Je ne suis pas – loin s’en faut – un admirateur de Benyamin Netanyahou à qui j’ai déjà reproché dans plusieurs articles le manque de courage face aux mouvements djihadistes soutenus par l’Iran. Je n’apprécie pas du tout non plus la tournure libérale (au sens politique du terme) qu’a pris sa mandature sous la pression de différents groupes de pression et d’ONG dont les actions affaiblissent dangereusement les valeurs juives de l’ État d’Israël. Mais je suis effrayé en tant que citoyen attaché à la démocratie républicaine ( qui s’oppose à la démocratie libérale que je rejette) par la mise en examen du Premier ministre d’ Israël à un moment aussi crucial pour le pays sur les plans politique et sécuritaire.
L’oligarchie pacifiste de gauche tente le coup d’ État pour s’octroyer le pouvoir exécutif
Ne pouvant faire tomber par la voie des urnes le Premier ministre de centre droit afin de prendre la tête du pays, l’oligarchie pacifiste de gauche tente le coup d’ État pour s’octroyer le pouvoir exécutif ! Cette puissante clique détient déjà de facto de vrais pouvoirs, qu’ils soient «constitutionnels» ou non (pouvoirs judiciaire, économique, médiatique, culturel, académique et même militaire).
Mais en quoi assistons-nous à une tentative de coup d’ État ?
Tout d’abord, il existe des preuves (dont des enregistrements audios) selon lesquelles des témoins ont été forcés par la police d’incriminer Benjamin Netanyahou sous peine de grave représailles. Quant au système judiciaire israélien, on ne connaît que trop son aptitude à faire fi de la volonté des lois votées par les représentants du peuple qui siègent à la Knesset. Le système judiciaire israélien politisé à outrance par la gauche pacifiste et antisioniste détient un pouvoir exorbitant et n’hésite pas à piétiner les plates-bandes des pouvoirs législatif et exécutif lorsqu’ils sont détenus légitimement par la droite et le centre droit.
Le politologue, historien et spécialiste de la stratégie, l’américain Edward Luttwak définit le coup d’ état comme suit : « Un coup d’ État consiste en l’infiltration d’un rouage, petit mais essentiel, de la machine administrative de l’ État, rouage qui est ensuite utilisé pour empêcher le gouvernement d’ exercer le contrôle de l’ensemble .»