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Tsahal : cinq groupes de choc foncent vers le cœur de Gaza-City. (JForum.fr)

By 22 juillet 2014Etz Be Tzion

Israël prépare un plan de contrôle de la Bande de Gaza. On ignore pour combien de temps et en vue de quelle solution politique ultérieure. [Ne spéculons pas encore sur un éventuel retour de Mohamed Dahlan dans la région…]

L’opération de Tsahal dans Shejaiya, dans la Bande de Gaza, se poursuit rapidement, menée par cinq task forces qui se dirigent actuellement vers le centre de Gaza-City, au beau milieu de pertes humaines et de blessés dans les deux camps. Dimanche 20 juillet, les Brigades Golani réputées constituées de « têtes brûlées », ont perdu 13 combattants, sans pour autant ralentir dans leur progression, alors que les Palestiniens du Hamas perdaient 170 combattants.

Des parachutistes dans Gaza.

Les sources militaires de Debkafile rapportent que chaque groupe de choc , de la taille de la moitié d’une division, comporte des forces agrégées et intégrées de l’air, des blindés, de l’artillerie et du génie, capables d’opérer en Presque totale autonomies ur le champ de bataille. Les renforts de ces dernières 24 heures n’ont fait qu’étoffer la puissance de combat d’Israël dans la Bande de Gaza, à un total de 75.000 hommes, la plus vaste jamais lancée sur le terrain dans ce territoire. Du fait de cette échelle, les dirigeants israéliens réfèrent à l’opération Bordure Protectrice comme étant bien une « guerre », plutôt qu’une simple opération (de maintien de l’ordre).

La bataille de Shejaiya lance dimanche a éclaté en importance aux yeux du public, à cause des Lourdes pertes subies par les brigades Golani, mais ce n’est pas exactement l’engagement le plus vaste entrepris à présent. Les autres batailles de Tsahal en cours, leurs progrès, les unités impliquées restent secrètes. Nous pouvons juste mettre le doigt sur leur localisation générale, comme se situant autour de Beit Hanoun dans le Nord ; Zeitoun, au Sud de Gaza-City et dans le camp de réfugiés de Shati, au Nord.

Il est prévu que d’autres théâtres de guerre s’ajoutent à cette liste de zones de batailles lundi.

Plutôt que de provoquer le découragement, le haut taux dxe pertes de Tsahal, dimanche – le plus levé en une seule bataille depuis la Guerre du Liban en 2006 – a revigoré les forces combattantes sur le terrain, les rendant encore plus déterminées que jamais à frapper les meilleures ressources du Hamas aussi vite que possible.

Alors que les ordres de dimanche consistait à avancer avec méfiance et lentement, tout en testant la force de résistance du Hamas et en observant minutieusement ses tactiques, le tempo donné à l’aube de ce lundi a été de passer en cinquième vitesse, alors qu’on a ordonné aux troupes d’accélérer leur avance depuis les marges extérieures de Gaza-City vers le centre. Leur performance à Shajaiya et d’autres affrontements dimanche ont profondément impressionné les planificateurs de la guerre en Israël et les ont rendus suffisamment confiants pour augmenter le rythme de leur avance.

Cette humeur optimiste était évidente, dans les commentaires faits dimanche soir par le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon et, sur le terrain, par le Chef d’Etat-Major, le Lieutenant-Général Benny Gantz. Tout en présentant leurs profondes condoléances et toute leur empathie aux familles endeuillées des 18 soldats qui ont péri au combat, ils se sont montrés pleins de louanges pour les réussites des troupes, « dans la défense de leur maison », qui surpassaient toutes les attentes et prévisions. En conséquence , ils ont arrêté les décisions suivantes :

1. Le Général Gantz va rester sur le terrain et diriger les forces à partir de là, plutôt que depuis les quartiers-généraux de Tel Aviv

2. Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense dirigeront la guerre, sans recours constant aux sessions du cabinet de sécurité, afin d’obtenir son approbation à chaque stade du plan opérationnel, le but final qui, selon ce qu’a appris Debkafile, est la prise de contrôle de la Bande de Gaza par Israël.

3. Alors que l’opération militaire se déploie, les trois chefs de guerre sont plus convaincus que jamais que de démolir le complexe des tunnels terroristes n’est pas une option, pas plus que d’éradiquer la menace des roquettes en suspension au-dessus de cinq millions d’Israéliens et, depuis près d’une décennie, au-dessus d’un million de gens vivant directement à l’ombre de la frontière de Gaza. Des orientations de communication ont dû être bâties autour de cette conclusion. Des hommes d’Etat internationaux s’agitent activement autour des capitales régionales, dont Jérusalem, en quête d’ouverture visant à engager une médiation pour un cessez-le-feu. Le Secrétaire-Général Ban Ki-Moon tient des réunions et le Secrétaire d’Etat John Kerry tentera de rejoindre le Moyen-Orient dans les jours à venir, selon une directive de la Maison Blanche – à moins que cette tentative n’avorte au dernier moment.

Selon les sources de Debkafile, les conditions politiques et militaires requises pour un cessez-le-feu ne sont pas encore en place, à cause d’un grand nombre de circonstances défavorables, sans compter sur le refus du Hamas lui-même d’envisager la moindre halte au feu.

Israël, pour sa part, se bat, pour la première fois de son histoire, avec un solide appui arabe, de la part du bloc constitué par l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Ses membres semblent si déterminés à éradiquer les Frères Musulmans qu’ils ont virtuellement mis en liste noire le Qatar, pour son soutien à la confrérie musulmane et son patronage du Hamas, perçu comme la branche paramilitaire des FM.

Ce fossé met des bâtons dans les roués aux efforts diplomatiques, visant à mettre sur pied une médiation en vue d’un cessez-le-feu, fondé sur une cooptation du Qatar.

Une tentative pour que le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas serve à échafauder un pont entre le groupe égypto-saoudo-émirati et le Qatar s’est pour ainsi dire effondrée. Il n’y a guère plus que le Secrétaire d’Etat Kerry puisse faire, lorsqu’il tente de mettre la main à la pâte.

La suggestion du Président américain Barack Obama, lorsqu’il a appelé Binyamin Netanyahu dimanche, de bâtir un autre cessez-le-feu autour de la formule trouvée en 2012, et concoctée par les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et la Turquie – et ensuite acceptée par Israël et le Hamas – afin de mettre un terme à l’Opération « Nuée-Pilier- de Défense » – , lui a démontré être déconnectée des réalités diplomatiques et militaires fondamentalement altérées de l’actuel conflit à Gaza.

Il refuse de reconnaître l’émergence d’un nouveau bloc arabe puissant. Il lui serait nécessaire de tordre le bras de chacun de ses membres, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les EAU, pour obtenir leur consentement en vue d’une tentative pour couper court à l’offensive israélienne et sauver le Hamas de la défaite. Et même alors, ils en retarderaient l’avènement.

Et bien que des manifestations anti-israéliennes se déroulent dans certaines parties du monde, les plus violentes se tenant à Paris, les gouvernements du monde sont très rares à avoir ouvertement condamné l’opération israélienne –jusqu’à présent.

DEBKAfile Reportage Exclusif 21 juillet 2014, 10:09 AM (IDT)

debka.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

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