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Témoignage: le cri qui sauve!

By 15 janvier 2014mai 3rd, 2020Le mot du jour

             Jérusalem, 15 janvier 2014

Chers amis,

Je réalise  en répondant à nombre de questionnements de jeunes et moins jeunes croyants, juifs ou goïm, combien un simple témoignage peut constituer une réponse vivante. J’ai donc choisi ce mode de faire original pour de temps à autre donner ici un témoignage porteur en lui-même de véritables leçons. Par la même occasion je lance un appel, merci de nous fournir certains de vos témoignages qui peuvent nourrir la foi, le courage, d’autrui.

Be Bra’ha  (Bénédiction pour tous!)

Voici plus de trente années, durant de longs mois avant de rencontrer le Seigneur j’ai connu des visitations assez  spéciales que j’attribue à Celui-ci, de toute évidence.  Je ne pourrai jamais de ce fait assez m’émouvoir de l’inouïe sollicitude de notre Adonaï à la recherche d’une de ses brebis perdues, d’une brebis longtemps assoiffée de trouver D.ieu, mais qui vivait dans une confusion profonde.

Mais là n’est pas l’objet de ce témoignage du jour, une autre fois peut-être, si notre Adonaï le veut.

Peu après avoir accepté Yeshoua comme mon Sauveur, je me trouvai confronté à un choix d’une extrême difficulté dans un domaine très personnel inutile à décrire. La chose était franchement cornélienne MAIS EN MOI L’ESPRIT DE D.IEU, malgré mille résistances de ma chair et d’évidents et puissants  liens (j’étais sous le coup de pratiques magiques de la part d’une tierce personne),  DESIGNAIT CLAIREMENT le choix que j’avais à faire.

 D’un côté j’étais béni au-delà de tout par ma découverte d’un D.ieu omniscient, omnipotent, qui m’avait révélé en si peu de jours l’étendue et de Son amour et de Sa puissance en me visitant à trois reprises dans ma chambre solitaire, deux fois avant de connaître Yeshoua, une fois après. Maintes questions d’ordre métaphysique, que je parcourais inlassablement avec ma seule intelligence limitée, depuis des années, s’étaient ouvertes devant moi de façon lumineuse en quelques secondes et je savais que c’était SON ESPRIT qui me  faisait de tels cadeaux. Dans sa bonté, le Seigneur nous avait aussi visités et sauvés  puissamment et quasi en même temps, mon épouse, cette chère âme, et moi.

Et cependant je demeurais impuissant face à certains liens dont je savais intimement qu’il me fallait les abandonner…et que la chose était évidemment essentielle pour tout mon avenir. Grande était ma confusion car ce que l’Esprit de D.ieu me commandait, ma chair et des puissances mauvaise s’y opposaient à tout prix. Mais c’est sans compter sur la force souveraine de D.ieu.

Quelques semaines avant cela, lorsque mon épouse me témoigna de sa rencontre lumineuse,bouleversante avec le Seigneur, ma première réaction fut de penser qu’elle était arrivée dans une espèce de secte (c’est ce que le diable voulut me faire croire). Mais alors vinrent à mon esprit deux visions : la première fut un sentier de chèvres très étroit tracé par les éternelles déambulations de ces caprins sur des collines  que je sus instantanément être de Galilée ou du désert de Judée. Et pourtant je n’étais jamais encore allé en Israël à cette époque. JE SUS, BIEN QUE N’AYANT PAS ENCORE CONNU MON SAUVEUR, que cette vision était toute de l’esprit et je fus saisi d’une émotion puissante en exprimant à mon épouse avec une détermination farouche : «  Ce que tu as trouvé là c’est ce que j’ai cherché toute ma vie ! Conduis-moi vers ce prédicateur… ». C’est clairement la vision du chemin étroit, ce chemin fondamental dont parla Yeshoua à ses disciples qui s’imposa à moi! Ma soif mystique de m’y engager était totale.

 Mais tout de suite après, une autre vision me fut donnée. En effet, je vis nettement dans mon esprit une large et puissante ligne de buffles noirs campés devant moi. D.ieu me parlait clairement, et c’est ce que je compris alors, de puissances démoniaques qui s’opposeraient de toutes leurs forces à ce que je venais de saisir.

Aussi, pas de surprise, ma difficulté décrite plus haut à faire le choix de D.ieu dans une situation donnée venait de ma chair liée à des puissances mauvaises. Et je ressemblais un peu à ce personnage que l’on voit dans une certaine sculpture dont tout le haut du corps cherche à s’extraire d’un bloc de granit où se trouve enfermé tout le bas de son corps.

Que devais-je faire en constatant mon impuissance, mon échec terrible ?

Un après-midi au plein cœur de notre maison solitaire des Ardennes belges, à bout de honte et de force, ayant tant subi la lutte, finalement je hurlai littéralement mon impuissance à D.ieu en L’implorant et en lui confessant que je me sentais pire encore qu’avant de le connaître. J’avais les yeux fermés et brouillés de larmes sans doute et une main en l’air tendue vers je ne savais quelle solution implorée. JE FIS CELA AVEC UNE CERTAINE INGENUITE SINCERE ET DETERMINEE, ME LIVRANT  COMPLETEMENT A D.IEU.

C’est alors et sans que j’ose lever ni la tête, ni les yeux, qu’une main saisit physiquement ma main dans l’air, pur miracle,  et une voix me dit :

« Là où tu ne peux arriver aujourd’hui par tes propres forces, je te conduirai jusqu’au bout… »

Je compris alors que, parce que j’avais crié sans réserve mon échec, mon impuissance  à D.ieu,  Il s’était engagé  à me conduire vers une délivrance et au-delà vers un chemin victorieux jusqu’au dernier jour de ma vie terrestre. Loué soit son Saint NOM.

Leçon : Vous l’avez lu, j’ai crié avec imploration mon échec, la vérité de mon état désastreux du moment. A cet instant je fus d’une sincérité absolue, me jetant alors tel quel vers Celui qui seul pouvait m’entendre. Et Il a entendu et Il a agi et cela dure depuis trente-trois ans et durera jusqu’à la fin, jusqu’en éternité.

Le problème de beaucoup d’entre nous n’est-il pas que nous camouflons tièdement nos défaillances grandes ou « légères » et que nous n’éprouvons pas un conflit violent entre CE QU’IL VEUT et CE QUE NOUS VOULONS ? le problème de beaucoup n’est-il pas qu’ils ne souhaitent pas vraiment user de foi vigoureuse ? Sans vouloir nullement me mettre en valeur, oh, loin se doit, mais j’ai toujours été une espèce d’extrémiste en matière d’exigences et ma rencontre avec D.ieu était (comme ce doit l’être pour chacun d’entre nous) l’affaire de ma vie. C’est dans cet état d’esprit que s’était établi en moi, au centre de tout mon être,  une guerre totale entre D.ieu et l’autre, Satan.

Mon frère, ma sœur, quel que soit ton problème, ton combat actuel et je souhaite qu’il soit le plus violent possible car ce sera bon signe, plus la lutte est forte, plus l’enjeu est de taille, n’hésite pas, enferme-toi dans ta chambre et crie à D.ieu loyalement (sans apitoiements sur toi cependant) ton impuissance, implore Son secours avec foi et il agira. Peut-être fais-tu partie de cette génération du tout facile, tout confort d’aujourd’hui, alors ton combat contre une nature affadie est justement celui que tu dois crier vers D.ieu en L’implorant de faire de toi quelqu’un d’autre.
IL LE FERA !

Sois béni,

Haïm Goël

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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