Skip to main content

Un immondice anti-juif dans un journal français

By 21 avril 2014Etz Be Tzion

child abuse

Je cite un article paru dans un journal français : « Un policier israélien a été tué et deux membres de sa famille blessés lundi 14 avril par des tirs lors d’une attaque sur une route des environs d’Hébron, près de la colonie d’Adora, dans le sud de la Cisjordanie ». (note d’Etzbetzion : on ne devrait pas parler de colonie pour une terre qui vous appartient de manière séculaire, mais d’implantation dans un territoire encore disputé. Quant à la Cisjordanie, elle n’a existé que 19 ans, période pendant laquelle entre 48 et 67 la Jordanie a dominé sur la contrée. Il s’agit en fait de la Judée).

Plus loin : « Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et son allié radical du Jihad islamique ont salué une « opération héroïque », menée en représailles après les heurts survenus dimanche entre policiers et Palestiniens sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est ».

Enfin : « Hébron et ses environs, où vivent 200 000 Palestiniens et quelque 700 colons juifs, sont fréquemment le théâtre d’événements violents entre Palestiniens, d’une part, et colons ou soldats israéliens, d’autre part ».

C’est, en général, pour ne plus lire ce genre d’immondices que je ne lis Le Monde qu’à petites doses, et en me bouchant le nez.

Si vous voyez dans ce genre d’immondices une légitimation de meurtre, c’est que vous voyez clair dans les immondices, et qu’ils vous donnent envie de vomir, comme ils me donnent envie de vomir.

Que l’homme assassiné ait été policier ne justifie rien : c’était un homme. Il n’a pas été tué, mais assassiné : un assassin a visé pour le tuer volontairement, et si des membres de la famille de l’homme assassiné ont été juste blessés, c’est parce que l’assassin n’a pas pu assassiner autant qu’il l’aurait souhaité. Utiliser le mot « colonie » en ce contexte, c’est justifier l’assassinat, en suggérant que l’homme assassiné et sa famille avait des liens avec une « colonie ». C’est aussi, de la part de l’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice, se faire partisan de l’épuration ethnique anti-juive : pour un humaniste non partisan de l’épuration ethnique anti-juive, un village juif en Judée ou en Samarie est un village juif en Judée ou en Samarie.

Citer des organisations terroristes à buts génocidaires comme s’il s’agissait de partis politiques normaux revient à traiter des organisations terroristes à buts génocidaires comme s’il s’agissait effectivement de partis politiques normaux, ce qui équivaut à les cautionner et à les légitimer. Reprendre, sans commentaires, l’expression « opération héroïque » donne envie de cracher au visage de l’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice. Noter qu’il s’agit de représailles équivaut à en rajouter dans la justification de l’assassinat. Je passe, sans commentaires, sur « esplanade des mosquées » et « Jérusalem Est » : l’être excrémentiel emploie un vocabulaire indiquant qu’il s’incline, sans doute, souvent en direction de La Mecque.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Le passage suivant « contextualise » : il y a des « Palestiniens », et il y a sept cent colons qui devraient être ailleurs, ou accepter de se faire « tuer » vraisemblablement. Surviennent des « événements violents » : ils font partie, j’en suis sûr, du « cycle de la violence », sans cause ni effets, où il n’y a ni criminel ni victime, mais où les victimes sont, aux yeux de qui ose écrire cela, les vrais bourreaux.

Des gens lisent ce genre d’immondices tous les jours : et après on s’étonnera qu’il y ait une montée de l’antisémitisme et de la haine anti-israélienne en France.

En Europe aujourd’hui, je sais, il est de bon ton de préférer les Juifs morts aux Juifs vivants. Il est de bon ton d’insulter les Juifs morts s’ils sont Israéliens. Il est de bon ton de déverser des immondices sur Israël.

Comme l’écrivait Zvi Rex, les Européens ne pardonneront jamais Auschwitz aux Juifs.

Moi qui suis humaniste et que l’antisémitisme dégoûte et révulse, ce qui est un ensemble de défauts rédhibitoires en France et en Europe aujourd’hui, moi qui ai décidé de faire mon travail intellectuel honnêtement (ce qui, au train où vont les choses, sera bientôt interdit en France et en Europe), je dis qu’un homme, Juif, a été assassiné parce qu’il était juif. Et en y pensant, des larmes de rage me viennent aux yeux.

Je dis que sa famille a perdu un homme irremplaçable.

Je dis qu’en ayant lu les mots de son épouse, cités par mon ami Meyer Habib, je n’ai pu me retenir de laisser des larmes couler sur mes joues. « Au lieu de vieillir ensemble, de profiter de nos enfants et du changement des saisons, en une balle j’ai perdu l’Amour de ma vie. Nos enfants ne cessent de pleurer et n’arrivent pas y croire. Qui leur donnera désormais autant d’amour ? ».

Je dis que je regrette qu’Israël ne pratique pas, si ce n’est la peine de mort, tout au moins la perpétuité réelle pour les assassins tels que l’assassin de cet homme . Et que l’idée que des assassins tels que l’assassin de cet homme puissent être relâchés dans le cadre d’on ne sait quel échange inutile m’indigne.

Je dis que toute caution apportée à des organisations « palestiniennes » est une assistance à l’assassinat effectif ou potentiel de Juifs et s’approche du crime contre l’humanité.

Je dis que le fait qu’une part de l’argent de mes impôts serve à financer la propagande haineuse et anti-juive de l’Autorité palestinienne me conduit à avoir honte d’être citoyen d’un pays qui finance ce genre de choses.

Je dis que j’attends avec impatience le moment où viendra la vraie paix en Judée-Samarie, qui impliquera, je pense, ce que suggèrent des analystes de plus en plus nombreux : une solution israélienne au conflit israélo-arabe. Un Etat d’Israël souverain sur la Judée Samarie, et la mise hors d’état de nuire de tous les assassins effectifs et potentiels présents en Judée Samarie.

Je dis que je rends hommage à l’homme assassiné. Il s’appelait Baruch Mizrahi. Il avait une épouse et cinq enfants.

L’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice ne pense, visiblement pas à l’homme assassiné, à son épouse, à ses enfants.

Qu’il soit assuré de mon plus absolu mépris.

unnamed

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »