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VOUS AVEZ DIT PROPHETE ? de Haïm Goël / Extrait N°26: Il me répondit : Voici, Je te donne des excréments de bœuf au lieu d’excréments humains, et tu feras ton pain dessus.

Il me répondit : Voici, Je te donne des excréments de bœuf au lieu d’excréments humains, et tu feras ton pain dessus.

Il me dit encore : Fils de l’homme, Je vais briser le bâton du pain à Jérusalem ; ils mangeront du pain au poids et avec angoisse, et ils boiront de l’eau à la mesure et avec épouvante.

Ils manqueront de pain et d’eau, ils seront stupéfaits les uns et les autres, et frappés de langueur pour leur iniquité ».

Agabus qui vient enserrer sa taille avec la ceinture de Paul, c’est aussi un geste fort.

Je laisse le lecteur sonder lui-même le monde des prophètes dans la Bible, les exemples abondent.

En Floride, D.ieu utilisa le propre poster majestueux de l’église et un prophète de passage pour lui parler.

Comme nous sommes loin là des extravagances, car imaginez Ézéchiel : il ne donne pas un spectacle joyeux, festif et ouaté, mais il s’adonne à une terrible « comédie », une mise en scène prophétique rude et redoutable. Quelque chose qui parle !

Le prophète prévient et puis annonce, mais c’est toujours d’abord pour un appel à réparer le plan de D.ieu bafoué et jamais pour des extravagances déguisées en paroles et actions de D.ieu, comme c’est le cas avec certains dits « prophètes » qui déversent à foison des torrents de caramels mous, doux sous la dent du public de leurs rencontres.

Le vrai prophète entre toujours en collision avec le péché et… le faux prophétisme. Et la collision entre de vrais prophètes et le faux prophétisme « de puissance à tout prix » doit se faire impérativement, et plus que jamais en nos jours. PRIONS pour cela, c’est un sujet de prière majeur, avant qu’il ne soit trop tard.

Témoignage

 

 

Quand la Bible brandie par un prophète devient sceau prophétique absolu

Le plus bel exemple que j’aie vécu en direct est un geste tout à fait et éminemment prophétique dans une rencontre de pasteurs.

En rencontre de pasteurs à Grenoble, en France, un « leader », mal à l’aise avec votre serviteur (ceci exprimé en toute sincère humilité) mettant un peu trop les pieds dans les plats, voulut me tendre un piège et me commanda avec autorité et agressivité au détour d’un couloir :

¾ Ce soir, c’est toi qui prêches ! ». Glacial !

Glacial, point. Un ordre, une provocation. Il y avait là un rassemblement de 250 à 300 pasteurs avec leurs épouses, anciens, etc. Je priai et ne reçus rien à prêcher, et on peut le comprendre, car l’ordre de ce leader était de chair et non d’esprit, et ma place n’était pas sur l’estrade ce soir-là. Cette réunion fut filmée et doit toujours exister dans les annales de l’église « Le Chandelier » de Genoble. Je l’ai vue il y a quelques années encore.

Je fus donc obligé de monter sur l’estrade, et déjà des sourires narquois paraissaient çà et là. C’est vérifiable sur la vidéo.

Je me tins en silence, puis décrivis ma confusion et la conviction que ce privilège ne me revenait pas. La salle frémit et la cause était déjà entendue, j’étais un schmock (terme yiddish qui veut dire quelque chose comme « un nul, un raté »).

C’est alors que D.ieu me parla et me dit :

 ¾ Plus qu’un message, plus. Donne-leur le témoignage de la façon dont tu acceptas de commencer à honorer ton père, alors qu’entre vous il y avait jadis colère terrible et pire.

Ce témoignage avec les fruits bouleversants qu’il a engendrés peut être – rappel – entendu sur cassette.

Le voici tel que décrit dans mon livre EHAD. Il date de ma deuxième année de conversion :

« J’avais depuis toujours avec mon père une relation fortement imprégnée de négativité. Il y avait eu depuis toujours de part et d’autre des erreurs. J’avais été, comme tant d’autres aujourd’hui, un enfant frustré du regard d’amour qui crée l’identité et que seul peut donner un père profondément né de nouveau. Cette mentalité ne se rencontre même pas la plupart du temps parmi ceux qui se disent chrétiens et qui sont pères…

Comment pouvoir alors l’attendre dans un milieu où personne n’est né de nouveau ? Dans l’absolu, je n’avais donc aucune raison d’en vouloir à mon père pour quoi que ce soit, et cependant nos relations étaient entretissées de crainte mutuelle, de ressentiment, de jugement et de mépris, tout cela généralement intériorisé par une éducation stricte.

Réconcilié avec D.ieu, ayant décidé de pardonner, d’aimer, j’avais même eu l’occasion d’intercéder pour mon père de manière puissante et d’expérimenter l’intervention de D.ieu en sa faveur de façon tout à fait spectaculaire. Il me manquait néanmoins quelque chose de précis que la Bible nomme clairement et qui est du domaine relationnel.

« Tu honoreras ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. » (Éphésiens 6.2-3).

Que voulait m’apprendre l’Éternel de bien précis, de bien particulier, dans le domaine des relations avec mon père, et au-delà, dans le domaine du combat spirituel ?

Peu après, au cœur d’une période conflictuelle entre mon père et moi, ce verset d’Ép. 6.2 me vint à l’esprit : « Tu honoreras ton père et ta mère… ». Le mot clé était dans ma situation « tu honoreras », « tu donneras de l’honneur ».

Je ne sais pas ce que pour vous signifie le mot « honorer ». Je réalisai peu à peu que D.ieu voulait me donner accès à une position clé pour le progrès de ma vie spirituelle, et que l’échec que j’avais connu quelque temps auparavant avec une jeune ex-sataniste (voir l’article suivant) trouvait là son explication. Car il y avait une brèche dans ma vie, par laquelle Satan avait le droit le plus complet de s’engouffrer pour me tourmenter. J’étais là sans défense, incapable d’exercer ma foi, pauvre et nu.

« Tu honoreras ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. » (Et donc que tu vives victorieux.)

Dans ces instants, je réalisai qu’honorer son père signifiait quelque chose de tout à fait particulier, de très précis et de tout à fait extraordinaire, et que si j’arrivais à le faire, je prendrais ma place dans l’univers de façon toute nouvelle. Mon père était venu avant moi sur cette terre, je l’avais suivi et les fils que j’engendrerais me suivraient à leur tour. Il fallait à tout prix que je retrouve une position biblique face à ce père, pour que le bonheur, le sens d’une vie remplie, rassasiée de jours, puisse survenir, et que je puisse enseigner ces choses à mes propres enfants.

Je réalisai qu’honorer signifie placer dans son cœur la personne bien au-dessus de soi, la percevoir comme intouchable, comme hors de portée de toute accusation, de tout reproche, de tout jugement, quelles que soient par ailleurs les fautes et les erreurs inévitables de cette personne.

Je réalisai soudain que, si j’arrivais à prendre cette position, je deviendrais biblique et également inattaquable par le prince de la rébellion, le glorificateur de la première tentative de parricide contre D.ieu Lui-même.

Comment fallait-il agir, car cette position n’existait pas dans mon cœur, ni dans mon esprit ?

Quelques repères

J’aimerais ici être très pratique et très simple, afin que chacun d’entre vous puisse à la fois examiner son cœur à l’égard de ses parents, et agir en conséquence…

« Honorer mon père ».

J’étais totalement incapable d’avoir cette attitude, mais D.ieu me montra néanmoins qu’il fallait que j’y accède en abandonnant toute idée de jugement, tout reproche, car tous jugements reviennent à D.ieu, et ceci est fondamental.

Il s’agit là d’une règle à laquelle nous dérogeons de manière quasi systématique dans nos relations quotidiennes, et nous y dérogeons d’autant plus que notre propre justice entraîne automatiquement une « atmosphère » terriblement subjective qui à son tour renforce notre « besoin » de juger. Cercle vicieux dont les spirales tirent toujours vers le bas, car le yo-yo est agité par Satan. Le jugement que D.ieu est amené à exercer est toujours un jugement qui implique justice et amour d’une manière que seul D.ieu peut pratiquer.

Dans tous les domaines relationnels aujourd’hui, il n’existe, hélas ! que très peu d’enseignements bibliques et cependant tant de justice humaine… C’est là, j’en suis persuadé, une source des plus puissantes de destruction de la force que devrait représenter l’Église sur la terre, et spécialement dans nos nations occidentales, plus encore peut-être aujourd’hui dans notre francophonie amante de l’esprit de rébellion.

Assis à la table de notre maison de Stavelot, en Belgique, j’entendis l’Esprit de D.ieu me dire : « Écris à ton père ».

J’obéis, posai la feuille blanche sur la table, la pointe du stylo sur la page… en découvrant que j’étais littéralement incapable d’écrire la moindre parole positive, respectueuse, affectueuse. Alors, dialoguant avec D.ieu, je Lui fis part de mon impuissance, tout en plaçant ma foi dans Son désir, Sa puissance.

Ceci est important : si nous ne plaçons pas notre confiance, notre foi, dans le désir de D.ieu, dans les ordonnances écrites de D.ieu, quelles qu’elles soient, avec un cœur bon et honnête, aucun fruit ne germera. Le Seigneur connaît nos incapacités, elles ne représentent rien pour Lui, car Ses possibilités sont infinies.

(À l’instant même, vous qui lisez ce livre et qui avez ce problème avec votre père ou votre mère, si vous prenez la décision d’obéir d’un cœur bon et honnête à D.ieu, faites-Lui part de votre incapacité à obéir de manière sincère, profonde, avouez-Lui votre handicap !)

À l’instant où sortait de mon cœur l’affirmation de cette incapacité, D.ieu mit en mouvement en moi Sa capacité et la sensation très nette que ce problème que je ne pouvais ni régler ni véritablement porter, Il s’en était Lui-même chargé, en le portant à la croix de Golgotha.

Le ciel s’ouvrit, et se déversa alors, sur cette feuille de papier vierge qui me désespérait quelques instants auparavant, une lettre de pieuse reconnaissance (pour tous les bienfaits de mon séjour sous son toit) et de repentance dictée par le Saint-Esprit, où j’avouai également à mon père une affection dont je ne me serais pas cru capable.

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  • Milena dit :

    Merci Seigneur pour Son amour, Sa grâce, Il nous libère quand nous lui avouons nos fautes, nos faiblesses selon Proverbes 28.13 : “Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. “Merci à toi Haïm pour ces précieuses clés pour avancer dans ce que nous ne sommes pas capables humainement de faire. Cela me parle et m’encourage.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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