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Le scandale de l’administration Obama qui fait passer le Watergate pour une plaisanterie / Dreuz

By 30 janvier 2018Monde
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 30 JANVIER 2018

La semaine dernière, le FBI a déclaré avoir « perdu » plus de 50 000 SMS couvrant 5 mois d’échanges entre les deux agents du FBI les plus impliqués dans la corruption de l’agence fédérale (1).

Il s’agit des 5 mois les plus cruciaux, qui vont de l’investiture du président Trump à la nomination de l’inspecteur Mueller dans l’enquête contre Trump et la Russie, en passant par la mise en accusation sur recommandation de Peter Stzork de son conseiller sécurité Michael Flynn, à la radiation de l’ex-directeur du FBI James Comey, et la publication par Fusion GPS du faux dossier russe impliquant Trump, et financé par Hillary Clinton.

Coïncidence, les SMS ont disparu le 14 décembre 2016 et ont réapparu le 17 mai 2017 (3), le jour même où Rod Rosenstein, l’adjoint au ministre de la Justice, a nommé Robert Mueller pour enquêter sur l’accusation de collusion entre le candidat Trump et la Russie afin de gagner l’élection présidentielle.

Le FBI a menti. L’inspecteur général du Département de la justice les a retrouvés en 48 heures (4).

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Peter Strzok et Lisa Page

Il s’agissait d’échanges de SMS entre Peter Strzok et Lisa Page, les deux amants au centre des deux enquêtes les plus importantes du FBI de ces dernières années : Clinton et Trump.

Deux agents du FBI essentiels dont les 384 pages d’échanges de SMS présentés au Congrès ce mois-ci ont montré qu’ils ont travaillé avec acharnement pour d’une part protéger Hillary Clinton dans l’enquête sur le serveur d’email privé de Clinton, et de l’autre pour impliquer Trump dans leur enquête sur Trump et la Russie.

  • Lisa Page est une avocate importante au sein du FBI. Elle a fait partie de l’enquête Mueller contre Trump. Elle a donné sa démission lorsque Mueller a pris connaissance de ses messages de haine anti-Trump, et ceux discutant de la mise en place d’une « assurance contre l’élection de Trump ».
  • Peter Strzok est le haut fonctionnaire du FBI qui a également fait partie de l’équipe de Robert Mueller pour coincer Trump, et dont les messages anti-Trump échangés avec Page lui ont valu d’être expulsé de l’équipe Mueller. C’est lui aussi qui est au centre de l’enquête faussée, destinée à innocenter Hillary Clinton avant même de l’avoir interrogée dans le scandale des emails en 2016, lui qui a fait modifier le témoignage de l’ex-directeur du FBI James Comey contre Clinton devant le Congrès d’une manière qui permette de lui éviter la prison, lui qui a échangé, avec sa maîtresse Lisa Page, des messages troublants sur la réunion d’une « société secrète » composée de hauts-responsables du FBI, en dehors de l’agence, afin de travailler à la destitution du président Trump (5), et lui qui a envoyé des agents du FBI interroger le conseiller sécurité du président Trump Michael Flynn sous prétexte d’une banale discussion, et l’a fait mettre en accusation.

Dans un important article, Guy Millière disait que le scandale de l’Obamagate est le plus important de l’histoire récente des Etats-Unis.

Il avait raison, mais il était encore en dessous de la laide réalité qui expose la pourriture de l’administration Obama, et dont les preuves sortent les unes après les autres, puisque l’échec d’Hillary Clinton n’a pas permis de les enterrer pour toujours.

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Avant de vous dévoiler des faits que vous ne lirez dans aucun média, et qui sont rigoureusement sourcés par les liens figurant en fin de cet article, autorisez-moi à vous dire que selon moi, le Watergate n’aurait pas été le Watergate si le président concerné avait été un Démocrate. Une des meilleures preuves est que vous ignorez jusqu’aux noms des deux journalistes d’investigation qui depuis des mois enquêtent pour démêler la corruption du FBI et du Département de la justice d’Obama : Sarah Carter et John Solomon, alors que les journalistes qui ont enquêté sur le Watergate ont été hissés au rang de héros modernes.

Le rapport que les Démocrates refusent de lire

Une bataille a éclaté le 19 janvier dernier à la suite de la demande par les membres républicains du Congrès de publier un rapport qui révèle l’abus et la corruption au plus haut niveau du gouvernement Obama autour de l’enquête fédérale sur les liens possibles entre les responsables de la campagne Trump et la Russie.

Le rapport parle de la façon dont le FBI d’Obama a abusé des juges en obtenant la permission de mettre Donald Trump et son entourage sur écoute en vertu de la procédure FISA, prévue en cas de danger envers la sécurité nationale. Obama a, comme le déclarait Donald Trump il y a quelques mois, fait mettre sur écoute le candidat Trump à la présidentielle, son équipe, puis le président élu avant le passage des pouvoirs, au moyen d’un faux dossier sur la collusion russe– de l’aveu même de l’ex-directeur du FBI James Comey, faux dossier financé par Hillary Clinton et le parti Démocrate (6).

Le rapport contient apparemment assez d’éléments pour renvoyer des membres de l’ex-administration devant les tribunaux.

  • L’un des directeurs du FBI, Andrew McCabe est mentionné (10). Sa femme a reçu, pour une campagne politique mineure, 750 000 dollars d’un proche d’Hillary Clinton, alors qu’il enquêtait sur le scandale des emails de Clinton.

A la surprise générale, McCabe a brutalement démissionné de son poste au FBI ce lundi 29 janvier. Si l’on ignore le contexte– et les médias ne font rien pour que vous l’appreniez– la surprise de cette soudaine démission est en effet très grande. Pas si vous êtes un lecteur de Dreuz info et que vous avez lu, au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, mes précédents articles et ceux des auteurs de Dreuz qui en parlent.

Le nom de McCabe est don c spécifiquement mentionné dans le rapport, mais sa démission est sans doute la conséquence d’un autre fait : nous venons d’apprendre qu’il est visé par au moins une enquête interne de l’inspecteur général du Département de la justice Michael Horowitz sur les comportements motivés par des objectifs politiques de plusieurs dirigeants du FBI d’Obama durant la campagne présidentielle de 2016.

Ce que contient le rapport : Obamagate = Watergate 2.0

Carter Page, le conseiller en politique étrangère de Trump durant la campagne électorale, est mentionné dans le rapport, mais pas pour la même raison que McCabe. Page est au cœur de l’Obamagate.

Durant l’été 2016, l’administration Obama l’a accusé devant un juge fédéral d’être un « agent d’une puissance étrangère »– la Russie de Poutine (7). Le rapport explique que cette accusation ne reposait sur rien et innocente Page.

Un an après le dépôt de plainte par l’ancienne administration, Page n’a été mis en accusation par aucun juge pour espionnage, ni pour la Russie ni pour un autre pays. Aucune preuve contre lui n’a fait surface ni a été présentée par l’administration Obama et les journalistes qui pourchassent Trump sans relâche, et aucune charge n’a été retenue contre lui. Tout a été inventé par Obama pour fabriquer la « collusion » entre Trump et la Russie, mais aussi comme base légale pour mettre sur écoute et surveiller la campagne électorale de Donald Trump, et c’est là que se trouve l’analogie avec l’affaire du Watergate.

  • Nixon a fait installer des micros pour espionner son concurrent à la course à la présidentielle.
  • L’administration Obama et Clinton ont fait mettre le candidat Trump sur écoute par le FBI.

Pour obtenir cette mise sur écoute, Hillary Clinton a fait fabriquer un faux dossier, et Obama l’a utilisé pour convaincre un juge du danger que représentait Carter Page et d’autres proches de Trump pour la sécurité nationale, et lui a demandé d’autoriser le FBI à mettre Trump sur écoute.

Le rapport qui va être publié montre que c’est bien le faux dossier russe, encore appelé « dossier Steele » du nom de l’agent britannique qui l’a fabriqué pour le compte de la société Fusion GPS, dossier payé par Clinton, qui a servi de base à Obama pour déposer plainte contre Carter Page et faire espionner Trump (8).

Le FBI a été politisé pendant toutes les années de la présidence Obama, et il a été utilisé par son administration pour salir l’image du candidat Républicain et lui faire perdre l’élection.

Voilà le rapport explosif dont le Congrès vient de voté hier soir la publication (9 et 9 bis), que les membres du parti Démocrate au Congrès ont refusé de lire, que le Département de la justice a demandé qu’il ne soit pas publié car il contient des informations qui mettraient en danger la sécurité nationale– alors que personne au Département de la justice n’a connaissance de son contenu– et dont le Président Trump a maintenant 5 jours pour mettre à la disposition du public.

Si les informations que je rapporte ici, et qui sont le fruit de témoignages de personnes qui ont lu le dossier et n’ont pas le droit d’en parler, se confirment, et je pense qu’elles vont se confirmer dans les jours qui viennent, il s’agit bel et bien d’une affaire infiniment plus grave que le Watergate, puisqu’Obama s’est servi du FBI et de son Département de la justice à des fins politiques, dans le but d’entraver le processus démocratique, et faire espionner le concurrent de la candidate qu’il a officiellement soutenue, Hillary Clinton.

Et cela, les Démocrates, y compris les grands médias et les principales chaînes d’informations, qui travaillent pour eux, s’en désintéressent.

Ils feront tout– et ils réussiront probablement– à faire en sorte que ce scandale plus grave que le Watergate ne soit pas du tout un Watergate, car, je le disais en introduction, le Watergate n’a selon moi existé que parce qu’il accusait un président Républicain.

Conclusion

Si Obama a été blanchi de tout vice par les médias avant la présidentielle de 2008, lorsqu’ils ont refusé de fouiller son passé comme ils le font pour tous les candidats, comme ils l’ont fait pour Donald Trump, ils ne vont pas l’abandonner aujourd’hui que Trump qu’ils haïssent est président, et que leur candidate Hillary Clinton a été battue à plates coutures en 2016.

J’ajoute, même si c’est évident, que les membres du parti pour les libertés civiques, du parti pour le droit à la vie privée, pour le respect des libertés individuelles et de la dignité humaine, devraient être scandalisés par le fait qu’un candidat à la présidence et son équipe aient été mis sur écoute par le FBI.

Les progressistes qui ont dénoncé les écoutes de la NSA et attaqué le Big gouvernement qui surveille les citoyens devraient exprimer leur horreur et manifester dans les rues.

J’ai beau tendre l’oreille, je ne les entends pas.

Serait-ce que depuis 40 ans la gauche américaine ait menti aussi sur ces sujets, et que son combat soit une totale hypocrisie ?

Je n’ose pas y penser, mais j’ai du mal à m’abstenir de le faire.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

(1) http://www.foxnews.com/politics/2018/01/22/questions-grow-over-fbis-missing-strzok-page-text-messages.html

(2) https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-russia-schiff/house-panel-votes-to-release-republican-memo-alleging-anti-trump-bias-idUSKBN1FI2UE?feedType=RSS&feedName=politicsNews

(3) https://www.cnn.com/2018/01/22/politics/fbi-text-messages/index.html

(4) https://www.cbsnews.com/news/doj-watchdog-reveals-it-has-recovered-missing-fbi-text-messages/

(5) https://www.washingtontimes.com/news/2018/jan/23/fbi-secret-society-john-ratcliffe-writes-cryptic-t/

(6) https://www.washingtonpost.com/world/national-security/clinton-campaign-dnc-paid-for-research-that-led-to-russia-dossier/2017/10/24/226fabf0-b8e4-11e7-a908-a3470754bbb9_story.html?utm_term=.c7529f4d5a5e

(7) https://www.washingtonpost.com/world/national-security/fbi-obtained-fisa-warrant-to-monitor-former-trump-adviser-carter-page/2017/04/11/620192ea-1e0e-11e7-ad74-3a742a6e93a7_story.html?utm_term=.7f6b1f228b0b

(8) https://nypost.com/2018/01/29/team-trump-thought-carter-page-might-be-a-russian-spy/

(9) http://thehill.com/homenews/senate/371164-warner-new-documents-opened-a-lot-of-new-questions-in-senates-russia-probe?__twitter_impression=true

(9 bis) https://www.thedailybeast.com/house-intelligence-committee-votes-to-release-fbi-memo-dem-says?ref=home

(10) https://www.thedailybeast.com/doj-warns-that-releasethememo-would-be-extraordinarily-reckless

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