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VOUS AVEZ DIT DELIVRANCE ? / Extrait N°32 : A ses gosses, elle donne tout l’amour qu’elle dit ne pas avoir reçu, enfant. Elle est une mère à temps plein, commente une amie. En doudoune rouge vif, au volant de sa Renault Espace pour famille nombreuse, elle ferait plutôt quatrième de la fratrie. « Je ne comprends rien à la réalité quotidienne. Ma réalité, c’est quand je tourne. Heureusement que j’ai mes enfants, ils sont mon ancrage dans ce monde, pour ne pas me perdre. »

By 11 janvier 2022LECTURE QUOTIDIENNE

A ses gosses, elle donne tout l’amour qu’elle dit ne pas avoir reçu, enfant.

 

Elle est une mère à temps plein, commente une amie. En doudoune rouge vif, au volant de sa Renault Espace pour famille nombreuse, elle ferait plutôt quatrième de la fratrie. « Je ne comprends rien à la réalité quotidienne. Ma réalité, c’est quand je tourne. Heureusement que j’ai mes enfants, ils sont mon ancrage dans ce monde, pour ne pas me perdre. »

 

Petite – elle était la deuxième de trois -, elle avait « le sentiment de ne pas exister. Il n’y en avait que pour ma grande sœur ». D’où une souffrance latente, une constante dévalorisation d’elle-même, un masochisme. Actrice, elle ne déteste pas se faire taper dessus. Avec Gitaï, elle a été servie. Le tournage de Terre promise », en plein Sinaï, dans le froid, la nuit, les hurlements en hébreu, en anglais, avec un metteur en scène caché derrière ses combos, qui ne vient jamais te dire si ta scène était bien, ses caméras tapies qui tournent en permanence, te surprennent, te suivent aux mauvais moment…On pleure beaucoup sur les films de Gitaï. Acteurs et techniciens. Parillaud n’a pas fait exception J’avais signé pour un personnage, j’en faisais un autre que je ne connaissais pas ; je ne me retrouvais plus, je ne savais plus qui j’étais, ce que je devais faire, il ne me parlait pas, il m’envoyait des émissaires… Bon, je m’étais engagée, j’allais jusqu’au bout. » Elle a aimé cet abandon douloureux, ce don de soi paniquant : « Prends-moi, utilise-moi, j’accepte, ça me convient. L’important c’est qu’Amos m’ait voulue, moi. J’ai éprouvé un plaisir douloureux, masochiste, oui… »

 

Ailleurs dans l’interview :

 

Retenons ce court passage dans l’interview : « Petite – elle était la deuxième de trois – elle avait « le sentiment de ne pas exister. Il n’y en avait que pour ma grande sœur ». D’où une souffrance latente, une constante dévalorisation d’elle-même, un masochisme. »

 

Il est certain que dans ce qui est déclaré là, la part d’effectif et de phantasmatique sont intimement liés, confusément imbriqués.

 

Ce qui est certain, c’est que l’initiateur et premier représentant de toutes crises identitaires, Satan, a apporté là la nécessaire eau au moulin de la confusion et de l’encagement. Ce qui débouche sur une ligne de comportement autodestructeur.

 

Comme partout ailleurs et pour n’importe qui, « l’inévitable exorcisme psychologique » de cette ligne autodestructrice débouchera invariablement sur de l’abus pratiqué à son tour par l’abusé. Certes l’abus porté par l’abusé sur autrui prendra toutes sortes de formes. Un amour fusionnel, inquiet, excessivement exprimé pourra même en être la forme.

 

A cet égard le célèbre chanteur américain Bob Dylan a prononcé un jour une phrase intéressante : « On peut tuer avec de la gentillesse ! »

 

Notons au passage que le tempérament, le caractère hyper abusé et hyper abusif du Français débouche si souvent sur des extrêmes révélateurs : ou une soif de « gentillesse complaisante et menteuse à force» (le régime du copain-coquin) ou une réactivité mettant en branle l’infidélité relationnelle soudaine et la violence, la cruauté la plus surprenante dans le régime de la médisance et de la calomnie.

 

Autre canal d’auto exorcisme psychologique : par le canal de l’expression artistique (ici de l’actrice).

 

Ce sera ainsi car nous portons bien plus que nous ne l’imaginons ce que nous sommes intérieurement.

 

Le moindre de nos faits et gestes, nos attitudes physiques, démarche, gestuelle, nos yeux (la lampe du corps), l’allure lumineuse ou ténébreuse de nos faces, etc., déclarent en effet ce que nous sommes intérieurement.

 

Le « look », comme l’on dit aujourd’hui, d’Anne Parillaud, son apparence, ne sont-ils pas ténébreux, lucifériens ?

 

Anne Parillaud : En équilibre dans le déséquilibre. « Je ne m’aime pas moi-même, mais je commence à assumer mon éternelle insatisfaction. »

 

Je fis moi-même à ce sujet une expérience traumatisante peu après ma rencontre avec le Seigneur.

 

Juste avant celle-ci j’interprétais plusieurs rôles-clés dans un spectacle belge subventionné qui avait remporté le prix Europa-lia de la meilleure production théâtrale de l’année. J’étais personnellement arrivé dans ma carrière à un « sommet Faustien » et c’est le moment que choisit l’Eternel pour me parler et faire entendre Sa voix dans ma chambre solitaire et bien triste d’artiste. « Je suis ton Père et je t’aime !» me dit à voix distincte et puissante Celui que j’identifiai immédiatement comme le Seigneur, l’Eternel.

 

Par la suite, venu au salut, je fus confronté à un dilemme car j’étais sous contrat au théâtre et il nous restait dans le cadre de ce contrat une matinée scolaire à assumer dans un établissement, devant de grands adolescents. Le spectacle (une adaptation théâtrale de Madame Bovary de Flaubert), au demeurant magnifique production sur le plan esthétique (costumes de Nina Ricci faits sur mesure à Paris, etc.) véhiculait des moments sulfureux bien qu’emmenés dans un raffinement et une sensibilité réels.

 

Je priai, car fallait-il encore interpréter cette ultime représentation ? Je reçus un feu vert car j’étais sous contrat et ne pouvais m’esquiver, sinon à être malhonnête. La suite me servit de leçon éternelle.

 

Arrivé sur le lieu de représentation, je fus accueilli par les regards surpris de mes collègues qui me trouvaient beauté et quelque chose d’étrange et de lumineux sur la face. Inhabituel… J’eus dès lors l’occasion de leur témoigner de ma foi et d’essuyer ensuite colère et mépris.

 

Nous nous retrouvâmes donc à jouer le spectacle devant des adolescents aux regards et à l’attention captivés. Soudain en plein milieu de la représentation je pris conscience avec une clarté complète que j’avais à ma merci pour deux heures de spectacle les âmes, les consciences de tous ces jeunes dans l’esprit desquels je façonnais quelque chose qui ferait désormais partie de leur patrimoine intellectuel et spirituel.

 

Tout en jouant, je regardai plusieurs de ces jeunes droit dans les yeux et ce que je vis m’effraya. Des cœurs devenaient complices absolus de mes moindres inflexions de voix et par delà du contenu du spectacle. Jamais je n’avais perçu à ce point combien est grande et redoutable notre liberté quand nous pouvons influencer autrui de la sorte et combien notre responsabilité est lourde, lourde.

 

Nous ne connaissons pas les sources humaines d’abus concernant Anne Parillaud mais ce qui est évident c’est l’abus spirituel pratiqué par Satan lui-même vers un numéro 2 (l’enfant cadet). Satan comme vous l’avez peut-être compris s’acharne sur tout ce qui est N°2 pour détruire les harmonies relationnelles et complémentaires voulues par D.ieu entre tout ce qui est N°1 ( D.ieu par exemple) et tout ce qui est N°2, c’est-à-dire toute l’humanité finalement.

 

Un autre personnage, du monde politique cette fois, attira mon attention dans les temps de préparation de ce livre :

 

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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