“Dès que le délai de 120 heures expire, nous reprendrons là où nous nous étions arrêtés”
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé samedi d'”écraser les têtes” des combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie s’ils ne s’en retirent pas dans le délai expirant mardi.
“Dès que le délai de 120 heures expire, nous reprendrons là où nous nous étions arrêtés et continuerons à écraser les têtes des terroristes”, a déclaré M. Erdogan dans un discours, se référant au délai de cinq jours prévu dans un accord turco-américain conclu jeudi pour un retrait des forces kurdes.
De son côté, le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes, a annoncé samedi la reprise des opérations contre le groupe Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie en coopération avec la coalition antidjihadiste dirigée par Washington.
“Nous avons relancé les opérations militaires contre les cellules de l’EI à Deir Ezzor, nos forces y travaillent avec celles de la coalition”, a dit Mazloum Abdi, trois jours après l’annonce par les FDS d’une interruption de ces opérations.
“Nous voulons que les Américains aient un rôle en Syrie, pour ne pas que les Russes et d’autres monopolisent le terrain”, a ajouté Mazloum Abdi, soulignant qu'”il est de notre intérêt que les forces américaines restent ici pour l’équilibre en Syrie”.