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VOUS AVEZ DIT DELIVRANCE ? Extrait N° 31 Commençons par un exemple biblique remarquable, ou comment un N°1 devient un meurtrier, ce qui est évidemment l’abus à son maximum. Je parle de Caïn, premier enfant du couple Adam et Eve. Signalons en passant que c’est peu ou prou la tendance « naturelle » de bien des N°1 dans le régime de la chute. Qui n’a repris par exemple un aîné, qu’enfant nous avons surpris à frapper son frère cadet… ? Par extension observons les comportements de bien des N°1.

By 11 janvier 2022LECTURE QUOTIDIENNE

Exemples

 

Commençons par un exemple biblique remarquable, ou comment un N°1 devient un meurtrier, ce qui est évidemment l’abus à son maximum.

 

Je parle de Caïn, premier enfant du couple Adam et Eve. Signalons en passant que c’est peu ou prou la tendance « naturelle » de bien des N°1 dans le régime de la chute. Qui n’a repris par exemple un aîné, qu’enfant nous avons surpris à frapper son frère cadet… ? Par extension observons les comportements de bien des N°1.

A la base de cela, un sentiment d’insécurité et un héritage universel depuis la chute. Le sentiment d’insécurité provient d’un manque identitaire du fait d’abus indirect. Je m’explique : de même que l’on peut mentir par omission, on peut abuser par omission. Si l’on est un père démissionnaire, faible par exemple. Ce fut le cas d’Adam, d’abord comme époux démissionnaire aux côtés d’Eve dans l’épisode de la chute (Beréchit 3 : 6 ou Genèse 3 : 6) ensuite d’Adam en tant que père dans l’épisode décrit en Beréchit Ch3.v 6.

 

Pourquoi Caïn en arriva-t-il à cette extrémité, tuer son frère ? Parce que D.ieu rejeta son offrande et que Caïn en devint jaloux. D.ieu rejeta l’offrande de Caïn, car fondamentalement elle ne lui était pas adressée mais elle était psychiquement et par le fait d’un lien abusif adressée en fait à sa mère Eve. Inconsciemment peut-être. Ainsi Caïn fit, à la satisfaction de Satan, le premier culte religieux à la Reine du Ciel, aux déesses terre-mère si nombreuses dans la suite de l’humanité, à la Terre divinisée et donneuse de fruits, donc de vie.

 

Qu’est-ce que la jalousie, si ce n’est au fond l’expression d’un inconfort identitaire. Pourquoi Caïn vivait-il un inconfort identitaire ? Parce que quelque chose de son identité ne lui avait pas été communiqué. Bien plus, quelque chose de son identité avait été dès sa conception détourné, masqué, volé. Caïn a subi un des pires abus qui soit et qui s’est souvent reproduit dans la race humaine depuis lors avec les conséquences les plus tragiques au niveau de sociétés entières ou de pans entiers de l’Histoire humaine. J’ai développé tout cela dans un ouvrage intitulé : EHAD, Unité – Le couple, l’enfant et son identité, La famille biblique et ses contrefaçons. Couples, familles au XXIème siècle, naufrage ou salut ?

 

L’abus subi par Caïn est tout entier amené à la lumière par le verset 1 du chapitre 4 de la Genèse (Beréchit) : « Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel ».

 

Le texte hébreu est encore plus clair que sa traduction française : « J’ai acquis un homme de par l’Eternel ».

 

Ici il est clair qu’Eve transgresse l’ordre divin de la procréation en écartant l’homme et en faisant de Caïn une acquisition, « son enfant » (« Caïn » veut dire « acquisition »). C’est Eve en phase de désillusion par rapport à Adam, mauvais protecteur démissionnaire dans l’épisode de la transgression ( Beréchit Chapitre mais aussi Eve en phase de rébellion et de trouble identitaire du fait de la perte « d’innocence » dans le fait d’assumer sa position initiale de N°2 que nous trouvons là.

 

Rappelons-le, Eve fut abusée par Satan, N°2 déchu ce qui, soit dit en passant, ne la dédouane pas de sa faute pour autant. La chute plaça l’humanité entière (N°2) devant D.ieu (N°1) en position de trouble identitaire et de rébellion qui se solda toujours par une auto proclamation de type n°1. Nous sommes bien sûr en plein scénario menteur et c’est ce que l’humanité déchue s’évertuera et s’évertue encore à nommer « sa liberté ». Le slogan républicain Liberté, Egalité, Fraternité par exemple. Oui, mais de quelles Liberté, Egalité et Fraternité s’agit-il ?

 

Caïn subit là un abus majeur qui fera de lui l’éternel captif de sa mère malgré toute la sollicitude et l’appel au retour déployé par D.ieu dans la suite de son histoire. Caïn s’éloignera définitivement de D.ieu et concevra le premier univers antichristique de l’Histoire humaine (Beréchit chapitre 4 v 16 à 24). Un certain Nimrod dans la suite reprit ce flambeau luciférien.

 

Lorsqu’un homme est à ce point abusé au plus profond de lui-même, la sortie en force du ressort identitaire comprimé sera toujours terrible et lourde de conséquence. Les personnages tyranniques dont l’Histoire de l’humanité regorge, hélas, en sont la démonstration, depuis Néron jusqu’à Milosevic plus récemment en passant par une foule d’autres. Tous ont un point commun : environnement féminin abusif dans l’enfance.

Quant à Abel, le fils cadet (un N°2) au moment même de sa mort il devint celui auquel furent transférés la bénédiction paternelle, le droit d’aînesse. Droit dont venait automatiquement de déchoir l’aîné, Caïn, en tuant son frère. Nous verrons ce scénario du transfert se répéter souvent dans la Bible et nous y verrons dans la suite de ce livre une démonstration absolue de l’intention gra-cieuse de D.ieu envers l’humanité.

 

En cela Abel est le premier prophète de l’humanité puisqu’il incarne prophétiquement par ce qui lui est arrivé Yeshoua lui-même, le Fils meurtri et ensuite élevé auprès du Père, dans un droit d’aînesse qui implique l’héritage de toute la communauté des âmes sauvées. J’ai le sentiment curieux qu’Abel ne s’est pas défendu devant son frère meurtrier. Ce qui le rapproche encore de la figure de Christ, du Mashiah. Il y a là bien sûr un type de ce que nous sommes tous appelés à devenir : des hommes et des femmes mourant à eux-mêmes (jusqu’à l’ultime s’il le faut) au service du Père. En tant que N°2 nous ne faisons que magnifier alors l’exemple d’un autre N°2 volontaire, Yeshoua, devenu N°1 par le don de Sa vie, élevé en gloire par le Père ( Ceci est en opposition totale avec la tentative de rapt effectuée à l’origine par Lucifer en vue de s’approprier d’autorité un statut de N°1).

 

Autre exemple biblique et concret : Marthe et Marie. L’agitée est-elle une femme abusée par un esprit religieux ? Lui avait-on enseigné qu’il fallait toujours se précipiter dans l’activisme à l’accueil d’un Rabbi ?

 

Il est grand temps de choisir d’avancer désormais dans nos comportements d’hommes ou de femmes, de pères ou de mères, avec la sage et prudente assurance d’être bien au clair sur ce qui est biblique ou non.

 

Adolf Hitler, c’est bien connu, commença une fixation négative sur les Juifs du fait de son échec, deux fois répété, au concours d’entrée à l’Académie des Beaux-Arts de Münschen. Jalousie donc et nous connaissons la suite caïnique et meurtrière du personnage, l’auteur de « la solution finale » décidée, mise en projet définitif à Wansee. Le directeur de l’Académie était juif et plusieurs élèves l’étaient et ceci explique la suite sanglante.

 

Le talent très kitch du jeune Hitler, peintre, était des plus pauvres et son échec était évidemment programmé. En soi cette démarche de vouloir peindre sans le moindre don était déjà l’indicateur de ce que Hitler parcourait un dédale en perte de vitesse identitaire colossal.

 

Hitler, un numéro deux raté, devenu un ersatz de N°1. Un épisode qui fit sombrer dans le chaos un peuple et toute une culture universellement reconnue comme remarquable à l’époque.

 

Cherchez l’abus ! Il semble que le père du jeune Adolf appliqua

 

  • son fils une éducation d’une castratrice brutalité, effroyable et quotidienne, mal compensée par une mère possessive.

 

Voyez encore la personnalité abusive de Catherine de Médicis à l’égard de son fils, le roi de France. Un homme affaibli psychologiquement par une mère abusive .

 

Le fruit : le massacre de la Saint-Barthélémy.

 

Voyez la révolution française et la révolution russe. Deux révolutions qui virent des femmes (N°2) déclenchant les faits, que ce soit à Paris ou en Russie à St- Petersbourg. Les deux épisodes révolutionnaires se soldèrent par la mort du roi Louis XVI et du Tsar Nicolas (des N°1) et un bain de sang pour le peuple (N°2). Ici l’abus est appliqué aux nations qui produisirent des tyrans abusifs. Faut-il citer Robespierre, Napoléon, Staline et tant d’autres ? Faut-il dénombrer les millions de morts dans leur sillage ?

 

Il serait intéressant d’étudier les arrière-plans de nos hommes d’état contemporains, G.W. Bush, Ahmadinejad en Iran, Chirac en France (ainsi que l’inévitable et fâcheuse tendance de tout homme arrivant au pouvoir en France à se prendre en milieu ou fin de parcours pour le Roi Soleil).

N’appelait-on pas François Mitterrand « Dieu » en sa fin de parcours ? révélateur… Et l’actuelle montée en force du féminisme en tous milieux et les raisons profondes de l’émergence par défaut de femmes de valeur, par ailleurs… Comme jadis du temps des Juges, il y eut une Déborah.

 

Exemples contemporains :

 

Anne Parillaud, actrice française.

 

Dans le monde du spectacle. Alors que je rassemblais des notes pour ce livre vint atterrir sur mon bureau un article ma foi fort parlant. Il concerne l’actrice française Anne Parillaud.

 

En saisissant simplement certains de ses propos recueillis dans une interview donnée au journal Paris Match du 13 janvier 2005 on comprendra le drame sous-jacent de l’actrice. Un drame à base d’abus.

 

Quelques extraits :

 

Voici le titre de l’article.

 

(En soi c’est déjà très parlant…)

 

ANNE PARILLAUD

 

Jamais sûre d’elle, jamais contente, elle est en recherche perpétuelle. D’émotions, de souffrances, d’extases, de dépassement. L’apaisement, connaît pas.

 

Elle a ressurgi dans les médias pour de drôles de raisons… Rivale inattendue de l’inégalable Isabelle (Adjani). Sans casting, sans prévenir, elle a décroché le rôle de sa vie : amoureuse.

 

Observez-la, cette femme splendide à la silhouette de petit rat de l’Opéra, tout en elle parle d’amour, de manque, de trop-plein, d’absolu. Elle se déteste, ce sont les autres qui l’aident à s’aimer.

Ses Pygmalion, d’abord. On connaît les plus célèbres : Delon, quand elle avait dix-sept ans, Besson, qui, pour elle, a inventé « Nikita ».

 

Pour chacun, elle a été ce qu’ils voulaient : Lolita proprette (Woolite ne l’a d’ailleurs pas ratée, on lui en parle encore !), sauvage et solitaire punkette (elle a mis un an à retrouver un rôle). Douze ans plus tard, elle a bien changé.

 

D’abord, elle a trois enfants, de seize ans (la fille de Besson) à trois ans. A voir sa plastique longiligne, on se demande où elle les a mis. « J’ai peu grossi, juste le poids du bébé. »

 

Elle a adoré être enceinte : « Fabriquer un être… Je me sentais utile à quelque chose. »

 

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