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UN « ETAT PALESTINIEN » ?

By 5 avril 2015Etz Be Tzion

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment noté que le Moyen-Orient est dans le chaos, et que ce n’est peut-être pas le bon moment pour établir un autre État voyou, la « Palestine », qui serait susceptible d’être pris en charge par le mandataire de l’Iran, le Hamas, qui lancerait alors une guerre sanglante contre Israël. La déclaration du Premier ministre a été accueillie avec inquiétude parmi les commentateurs, parce que la croyance selon que l’établissement d’un « Etat palestinien » conduirait à la paix est devenue un article de foi à l’abri des faits et de la raison.

« L’Autorité palestinienne » est totalement dysfonctionnelle. C’est une coalition clanique composé de mafias politiques meurtrières. Elle prive les arabes-palestiniens de leurs droits les plus élémentaires, les prive de milliards d’aide venant des États-Unis et de l’Europe, maintient la plupart d’entre eux dans la misère, elle opprime les femmes, les hosexuel(le)s, et tous ceux qui ne sont pas musulmans. Elle fomente la colère contre Israël par l’incitation incessante qui appelle, même les petits enfants, à tuer les Juifs partout.

Est-ce le chemin de la paix que de lui accorder vraiment un Etat ?

Comment peut-on croire qu’elle chérit les Droits de l’homme, qu’elle prétend se soucier des arabes-palestiniens opprimés en les soumettant à une plus grande oppression qui n’est justifiée juste que par le fait qu’ils peuvent jouir d’une « auto-détermination » putative politique – le genre dont jouissent les citoyens d’Arabie Saoudite, de Libye, de Syrie, d’Irak, du Yémen, du Pakistan ou d’Iran ?

Israël a péché contre les arabes-palestiniens quand, dans les « Accords d’Oslo », il a accepté qu’une organisation terroriste, l’OLP d’Arafat, pouvait les gouverner. L’idée était que l’OLP prenne la place du Hamas ; au lieu de cela, Israël a hérité de deux organisations terroristes rivales qui se concurrencent pour savoir laquelle détruira Israël en premier.

Il y a danger, surtout que tout Etat palestinien sera repris en peu de temps par le Hamas. Comme dans la bande de Gaza, le Hamas lancerait rapidement des attaques massives de missiles, cette fois au cœur d’Israël.

Des milliers de personnes pourraient être tuées et blessées, et l’infrastructure civile et militaire d’Israël subirait un préjudice lourd. Israël n’aurait pas d’autre choix que de conquérir la Judée et Samarie dans des batailles sanglantes dans les zones fortement peuplées, avec des milliers de victimes, Arabes et Juives.

Les Arabes restants, inévitablement fuiraient vers la Jordanie, déstabiliseraient la monarchie, et peut-être même établiraient un Etat dominé par le Hamas avec l’Iran sur le flanc Est d’Israël. La proposition visant à assurer la paix en assurant une « Palestine » démilitarisée n’est pas concevable dans ce contexte. Après tout, la souveraineté implique l’auto-défense, et le droit de lever une armée, dont Israël et d’autres acteurs régionaux ne peuvent pas accepter.

Comme pour un droit moral sur la « terre palestinienne » ?

Il n’y a personne. Quand les Arabes ont reçu, après la guerre-mondiale à la conférence de la paix, 93% des vastes territoires de l’Empire ottoman, leur représentant, l’émir Fayçal, le souverain d’Arabie, volontairement a renoncé à toute revendication sur le territoire qui est devenu un mandat britannique désigné pour établir un foyer national juif. Il a accueilli les juifs de retour dans leur patrie. Il avait donné très peu.

« Palestine », dans les écrits de Mark Twain, était « un prince de la désolation. » Seulement 4% de la terre étaient habités, en grande partie par des nomades. Il n’y a jamais eu d’entité nationale « palestinienne » ou de nation réclamant cette terre déserte.

Mais qu’en est-il de l’occupation monstrueuse que le chef de la Maison Blanche a dénoncée récemment et qui devrait se terminer ? Il n’y en a pas tout simplement.

La zone désignée pour « l’autonomie palestinienne » par les « Accords d’Oslo » est gouvernée par « l’Autorité palestinienne ».

Les troupes israéliennes n’entrent qu’à la poursuite des terroristes – et puis s’en vont.

Toute « occupation » l’est en fait seulement par des terroristes de l’OLP qui ont été bêtement amenée sur la rive Ouest du Jourdain depuis la Tunisie par des politiciens israéliens cyniques, et depuis ils ont infligé des dommages importants à la population locale.

La paix serait possible, mais pas à travers la mise en place d’une dictature corrompue.

En fait, la paix est venue en Judée et Samarie entre la guerre de 1967 et la première Intifada de 1987, comme cela l’a été en Europe après que les dictatures aient été défaites lors de la Seconde Guerre mondiale.

Dans ces vingt années « d’occupation israélienne », en Judée et Samarie, le niveau de vie a quintuplé, l’agriculture et la petite industrie ont été révolutionné, sept institutions d’enseignement supérieur ont été établi, le statut des femmes, des enfants et des minorités amélioré de façon spectaculaire, et il n’y avait pas de terrorisme.

Hélas, les « Accords d’Oslo » les ont mis à mal et les ont fait pâtir : Ils infligèrent Yasser Arafat et son OLP terroriste sur les malheureux habitants de la Judée et Samarie.

Les premières étapes d’Arafat ont suffi pour attaquer les Israéliens qui allaient manger et faire des achats dans les villes de Judée et Samarie, et d’interrompre toutes les relations économiques, réduisant ainsi considérablement le niveau de vie des Arabes de Judée et Samarie et qui a induit le chômage qui a atteint les 30% chez les jeunes.

La paix aurait pu exister entre Arabes et Juifs il y a longtemps, si ce n’était l’imposition d’une « Autorité Palestinienne » d’Arafat et aujourd’hui de Mahmoud Abbas aux Arabes de Judée et Samarie.

L’élévation de cette criminelle « Autorité » au niveau d’un Etat aura retardé la paix de quelques générations.

Source : Par DANIEL DORON, ©Copyright malaassot.com.

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