La scène se passe en Irak.

Les hommes présents reprochent à cette femme d’avoir eu des relations sexuelles avec des hommes de la ville hors du cadre du mariage. Il disent avoir des témoins comme l’exige le droit musulman.

Un des hommes dit qu’il va appliquer les « hudud », qui est le terme légal, dans la charia, pour évoquer les « règles de Dieu », en punition de son acte illicite.

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Avant de l’exécuter, un des homme récite la sourate 24 – verset 2 du coran :

« Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l’exécution de la loi d’Allah – si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition. »

Ensuite, il prie pour que la femme soit pardonnée par Dieu pour son péché.

La femme a supplié les hommes présents de faire venir ses enfants avant d’être exécutée, mais ils ont ignoré sa demande.

François Hollande l’a décrit comme compatible avec la démocratie, lors d’une visite à l’Institut du monde arabe, le jeudi 15 janvier.

Il a raison, car les mots ne veulent plus dire ce qu’ils disent.

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