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Warning 3x – Renseignements : L’État islamique et la menace des armes chimiques ( et nucléaires ) Source Israëlflash

By 23 mars 2015Etz Be Tzion

Renseignements : L’État islamique et la menace des armes chimiques


Renseignements : L’État islamique et la menace des armes chimiques

Les jihadistes ont mis la main sur des armes chimiques et ont commencé a les utiliser contre les pershmergas kurdes, ils ont aussi mis la main sur du matériel nucléaire aisément utilisables pour des bombes sales. Rapport

Dr. Shaul Shay

Lorsque la coalition menée par les américains a commencé à bombarder les positions de l’état islamique en Irak et en Syrie après août 2014, l’avance fulgurante du groupe a été stoppée. Depuis Octobre 2014, l’EI a accusé une série de défaites sur tous les fronts en Irak, et cet affaiblissement pourrait expliquer pourquoi l’EI ait aujourd’hui recours à des armes chimiques.

Le Conseil de sécurité de la Région du Kurdistan (KRSC) en Irak a déclaré qu’il avait des preuves que les combattants de l’État islamique ont utilisé des gaz chlorés comme arme chimique contre leurs forces Peshmergas.

Un camion chargé (photo) avec environ 20 bonbonnes de gaz a explosé sur une route entre la ville irakienne de Mossoul, dans la province de Ninive, alors que les forces kurdes étaient déployées suite à une offensive contre les combattants de l’EI. Environ une douzaine de soldats peshmergas ont présenté par la suite des symptômes qui pourraient être attribués à une exposition au chlore.

Le KRSC a déclaré dans un communiqué que les tests de laboratoire certifiés ont montré que les échantillons au sol prélevés et sur les vêtements à la suite d’un attentat suicide dans le nord de l’Irak le 23 Janvier 2015 avaient des niveaux de chlore qui indiquaient que cette substance a été utilisée comme une arme.

Le KRSC a aussi déclaré que le chlore a été également utilisé dans les récents combats autour de Tikrit, une ville arabe sunnite majoritairement dans la province de Salahuddin.

Ces derniers mois dans des d’attaques contre l’armée irakienne et contre les combattants peshmergas kurdes, dans certains cas, ils ont utilisé des bombes à bord de voitures remplies de chlore et dans d’autres cas des obus de mortier remplis de chlore ont été utilisés aussi. Dans la plupart des cas, le chlore n’avait pas une teneur létale significative.

L’état islamique et les armes chimiques en Irak

L’aspiration à l’utilisation d’armes chimiques de l’État islamique a des racines très précoces et remonte au groupe Abou Moussab al-Zarqaoui, le défunt fondateur d’Al-Qaïda en Irak qui était très intéressé à acquérir des armes chimiques pour les utiliser dans des attaques terroristes.  Zarqaoui ne voulait pas se limiter à l’Irak et il a formé d’autres terroristes dans le but que ces poisons notamment de la ricine soient utilisés pour de possibles attaques en Europe.

Le 26 Avril 2004, les autorités jordaniennes ont annoncé qu’elles avaient déjoué un complot d’Al-Qaïda à Amman où des armes chimiques auraient été utilisées lors des attaques. Parmi les cibles visées l’ambassade américaine, le bureau du Premier ministre jordanien et le siège des renseignements jordaniens. Les autorités jordaniennes à l’époque avaient saisi 20 tonnes de produits chimiques. (Rappelons qu’Al-Zarqawi était originaire du village de Zarqa en Jordanie).

Lorsque Zarqaoui a été tué dans un raid aérien en Irak en 2006, ses successeurs Abou Ayoub al-Masri et Abou Omar al-Baghdadi ont continué à vouloir acquérir les armes chimiques de Sadam présentes en Irak.

Entre Octobre 2006 et Juin 2007, plus d’une douzaine d’attaques au chlore ont eu lieu en Irak. Les attentats en Irak ont ​​été mal exécutés parce qu’une grande partie de la toxicité de l’agent chimique a été endommagée par la chaleur des explosifs.

En 2010, les forces irakiennes et américaines ont tué les successeurs de Zarqaoui. Ce qui a permis à Abou Bakr al-Baghdadi de reconstruire l’organisation jihadiste démantelée. Lorsque la révolution syrienne a éclaté en 2011, il a saisi l’occasion d’élargir progressivement son organisation jusqu’à ce qu’en Juin 2014, ils réussissent à s’emparer de la ville de Mossoul.

Sous la direction d’Abu Bakr al Baghdadi tous les efforts ont été faits pour développer des armes chimiques.

En Juin 2014, l’Etat islamique s’est emparé d’un complexe, une méga-installation d’armes chimiques accumulées du temps de Saddam Hussein au nord de Bagdad (Al-Muthanna), ils ont eu accès à des magasins désaffectés où se trouvaient pourtant des poisons potentiellement mortels comme le gaz moutarde et sarin. Les experts restent préoccupés par la saisie de ce site par l’Etat islamique, mais ils ne croient pas que le complexe contient des matériaux de valeur militaire et il serait très difficile, voire impossible, de déplacer en toute sécurité ces matières.

En Septembre 2014, une usine d’armes chimiques a été découverte dans le Karma, à l’est de Falloujah. Quand l’usine a été visitée, on y a trouvé cinq véhicules, des mortiers, des bonbonnes de propane, des barils de chlore et de la nitroglycérine. En Octobre 2014, une autre usine a été découverte à Jurf al-Sakhar, où des roquettes étaient déposées a coté d’un stock de chlore.

À la fin de Janvier 2015, une usine de gaz de chlore a explosé dans la ville de Mossoul. Plusieurs dizaines de personnes ont été traitées à l’hôpital pour des problèmes respiratoires. Des sources du renseignement kurdes ont mentionnées que dix usines utilisant du chlore fonctionnaient dans l’ouest de Mossoul.

L’Etat islamique nie utiliser et développer un programme d’armement chimique en outre, les États-Unis ont éliminé Salih Muhammed Jasim Falah al-Sabawi (alias Abou Malik), un expert en armes chimiques pour l’EI. Abu Malik avait travaillé à al-Muthanna à l’usine de production d’armes chimiques de Saddam Hussein, avant qu’il ne se lie à al-Qaïda en Irak (AQI) en 2005.

Bien que sa mort ait eu un impact important, il ne peut être exclu que d’autres techniciens arabes sunnites possèdent une expertise en armes chimiques, et qui travaillaient aussi à l’installation d’Al-Muthanna par le passé, et aient ensuite été embauchés par l’Etat islamique pour poursuivre le programme.

L’Etat islamique et les armes chimiques en Libye

Les terroristes de l’État islamique en Libye auraient saisi de grandes quantités d’armes chimiques, y compris du gaz moutarde et du sarin, des agents neurotoxiques.

Les armes appartenaient à l’ancien dirigeant de la Libye, Mouammar Kadhafi. Un responsable militaire libyen a dit qu’avant sa mort, Kadhafi possédait environ 1 000 tonnes de matériau divers pouvant être utilisés pour la fabrication d’armes chimiques et environ 20 000 tonnes de gaz moutarde. Bien que les armes soient dans un état dégradé, elles restent et sont susceptibles d’être dangereuses et doivent être prises au sérieux malgré leur ancienneté.

L’année dernière, les responsables libyens ont dit qu’ils avaient détruit les dernières armes chimiques du régime de Kadhafi. « La Libye est totalement vide de toute présence d’armes chimiques qui pourraient constituer une menace pour la sécurité des personnes, de l’environnement ou des régions voisines où elles se trouvaient » avait déclaré à l’époque le ministre des Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz.

Avec la prochaine offensive militaire visant la ville de Mossoul, on peut s’attendre a ce que soit utilisé des armes chimiques contre les forces irakiennes et kurdes. Avec l’utilisation du chlore, on peut stopper l’avance d’un adversaire qui approche sur une zone. L’utilisation massive de gaz peut conduire à de hautes pertes en vies humaines notamment sur la population civile et provoquer une crise humanitaire. Par conséquent une plus grande activité de la coalition peut perturber le programme d’armement chimique de l’Etat Islamique et ce avant que l’offensive militaire contre Mossoul commence.

Les armes chimiques utilisées par l’Etat Islamique ont suscité bien des inquiétudes à travers l’Europe en raison des antécédents du groupe État islamique et de ses actions passées (Voir plus haut avec l’objectif Al-Zarqawi). Si l’EI devait être acculé et désespéré il pourrait étendre l’utilisation d’armes chimiques au-delà des lignes de front de l’Irak, de la Syrie et la Libye et s’en servir dans une attaque terroriste contre des cibles américaines, israéliennes, et même européennes.

Résumé et adapté par la rédaction d’Israël-flash source israeldefense

Libye pire qu’un Afghanistan sur la Méditerannée

L’Irak peut ou peut ne pas avoir eu d’armes nucléaires lorsque George W. Bush a envahi le pays en 2003, mais l’Irak avait du matériel nucléaire. D’ailleurs ce n’est pas la France qui pourra dire le contraire. Maintenant, ces matériaux sont tombé entre les mains de l’Etat islamique, le rejeton d’ Al-Qaïda.

du matériel nucléaire tombé aux mains des jihadistes 

Libye : attention danger

Libye : Les barbares ont pris l’aéroport de Tripoli, Un nouvel Irak aux portes de l’Europe ?

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