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VOUS AVEZ DIT PROPHETE ? de HAIM GOEL/ Extrait N°29 Les souffrances du prophète…

Les souffrances du prophète

 

 

Matthieu 5.11 et 12 :

« Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de Moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. ».

« … Car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » est-il écrit.

Non seulement le prophète est la cible toute choisie pour la calomnie, et j’ai expérimenté cela à fond et plus d’une fois en quarante années de vie avec le Seigneur, à ma plus profonde sidération chaque fois, tant ce qui sort de l’enfer au travers d’humains et a fortiori de « frères ou sœurs » semble à chaque fois plus invraisemblable… Je crois que bien entendu D.ieu sait ce qu’Il nous prépare et je crois que Satan a ses antennes aussi.

Voici un témoignage stupéfiant mais parlant sur la façon dont le mensonge m’a atteint dans mon honneur dès l’âge de 8 ans. Cela se passait en classe, dans une école où, il faut le signaler, mon père travaillait aussi comme enseignant, et ceci va donner un relief terrible à ma mésaventure.

En effet, un condisciple placé un peu plus loin devant moi s’écria en direction de Monsieur Yans, l’instituteur de la classe :

¾  Monsieur, on a volé ma gomme ! L’instituteur prit position devant la classe, demandant au chapardeur de se dénoncer. Silence général, lourd et tenace.

¾ Bien, dit alors l’instituteur, tout le monde debout et les bras croisés, je vais faire le tour des cartables accrochés à vos bureaux.

La classe se lève et l’élève assis juste devant moi, en se levant, glisse la gomme dans mon cartable. J’en fus paralysé de honte et compris que si je le dénonçais il aurait beau jeu de me traiter de menteur, double infamie donc pour moi qui n’avais rien fait, j’étais devenu voleur, voleur et menteur odieux. La suite vous la devinez, le collègue de mon père, ami de celui-ci trouva fatalement la gomme dans mon cartable et je me tus, paralysé de honte, d’impuissance.

Le garçon qui avait effectué le forfait s’appelait curieusement Adam… Dans l’esprit de mon père, je devins voleur, ce que je n’étais pas, et tout fut enfermé dans le silence de la honte. Vous exprimer la souffrance qui découla de cela et les conséquences psychologiques ? Impossible.

Eh bien, là aussi je n’ai trouvé à ce jour qu’une explication : permis par D.ieu pour préparer à pire plus tard !

Et plus tard, ce seront les mensonges odieux d’une chrétienne apostasiée qui m’accusera devant une commission anti secte belge de choses totalement fausses et facilement vérifiables comme telles, qui excitera aussi ensuite un donateur suisse en vue de le conduire à réclamer un don ; ce sera le silence abyssal de tous mes contacts belges de l’époque, pasteurs avec qui j’avais travaillé en bonne entente en Belgique, etc. TOUT cela, alors que nous venions de vivre avec notre petite église de Belgique des choses glorieuses comme le rapport bien partiel en est fait plus haut en page 80 sous le titre suivant :

Le témoignage que je donne à présent est tiré du livre Kehila / Ecclésia Tome 1 et a été aussi repris dans le livre Vous avez dit puissance ? 

Je vous invite aussi à aller lire quelques autres témoignages de cette époque dans Vous avez-dit Puissance ? Il faudrait un jour pouvoir pour la seule gloire de D.ieu faire le récit de 40 années de gloire authentique et victoires authentiques en tous genres à partir des neuf dons spirituels authentiquement bibliques sur le terrain sain et saint de l’annonce du salut. Et il faudrait aussi décrire les souffrances en tous genres qui en ont découlé, car l’un ne va pas sans les autres. Mais en aurai-je le temps ? Il faudrait des livres entiers car, comme Yeshoua nous l’a promis, nous allons de gloire en gloire en Le servant et c’est effectivement ce que j’ai constaté.

Voici encore un témoignage très éclairant en ce qui concerne votre avenir de prophète si vous y êtes appelé.

Car là où vous serez prophète authentique, on finira parfois par vous fustiger en tant que faux prophète. Voilà quelque chose de pervers qui, curieusement, n’arrive pas aux prophètes de coussinets. Plus ils « en mettent » et plus on applaudit, même et surtout, semble-t-il, quand c’est idiot. Ce témoignage est aussi tiré de mon  livre Vous avez dit puissance ? Et puisqu’il cadre fort bien avec le sujet de ce livre, je le donne aussi ici :

Il y a une trentaine d’années, à l’époque jeune ministère d’évangéliste et de prophète, j’étais arrivé intuitivement à la conclusion (et j’avais été rapidement appelé à le vivre comme victime) que dans notre monde de l’Église occidentale apparemment libre (mais alors tout à fait apparemment, et de quelle liberté, liberté formidablement ficelée par d’effroyables puissances démoniaques en coulisses, d’autant plus subtiles que camouflées derrière l’hypocrisie ambiante et une faiblesse faite de lâcheté et ses évidents compromis en bien des lieux – toujours Achab et Jézabel), le chrétien ordinaire ou le serviteur de Dieu qui suivrait radicalement la pensée du Seigneur pour son service serait en butte à une authentique persécution venue de l’Église elle-même.

Je ne développerai pas ici le sujet, mais puis affirmer que la persécution existe bel et bien par « l’Église » elle-même, je l’ai vécue. Le relationnel politicien et ambitieux avec les compromis qui en résultent en créent hélas aisément les conditions !

Mais revenons-en à ma « lune de miel » avec plus d’une vingtaine de pasteurs et des centaines, et bien plus, de chrétiens côtoyés dans cette dénomination pentecôtisante des gens du voyage durant des années et des années. Les seconds me téléphonèrent encore souvent, demandant la prière. Des vingt et quelques autres du premier groupe, je n’ai aujourd’hui plus aucune nouvelle, si ce n’est l’un d’entre eux qui me téléphona régulièrement durant quelques années, humble et fidèle ami des temps passés.

1/ Qu’est-il arrivé ? (Extrait de Keh. 1) :

« Puis-je oublier ces réunions extraordinaires, parmi tout un autre groupe de gens du voyage, une petite « tribu » de non-convertis (mais je l’ignorais), de païens bien authentiques qui m’avaient invité à venir secourir leur maman, chef de tribu, une femme aux grands pouvoirs occultes pour laquelle ils m’avaient demandé de venir prier à l’hôpital ?

La voyant sur son lit, je vis en esprit quatre anges qui se préparaient à l’enlever au ciel. Elle s’était convertie quelques jours auparavant et c’est pourquoi les membres de sa tribu (une cinquantaine de personnes) avaient invité le « pasteur-guérisseur » dans l’espoir de la sauver.

Je vous rappelle que j’ignorais que la plupart de ceux-là n’étaient pas convertis (leur mine patibulaire à l’époque l’attestait cependant) et que, selon leurs croyances, si je ne la guérissais pas et si elle venait à mourir, ce qui arriva peu après ces événements et une réunion d’évangélisation au sein de la tribu qui resta célèbre dans leurs annales et les miennes, ils auraient dû probablement me tuer car j’aurais été censé être porteur du mauvais œil selon leurs croyances païennes. L’atmosphère était saturée de méfiance et de violence contenue car à leurs yeux je n’étais quand même qu’un gadgé, ou gadgo, un non gitan.

Grâce à plusieurs paroles de sagesse et de connaissance, en sortant de la chambre de la mourante, je ne dévoilai pas à l’entourage les intentions divines qui étaient de reprendre au ciel la femme fraîchement convertie. Je pus ensuite et dans la foulée prêcher, encerclé dans un campement de fortune loin de là, l’Évangile à ce groupe, amener quelques-uns de leurs chefs au Seigneur et m’échapper vite avant la catastrophe. Un nombre conséquent de ces gitans vinrent ce jour-là à la foi.

Le pasteur qui m’avait appelé à cette « opération commando » me prévint que si la femme venait à décéder pendant que je prêchais ils le sauraient immédiatement, par la seule vertu des téléphones portables nouveaux venus sur le marché, et nous devrions alors notre salut à la seule rapidité de nos quatre jambes pour rejoindre sa voiture et nous enfuir.

Dois-je ajouter qu’au terme de la réunion, au cours de laquelle je fis tout pour maîtriser mon stress dû à la face citronnée par la peur et éminemment crispée de mon collègue et ami pasteur gitan, plusieurs démoniaques se manifestèrent dans ce groupe, qu’il nous fallut donc faire un travail de cure d’âme, chasser des démons, ce qui prolongea d’autant (une heure et demi, deux heures…) ce premier culte ?

La dernière délivrance fut évidemment la plus longue et la plus étonnamment complexe qu’il m’ait été donné de pratiquer : c’était une simulatrice habilement inspirée par Satan pour faire durer les choses et les risques. Mais, D.ieu soit loué, Il mit sa main sur l’ex-reine mère de cette tribu, tout récemment convertie. Elle ne décéda qu’un jour ou deux après, et mon ami pasteur put expliquer à la tribu que je n’avais pas le mauvais œil, que la vieille maman était allée auprès du Seigneur.

Les leaders de cette bande de desperados, ce qu’ils étaient vraiment sous d’autres cieux en Europe…, fraîchement convertis durant cette réunion épique, se soumirent à Christ et laissèrent l’Esprit Saint assainir et sanctifier leur intelligence en la renouvelant.

Mon parcours parmi les gens de cette dénomination pentecôtisante fut parmi les plus féconds de mon ministère en France. Je pourrais ici vous aligner des pages et des pages des hauts faits du Saint-Esprit, dignes du Livre des Actes. Mais j’aimerais aborder à présent une autre partie essentielle de ce chapitre.

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