Skip to main content

Sionisme, Palestine : petit rappel à l’attention d’internautes ignorants

Publié le 

Je reposte cet article déjà mis en ligne et plus pertinent que jamais…

Je reçois de plus en plus de commentaires insultant le “sionisme” et les “sionistes”, terme qui à la suite d’un glissement sémantique pervers est devenu une insulte de la part d’internautes qui ne connaissent pas l’histoire et ignorent tout simplement le sens de ce mot. Il y a plusieurs sortes d’antisionistes, ceux qui n’ignorent pas que c’est le retour des Juifs à Sion (Jérusalem) dans leur patrie historique, c’est à eux que s’adresse ce petit rappel. Quant à ceux qui ont détourné le sens de ce noble mot et en font le nom d’un programme transhumaniste élaboré par des psychopathes qui n’ont absolument rien à voir ni avec le sionisme ni avec Israël, si ce n’est dans leur esprit délirant, que leur dire ? Quantité d’articles sur ce blog pourraient les éclairer…

 

Florilège de citations :

L’auteur arabe Muqaddasi écrit en 985 :

A Jérusalem la grande majorité de la population est juive et la mosquée est vide de ses adorateurs.

 

Ibn Khaldun, un historien arabe très célèbre a écrit en 1377 :

La souveraineté juive sur cette terre s’est prolongée sur 1 400 ans… C’est les Juifs qui ont implanté la culture et les coutumes en s’y étant installé de manière permanente ». Après plusieurs siècles de domination arabe sur la Terre d’Israël, Ibn Khaldun constate que la culture et les traditions juives étaient encore dominantes.

 

Edouard Webbe en 1590 :

Il n’y a rien à Jérusalem mis à part des vieux murs.

Le savant géographe hollandais Hadriani Relandi en1695 dans son ouvrage Palaestina ex monumentis veteribus illustrata écrit :

“La région est très peu peuplée, voire quasiment déserte. La majorité des habitants se concentrent dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo, Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). La population de la région se compose majoritairement de juifs, de quelques chrétiens et de peu de musulmans, Bédouins pour la plupart.”
Dans son ouvrage, la grande majorité des villes ou villages portent un nom hébreu, quelques-uns un nom grec ou latin. Pratiquement aucune des villes qui possèdent aujourd’hui un nom arabe – Haïfa, Yafo, Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine – n’en possédait à l’époque. Aucune trace du nom d’Al Qods pour Jérusalem, ni de Al Halil pour Hébron… Ramallah s’appelle Beteïle (Bethel), etc. La plupart des villes étaient peuplées de juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les Natashe, ainsi que 70 Samaritains. Nazareth est entièrement chrétienne. Jérusalem compte plus de 5000 habitants, presque tous juifs, quelques-uns chrétiens. Gaza ne compte guère plus de 550 habitants, juifs pour moitié, chrétiens pour le reste. Tibériade et Safed sont entièrement juives.

Henry Maundrell en 1697 :

Nazareth, « un village minuscule et sans importance », Jéricho, « une bourgade minable et sale », Acre, « une désolation ».

 

L’archéologue britannique Thomas Shaw en 1738 :

la Terre Sainte « vide, désolée et manquant de tout, qui manque d’habitants ».

 

Le comte François Volney en 1785 :

Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem, on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné.

Alphonse de Lamartine en 1832 :

Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était « le tombeau de tout un peuple [les Hébreux] ».

 

William Thackeray en 1844 :

« La région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres. »

 

Alexandre Keith en 1844 :

« La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes. »

 

Karl Marx dans le New York Tribune en 1854 :

En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là. source

 

Le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857 :

« Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants. »

 

Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 :

« Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières. »

 

Mark Twain en 1867 :

« Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. »

 

B. W. Johnson en 1892 :

« Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel et Jaffa on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine. Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La désolation est partout autour de nous. »

Bat Ye’or sur la Palestine au 19ème siècle :
La Palestine ne constituait pas alors une entité autonome. Découpée en trois régions administratives, qui se rattachaient aux pachaliks (provinces) de Sidon et de Damas, elle était l’une des provinces les plus arriérées de l’Empire ottoman. En 1800, ses douze villes principales ne comptaient guère plus de 50.000 habitants. L’insécurité y était générale, les routes inexistantes. A l’exception des biens religieux de main-morte (waqf), la propriété foncière était interdite. Le sultan, seul propriétaire du sol, en concédait l’exploitation sous forme de fiefs militaires à des chefs bédouins, qui levaient l’impôt sur les paysans. Des cheikhs civils et religieux (les Anciens), confirmés dans leur fonction par l’autorité turque, administraient les villages conformément aux coutumes locales.
Ces villages se groupaient en confédérations déchirées par des luttes sectaires selon leur appartenance aux clans des Yaman ou des Qays, tribus originaires d’Arabie.
A la fin du 18e siècle, les conflits entre les Yaman basés en Judée, à Bethléem, et les Quays, éparpillés dans de nombreux villages, entretenaient une anarchie qui se maintiendra durant toute cette période. Après l’expédition de Bonaparte (1799), source de désordres supplémentaires, l’augmentation des taxes exigées par les potentats locaux suscitèrent un état insurrectionnel (1823-1826). L’agitation dans tout le pays s’aggrava (1831-1834) lorsque les troupes égyptiennes, sous Ibrahim Pacha, tentèrent de briser le pouvoir des chefs bédouins régionaux et d’imposer des réformes.
Le fanatisme et l’insécurité générale reléguaient les populations chrétiennes et juives, principalement dans les villes où chaque communauté religieuse résidait dans son quartier réservé. Les communautés se côtoyaient sans se mêler. Juifs et chrétiens dhimmis subissaient le même statut réglementé par la Chari’a (loi religieuse islamique) et imposé sur l’ensemble des pays musulmans.
Ses prescriptions principales exigeaient le paiement de la taxe coranique (jizya) sous peine d’esclavage ou d’exil, le versement du double des taxes perçues sur les musulmans, l’interdiction d’exercer une autorité sur un musulman et de témoigner dans un procès impliquant un musulman, la prohibition du port d’armes et de la propriété foncière. Astreints obligatoirement sous peine de sanctions sévères, aux vêtements et aux couleurs spécifiques, les dhimmis subissaient dans tous les domaines, des contraintes légales humiliantes. Source

La Fondation pour l’exploration de la Palestine lien
Il s’agit d’u
ne mission scientifique britannique qui à la fin du 19ème siècle a préparé une carte géante détaillée, avec une échelle de 1 sur 63 000, (chaque millimètre représentant 63 mètres). La carte prouve qu’avant la première vague d’immigration juive le pays était désolé et très peu peuplé. Cette fondation, créée en 1865 par l’élite britannique de l’époque, des Lords, universitaires, membres du clergé et gens très fortunés, s’était fixé pour objectif de mener des recherches dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire, de la géographie et de l’ethnographie dans ce qu’on appelait alors la «Terre sainte » un peu à l’exemple de la mission scientifique de Napoléon Bonaparte pour l’Egypte.

Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 :
« La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes dans vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive. La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants. »

 

Dawood Barakat, éditeur du journal égyptien Al-Ahram en 1914 :

Il est absolument nécessaire qu’une entente soit conclue entre les sionistes et les Arabes, car la guerre des mots ne peut que faire du mal. Les sionistes sont nécessaires pour le pays: l’argent qu’ils apporteront, leur savoir et leur intelligence, et le labeur qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération du pays.

 

Les photographies aériennes prises par les aviateurs allemands pendant la Première Guerre mondiale montrent un pays sous-développé composé principalement de rudimentaires hameaux. Ashdod, par exemple, était un groupe d’habitations en terre, Haifa un village de pêcheurs. Source
Le mandat britannique :
Pendant
 la Première Guerre mondiale (1914-1918), les Turcs étaient alliés de l’Allemagne, ils ont été vaincus ce qui eu pour conséquence le démembrement de l’Empire ottoman. Un pays fut créée, de part et d’autre du Jourdain, par la Société des Nations et nommé Palestine d’après le nom associé à la Terre sainte chrétienne, le Pays des Juifs alors que le pays Palestine n’existait plus depuis des siècles ! En 1920, l’administration de ce territoire de 97.740 km² fut confiée par la Société des Nations à la Grande-Bretagne, selon les termes du Mandat pour la Palestine.
La Palestine prévue pour le retour des Juifs comprenait le territoire à l’ouest et à l’est du Jourdain (Jordanie actuelle plus un morceau d’Irak). Pour respecter la promesse de la Grande Bretagne en remerciement de la ” Révolte Arabe” contre les Turcs, la Grande-Bretagne donna à l’Emir Abdallah le territoire s’étendant à l’Est du Jourdain soit 71,5% du territoire prévu pour le Foyer national Juif qui deviendra la Jordanie. Restait 28,5% du Territoire, à l’ouest du Jourdain, pour les Juifs. Les Arabes vivant sur la rive occidentale du Jourdain devaient être réinstallés sur la rive oriental…
Les Juifs ont toujours été présents en Terre d’Israël comme en témoigne l’histoire du Yichouv (article à venir) et à Jérusalem ils formaient la majorité de la population en 1845 !
C’est au prix d’un travail de forcenés qu’ils ont assaini les terres marécageuses de la malaria en se préparant à la renaissance d’IsraëlCet effort juif pour revitaliser la terre a attiré une immigration très importante d’Arabes des régions voisines, désirant des conditions de travail et de vie plus saines, y compris les soins médicaux prodigués par les nombreux médecins juifsIl n’y a jamais eu aucune tentative de  se « débarrasser » des Arabes autochtones peu nombreux, ni d’empêcher les masses arabes de venir chercher la prospérité apportée par les Juifs d’autant plus que les Britanniques favorisaient cette immigration alors qu’ils mettaient des obstacles à l’immigration juive, cf le Livre blanc.
Le recensement turc de 1882 a enregistré seulement 140 000 musulmans sur le territoire qui allait devenir la Palestine, même si les chiffres ne sont pas complètement fiables il donne une approximation… En 1922, le recensement britannique en donne 650 000, 5 fois plus en 40 ans ! Seulement pour l’année 1934 plus de 30 000 Arabes syriens originaires du Hauran traversèrent la frontière attirés par les travaux du port de Haifa par les Britannique ainsi que par la construction d’autres projets d’infrastructures. Ils ont même surnommé Haifa “Um el-Amal”, “la ville du travail”.
Hussein Al-Qibla, gardien des lieux saints en Arabie Saoudite en 1918 :

« Les ressources du pays et le sol vierge seront développés par les immigrés Juifs. […] Nous avons vu les Juifs des pays étrangers venir en Palestine de Russie, d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’AmériqueIls ont su que ce pays était destiné à ses fils d’origine, une patrie sacrée et aimée.

 

Lewis French, directeur britannique du développement :

Nous avons trouvé la région habitée par des Fellah (métayers du système féodal cultivant pour des propriétaires qui vivaient à Beyrouth, le Caire etc.). Ils vivent dans des taudis de boue et souffrent sévèrement du paludisme. De grandes zones sont incultes. Les Fellah, s’ils ne sont pas eux-mêmes des voleurs de bétail, sont toujours prêts à héberger ce genre de hors la loi. Les parcelles individuelles de terre changent de mains chaque année. La sécurité publique est quasi inexistante et le sort des fellah, soumis aux pillages ou au chantage de leurs voisins bédouins, est peu enviable.

 

Le représentant arabe en « Palestine » déclara en 1919 :

« Nous considérons la « Palestine » comme faisant partie de la Syrie. »

 

Le dirigeant arabe Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 :

« Il n’y a pas de pays tel que la « Palestine ». « Palestine » est un terme que les Sionistes ont inventé. Il n’y a pas de « Palestine » dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. « Palestine » nous est aliène, c’est les Sionistes qui l’ont introduit ».

 

Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946 :

« Il n’y a pas de chose telle que la « Palestine » dans l’histoire, absolument pas. »

 

Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 :

« La « Palestine » fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituent pas une entité distincte. »

 

Le représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies déclara en 1956 :

« C’est une connaissance générale que la Palestine n’est rien d’autre que la Syrie du sud ».

Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d’une fois :

« Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie et la « Palestine ».

 

Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara :

« Il n’y a pas de peuple palestinien, il n’y a pas d’entité palestienne ».

 

Ahmed Shuqeiri (président de l’OLP) déclara :

« La Palestine ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du sud ».

Walid Shoebat, ancien terroriste de l’OLP repenti :

« Le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien, le lendemain matin je me suis réveillé  Palestinien »
« L’enseignement de la destruction d’Israel était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés « Jordaniens » jusqu’à ce que les Juifs reviennent à Jérusalem (Est). Alors soudainement nous étions des « Palestiniens »… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un « drapeau palestinien.  Le fait est que les « Palestiniens » sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe. » lien

 

Zahir Muhsin, ancien membre du comité exécutif et ancien commandant militaire de l’OLP en mars 1977 au journal néerlandais Trouw :

« Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les « Palestiniens », les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous  partie de la même nation. C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité « palestinienne ». L’existence d’une identité « palestinienne » distincte sert seulement un objectif tactique. La création d’un état « palestinien » est un nouvel outil dans la bataille continue contre Israël. »

De 1950 à 1967, plus de 250 villages arabes ont été fondés en Judée-Samarie (Cisjordanie) et de 1967 à 2002, 261 autres colonies furent fondées incluant la zone de Jérusalem et Gaza. À ce jour, les Arabes continuent toujours à faire immigrer des milliers de colons en Israël. En 1998, Yasser Arafat déclarait « Dans 5 ans, nous aurons 6 millions d’Arabes vivant en Cisjordanie et à Jérusalem. Nous pouvons importer des Arabes. » Le gouvernement israélien avoue avoir permis à 240 000 (mais le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé) « travailleurs » arabes d’entrer dans les territoires depuis 1993, ces « travailleurs » sont restés dans les territoires.
Le ministre palestinien du logement, Zaharia el Ahia a déclaré en 1995 que l’autorité palestinienne avait déboursé 30 millions de dollars reçus de l’Arabie Saoudite pour construire 10 000 nouveaux appartements à Jérusalem et agrandir des bâtiments existants sans tenir compte de leur permis de construire.
Le Cheikh Hassan Tahboob, ministre du Waqf et des affaires religieuses a coordonné un don de 1,144,000 dollars de la Banque Mondiale pour le développement musulman en 1996. L’argent a été utilisé pour effectuer des agrandissements et des rénovations de 850 immeubles à Jérusalem qui n’avaient pas de permis de construire etc. source
Il est impossible de connaître le nombre d’Arabes ayant immigré en Judée-Samarie/Gaza depuis 1949, mais une chose est sûre : la majorité des Palestiniens d’aujourd’hui n’a aucun héritage antique en Palestine comme ils le prétendent. Il suffisait d’ailleurs de déclarer 2 ans de résidence pour être considéré comme réfugié par l’UNRWA, 2 ans ! Seule une minorité a des racines antérieures au 19ème siècle, parmi eux certains Juifs convertis de force à l’islam.

Mosab Hassan Youssef, “le Prince vert” :

Les populations qu’on qualifie aujourd’hui de palestiniennes appartiennent à quatre grands groupes au moins : les Bédouins nomadisants ou semi-sédentarisés, qui sont probablement les habitants arabes les plus anciens de la région ; les paysans du Haut-Pays cisjordanien ou de Galilée, musulmans ou chrétiens, qui descendent peut-être en partie de Juifs convertis après les conquêtes romaine et arabe ; les habitants du Bas-Pays, sur la côte méditerranéenne, venus au XIXe siècle et au début du XXe, qui ont fourni la plus grande partie des réfugiés de 1948 ; et enfin un prolétariat non-palestinien qui, selon les premières enquêtes de l’Onu, au début des années 1950, se serait agrégé aux réfugiés afin de bénéficier de l’aide internationale en matière alimentaire, médicale ou éducative. source

Enfin, les noms de famille de nombreux Palestiniens attestent de leurs origines comme le montre cette video :

On trouve parmi les patronymes “palestiniens” Mitsri, El Mitsri (égyptien), Chalabi (syrien), Mugrabi (maghrébin) Zarka, Zarkaoui (d’une ville située actuellement en Jordanie) Trabelsi (de Tripoli, Libye ou Liban) etc. etc.

Il existe bien un peuple palestinien mais autant qu’il n’existe un peuple syrien, irakien, libyen ou soudanais, on le voit aujourd’hui avec les guerres ! La réalité sociale et culturelle au Moyen-Orient est fondée sur l’existence de tribus, de groupes ethniques (arabes, kurdes, etc…), religieux (musulmans, druzes, alaouites, chrétiens, etc…), communautaires et sectaires (sunnite, chiite, etc…). Les frontières des pays ont été tracées après la guerre de 14-18 sans tenir compte de ces facteurs, artificiellement, par les pays européens. A suivre.

© www.danilette.com/

Sources :

Sionisme, Palestine : petit rappel à l'attention d'internautes ignorants
Sionisme, Palestine : petit rappel à l'attention d'internautes ignorants
Sionisme, Palestine : petit rappel à l'attention d'internautes ignorants
Sionisme, Palestine : petit rappel à l'attention d'internautes ignorants

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »