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Trump, Bibi, Géants gênants. Par René Seror

S’il est une vérité qui se vérifie à tout instant, c’est celle la: « On est toujours trahi par les siens. » Depuis Jules Cesar, la chose est entendue et se répète. On choisit un leader, on l’aide à se hisser aux plus hautes responsabilités, on en profite au passage pour se faire un nom, puis un jour, on trahit celui qu’on a adulé. La chose est on ne peut plus flagrante pour ce qui concerne le président TRUMP et le PM Natanyaou. 

Trump d’abord…

TRUMP d’abord. Les médias français nous bombardent à longueur de flash et de journaux, la « destitution » de TRUMP.

Or, Éber Haddad, qui vit aux États-Unis, nous précise que la traduction de ce mot, est: »mise en accusation ».

Ensuite, sautant sur tout ce qui bouge, les démocrates qui n’ont pas digéré une défaite au bout de 3 ans, qui ont déployé toutes les formes de mise de bâtons dans les roues et d’empêcheurs de gouverner en rond, exhibent Gordon Sondland, pour un témoignage qu’ils prétendent accablant.

N’hésitant pas à qualifier l’affaire de UKRAINE GATE.

Et ils attendent beaucoup de ce témoin clé. Ambassadeur auprès de l’UE. On le disait capable de confondre le président. Certes, Donald TRUMP se méfie, étant donné le nombre de conseillers et de ministres qu’il a congédiés  depuis son accession au pouvoir.

Ce Gordon-là parle d’égal à égal au président ukrainien, tels de vieux camarades  de régiment. Il confirme que c’était donnant, donnant, avec les ukrainiens, qui devaient enquêter sur Biden en échange d’une aide militaire avec PENCE et POMPEO.

Mais, le fameux témoin clé reconnaît que jamais, Donald Trump ne lui avait ordonné de le faire. Au contraire, le président américain lui avait dit: Pas d’échanges de mauvais procédés: JE NE VEUX RIEN!

Gordon Sondland aurait mieux fait de se faire petit. Ce témoignage aura permis de dévoiler un secret de polichinelle. En finançant la campagne de TRUMP à hauteur d’1 million de $, il s’est offert un poste d’ambassadeur à Bruxelles pour4 ans.  Ambassadeur  Comme il y en a en France. Nommés  par faveur du Prince. Aux Pôles… ou ailleurs…

Et devant le congrès,  sa réaction fut celle d’un professionnel, qui dit une chose et son contraire. Sans jouer au prophète, il me semble qu’il en faudra plus pour abattre le colosse.

Netanyahou ensuite…

Séisme politique en ISRAEL, envers un homme qui entrera malgré tout dans l’histoire. A ces 3 records, n’en déplaise à ses détracteurs. -plus jeune chef de gouvernement d’Israel, -celui qui est resté le plus longtemps, -et depuis 24 heures, le seul Premier Ministre en fonction et inculpé.

Les juges israéliens. sous prétexte d’indépendance, évoquent l’équilibre des pouvoirs à l’anglo-saxonne, mais précisent: inculpé mais pas accusé.

BIBI dénonce un coup d’état. Il en appelle au peuple contre la vindicte des juges. Il dénonce la gauche qui complote.

Pourtant, c’est lui qui a nommé le Procureur Général. Depuis un an, il a tout tenté pour lui échapper. Et, fait incroyable, selon la formule consacrée: RAK BE ISRAËL. Il n’a jamais eu autant d’influence. Il est reçu  au Kremlin, Il est chez  lui à la Maison  Blanche, Il est au téléphone avec les  dirigeants du Golfe, Et avec les différentes résolutions et autorisations obtenues de l’Amérique, il a enterré l’infâme  processus d’Oslo.

Sans compter l’exceptionnelle opinion favorable des israéliens. Une fois de plus je vous renvoie  à la théorie des minorités, décrite dans mon texte intitulé Dialogue. Vouloir à tout prix faire tomber l’homme qui a propulsé Israël au Rang des nations, c’est avouer une jalousie morbide, une haine farouche pour qui, s’oppose à leurs idées. L’inconcevable, c’est cette volonté de nuire, de vouloir à tout prix remplacer, quand personne ne présente les qualités de dirigeant.

Israël regarde tomber son héros, mais celui-ci est tellement haut que les nains qui veulent lui nuire auront besoin de tant de temps. Encore une formule locale, qui en dit long: HAVAL AL AZAMAN.

 

Source: Tribune Juive

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