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TRAVERSER LA FRONTIERE

By 18 décembre 2014Le mot du jour
 David Wilkerson

Comme nous le voyons dans le premier chapitre de Ruth, Orpa et Ruth ont atteint la frontière entre Moab et Juda et elles ont dû prendre une décision. Allaient-elles suivre le mouvement de la grâce de Dieu jusque dans la plénitude de Christ ? Leur nom nous donne un indice : Naomi signifie grâce, Orpa signifie cou raide et Ruth signifie ami, compagnon.

Une confrontation a eu lieu à la frontière quand Naomi a décidé de tester l’engagement et la résolution d’Orpa et de Ruth. Pour elles, la décision de partir requérait plus que de l’émotion, plus que de simples mots. Elles devaient choisir de rentrer ou de continuer, sans aucune promesse de récompense et avec une vision claire du coût si elles continuaient.

Plutôt que de leur prêcher la prospérité, l’aise et le succès, Naomi leur a dépeint une image de souffrance et de pauvreté. Il n’y a pas de promesse de biens matériels, seulement un chemin de foi. En fait, elle les a encouragées à retourner dans la maison de leur mère (voir Ruth 1:8-9).

Mais Orpa et Ruth sont restées fermes à ce moment-là : “Elles se mirent à pleurer tout haut et lui dirent : « Non, nous irons avec toi vers ton peuple. »” (Ruth 1:9-10). Tu sais déjà d’après son nom que Orpa, malgré sa rivière de larmes, malgré tous ses mots sur le fait de continuer, va abandonner et retourner à son idolâtrie. Extérieurement pourtant, elle est brisée et tendre, semblant faire partie de ce mouvement de retour vers Dieu.

Je crois que Naomi a pu voir les luttes dans le cœur d’Orpa. Elle a probablement pensé : “Pauvre enfant ! Elle pense vouloir la plénitude de Dieu, mais elle est encore sous le charme de ce monde. Elle va être misérable si elle continue, parce qu’elle regardera toujours en arrière !”

Alors, Naomi a dit : “Retourne de ton côté !” Orpa a dû prendre une décision dans son cœur : “Je vais retourner en Moab et servir Dieu, à ma façon ! Je vais continuer à aimer ces précieux saints, mais je dois vivre ma vie. Je ne suis pas prête à abandonner mon passé.”

La Bible dit : “Elles se remirent à pleurer tout haut. Orpa embrassa sa belle-mère” (Ruth 1:14). un manuscrit original ajoute à cette phrase “et s’en retourna.”

Certains d’entre vous qui lisez ces lignes êtes sur le point d’embrasser vos frères pour leur dire au-revoir. Une chose dans votre cœur vous attire : un cercle d’amis ou d’anciennes amours. Mais, comme Naomi l’a dit d’Orpa : “Ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux” (Ruth 1:15) : une idole tient ton cœur, une chose appartenant à ton passé que tu ne peux pas lâcher !

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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