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Tsahal fustige les allégations de l’ONU selon lesquelles Shireen Abu Akleh serait morte suite à un tir israélien

i24NEWS

3 min

La journaliste Shireen Abu Akleh se tient à côté d'une caméra de télévision au-dessus de la vieille ville de Jérusalem.
Al Jazeera Media Network via APLa journaliste Shireen Abu Akleh se tient à côté d’une caméra de télévision au-dessus de la vieille ville de Jérusalem.

Israël réclame toujours la balle fatale pour déterminer l’origine du tir

L’armée israélienne a dénoncé vendredi les conclusions de l’enquête du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme qui a soutenu que la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh avait été tuée le 11 mai par un tir des forces de défense israéliennes.

“Suite aux enquêtes qui ont été présentées de manière biaisée ces derniers jours, Tsahal a de nouveau proposé aux Palestiniens de transférer la balle qui a tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh”, a indiqué Tsahal dans un communiqué.

“Le refus palestinien de transférer la balle et de mener une enquête conjointe est signe de leur position”, a ajouté l’armée.

L’enquête de Tsahal indique que “la journaliste n’a en aucun cas été abattue intentionnellement, et il n’est pas possible de déterminer si elle a été tuée par des hommes armés palestiniens qui ont tiré de façon aveugle dans la zone, ou par un soldat israélien par accident”.

Plus tôt, la porte-parole du Haut-commissariat, Ravina Shamdasani, avait indiqué lors d’un point de presse à Genève que “toutes les informations que nous avons recueillies -y compris de l’armée israélienne et du procureur général palestinien- corroborent le fait que les tirs qui ont tué Mme Abu Akleh et blessé son collègue Ali Sammoudi provenaient des forces de sécurité israéliennes et non de tirs indiscriminés de Palestiniens armés comme l’affirmaient initialement les autorités israéliennes”.

“Nous n’avons trouvé aucune information suggérant qu’il y ait eu une quelconque activité de Palestiniens armés à proximité des journalistes”, a souligné Mme Shamdasani, estimant qu’il était “profondément troublant que les autorités israéliennes n’aient pas ouvert d’enquête judiciaire”.

Contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre les allégations de Ravina Shamdasani, l’armée israélienne a ouvert une enquête interne sur cette affaire, mais n’a pas encore communiqué ses conclusions.

“Cette semaine, le chef d’état-major a même ordonné une prolongation de l’enquête”, a insisté Tsahal

Israël soutient qu’il est impossible de déterminer l’origine du tir fatal, tant qu’aucune enquête commune entre Jérusalem et Ramallah ne sera menée, et tant que l’Autorité palestinienne ne remettra pas la balle qui a coûté la vie à la journaliste.

Les Palestiniens ont refusé, soutenant que Shireen Abu Akleh a été la cible d’un tir d’un soldat israélien utilisant un Ruger Mini-14, une arme semi-automatique.

Le ministre des Finances Avigdor Lieberman a qualifié les déclarations de l’ONU de “dégoutantes”.

“Je ne sais pas sur la base de quelles enquêtes la Commission des droits de l’homme des Nations Unies a déterminé qu’un journaliste d’al-Jazeera a été tué par des tirs de Tsahal, mais c’est une déclaration dégoûtante que nous ne pouvons accepter”, a-t-il affirmé.

“L’État d’Israël a proposé des solutions qui auraient pu mettre fin à cet événement, mais sans surprise, ça ne convenait pas à l’autre parti”, a-t-il ajouté.

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