, le premier, le plan de répartition, décidé par le gouvernement, à la fin novembre. Le conseil des ministres avait décidé d’imposer à chaque commune un quota de demandeurs d’asile à accueillir, pour caser 5.000 nouveaux arrivants et créer des places pour le flot qui continue de grossir, au printemps 2016. Le plan est officieux mais bien réel.

Le directeur (MR) de Myra va jusqu'à affirmer que la Belgique devrait accueillir tous les migrants économiques et pas seulement les "réfugiés"
Le directeur (MR) de l’Observatoire des migrations, François De Smet, va jusqu’à affirmer que la Belgique devrait accueillir tous les migrants économiques et pas seulement les « réfugiés »

FEDASIL annonce, pour l’instant, 33.000 demandeurs d’asile répertoriés dans les centres d’accueil. Cela n’inclut pas les candidats acceptés et « casés », les refusés et qui sont dans la nature, mais toujours en Belgique, ni les migrants qui continuent à arriver et ne sont pas inscrits. Jusqu’ici, la Belgique a répondu à ses obligations, en ouvrant de grands centres d’accueil dans des casernes en activité (le camp Bastin à Arlon), ou des logements militaires désaffectés (Florennes, Bierset,…), d’anciens centres de vacances, internats, gîtes, maisons de repos… où les migrants sont logés, nourris, soignés,… par Fedasil directement ou par des associations, comme la Croix Rouge. Le budget de FEDASIL a été doublé en 2015 de 306,2 millions d’EUR à 600 millions d’EUR.

Beaucoup de communes, qui ont un parc immobilier en très mauvais état, ont trouvé intéressant depuis longtemps déjà, d’accueillir des demandeurs d’asile dans des bâtiments (maisons individuelles, anciennes cures, gares, etc…) que la commune rachète et retape tant bien que mal, en obtenant un financement du fédéral pour créer ces ILA (Initiatives Locales d’Accueil). Les migrants en attente dans les ILA (avec assistants sociaux dédicacés par le CPAS de la commune pour s’occuper d’eux) sont, évidemment, moins visibles et mieux tolérés que les grands groupes de plus de 1.000 personnes, comme à Arlon, où les bagarres entre migrants sunnites et chiites sont fréquentes.

La nouveauté, c’est que le gouvernement impose, désormais, à toutes les communes de créer des places d’accueil. Rares sont les administrations communales qui se pressaient pour accueillir des demandeurs d’asile ! L’effort va maintenant être réparti sur l’ensemble du pays sur base de quatre critères : le nombre d’habitants, le revenu des habitants, le nombre de places d’accueil déjà existantes dans la commune et le nombre de personnes touchant le revenu d’intégration sociale (RIS).

On a, aussi, mis de côté les communes qui accueillaient déjà trois fois plus de réfugiés que la moyenne nationale. C’est ainsi qu’on ne demandera pas à Florennes, Ans ou Arlon,… d’ouvrir de nouvelles places alors qu’ils ont déjà de grands centres chez eux. Le Brabant wallon, qui avait peu de réfugiés, mis à part le centre de Rixensart, va en voir débarquer nettement plus.

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Source : Article Sudpresse le 22/12/2015

On étale le problème pour le rendre moins visible. Mais gageons que cette obligation d’accueil, qui va « étaler la confiture », mettra de nombreux belges, qui ne voulaient pas voir le problème, le nez sur les réalités. L’impopularité des partis de gouvernement, qui n’ont rien fait pour nous protéger de cette invasion, sinon l’accueillir à bras ouverts, ne va cesser de grandir.

C.T.

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