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Washington et l’U.E ont gobé la ruse Fatah/Hamas et sont prêts à travailler avec les terroristes (Israël Flash)

By 22 mai 2014Etz Be Tzion

Washington et l’U.E ont gobé la ruse Fatah/Hamas et sont prêts à travailler avec les terroristes

Washington serait prêt à travailler avec le gouvernement d’union de l’AP prédisent des responsables en prévision de la formation la semaine prochaine d’un cabinet de « technocrates » palestiniens soutenus par le Fatah et le HamasUn haut responsable de la Maison Blanche aurait déclaré que les Etats-Unis seraient prêts à coopérer avec le gouvernement palestinien d’union nationale qui va être formé, en dépit de l’opposition israélienne.

Un gouvernement d’union nationale est prêt à être mis en place dans la semaine par le Fatah, qui contrôle des zones palestiniennes en Judée-Smarie, et le Hamas, groupe terroriste qui régit Gaza.

La politique des États- Unis n’est pas de travailler avec le Hamas à moins qu’il ne reconnaisse Israël, s’engage à la non-violence et respecte les accords israélo-palestiniens précédents.

Bien qu’il aura le soutien du Hamas, le nouveau gouvernement sera composé de technocrates, plutôt que de représentants du Hamas ou du Fatah.

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré que le nouveau gouvernement allait respecter les conditions imposées par les États-Unis.

Un responsable anonyme de la Maison Blanche a déclaré au journal Haaretz mardi que les Etats-Unis travailleraient avec le nouveau gouvernement tant qu’il respecte les conditions, même s’il a le soutien du Hamas. Une réunion des 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne la semaine dernière a adopté une position similaire.

« Nous voulons un gouvernement palestinien qui respecte ces principes», a déclaré à Haaretz le fonctionnaire de la Maison Blanche. « En ce qui concerne la façon dont ils construisent ce gouvernement, nous ne sommes pas en mesure d’orchestrer ça pour les Palestiniens. Nous n’allons pas être en mesure de mettre en place tous les membres du gouvernement ».

Lorsque les factions palestiniennes ont annoncé l’accord d’unité en Avril, le gouvernement israélien a annoncé qu’il ne négocierait pas avec un gouvernement soutenu par le Hamas.

Israël et les Etats-Unis sont en désaccord depuis l’effondrement des pourparlers de paix le mois dernier. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman a déclaré ce week-end que les États-Unis avaient tort de blâmer l’activité continue des implantations d’Israël.

S’adressant au sujet de récents comptes rendus affirmant que le président américain Barack Obama, le secrétaire d’Etat John Kerry et l’envoyé spécial Martin Indyk ont tout d’abord blâmé les implantations de l’échec, Liberman a déclaré qu’Israël et les Etats-Unis sont de grands amis et que «même les bons amis se trompent [parfois] ».

« Les Américains se trompent sur ​​les implantations. Tout comme ils se sont trompés en poussant pour des élections palestiniennes [en 2006, qui a vu le Hamas prendre le pouvoir]. Les implantations ne sont pas un obstacle à la paix et ne l’ont jamais été », attaque Liberman.

source – http://fr.timesofisrael.com/washington-serait-pret-a-travailler-avec-le-gouvernement-dunion-de-lap/

Reprenons avec  Guy Millière © Metula News Agency

Comme prévu, les négociations voulues par l’Administration Obama et menées par John Kerry se sont achevées par un échec, entériné à la date d’échéance, le 29 avril dernier. Comme prévu aussi, ce sont les représentants de l’Autorité Palestinienne qui, en fixant, au fil des semaines, des exigences de plus en plus irréalisables, ont, en fait, rompu les négociations. Comme prévu encore, John Kerry et son acolyte Martin Indyk ont essayé, ces derniers jours, de faire porter la casquette de l’impasse à M. Netanyahou.

 

Ce qui n’était pas vraiment prévu par Washington était que le gouvernement Netanyahou ne se laisserait pas piéger en quoi que ce soit et ne céderait que de manière minimale aux chantages et pressions dont il est l’objet : le 1er ministre hébreu n’a cessé de dire qu’il voulait la paix et un Etat palestinien, et qu’il attendait une seule petite chose de ses interlocuteurs, une reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif.

 

Ce qui n’était pas prévu non plus est que l’Administration Obama se trouve affaiblie et décrédibilisée sur la scène internationale au degré où elle l’est aujourd’hui, et que, dans cette situation, elle ne soit pas en position d’appuyer l’offensive diplomatique que devait mener l’Autorité Palestinienne après l’échec des négociations.

 

L’AP, face à ces imprévus, a décidé de passer à un plan B, en prenant la décision, en fait dès le 23 avril, de former un « gouvernement d’union » avec le Hamas. Elle a discerné qu’elle ne pourrait pas obtenir la reconnaissance d’un Etat palestinien aux Nations Unies, ne pouvant compter sur une abstention des Etats Unis lors d’un vote au Conseil de Sécurité. Elle ne cherchera dès lors pas cette reconnaissance pour le moment. 

Ismaïl Hanya et Mahmoud Abbas :

Si, si, nous nous aimons

 

Elle sait, par ailleurs, qu’elle est dans une situation plus précaire qu’il n’y paraît, dès lors que la population qu’elle régit dans les territoires qu’elle occupe en Judée Samarie est bien davantage séduite par le discours, plus radical, du Hamas, que par celui, un peu plus « modéré », qu’elle tient.

 

Elle sait aussi que le Hamas, avec la chute de Morsi en Egypte et face à la détestation des Frères Musulmans par les dirigeants saoudiens, se tourne à nouveau vers l’Iran.

 

Ramallah a choisi, dans ces conditions, de radicaliser son discours en direction de celui du Hamas et de s’orienter vers une ligne dure, qui sera celle du « gouvernement d’union ». Le discours des dirigeants de l’Autorité Palestinienne dans les territoires qu’elle occupe, se teinte de nuances plus islamistes et djihadistes que jamais.

 

Abbas n’ignore pas qu’en réintégrant le Hamas dans l’équation palestinienne, il prépare en fait son accession au pouvoir en Judée Samarie (tous les sondages disponibles montrent que si des élections étaient organisées dans les territoires susdits, le Hamas les remporterait haut la main).

 

Le Fatah compte faire accepter cette arrivée au pouvoir par les Occidentaux. Pour cela, tout en radicalisant son propre discours, il s’est entendu avec les dirigeants du Hamas pour qu’ils atténuent (un peu) leur propre discours, et rappellent qu’ils sont en position de tahadya (cessez le feu) avec Israël ; ils concèdent même qu’ils reconnaissent qu’Israël existe ; mais cela ne leur coûte rien dès lors qu’un cessez le feu peut être rompu, et que dire qu’Israël existe n’implique pas sa reconnaissance ni celle de la légitimité de son existence.

 

L’objectif de l’AP, consiste à obtenir des Occidentaux qu’ils enlèvent le nom du Hamas de leurs listes des organisations terroristes et à parvenir à ce que les aides occidentales actuelles à l’Autorité Palestinienne soient maintenues lorsque le Hamas accédera au pouvoir [ou le partagera dans le gouvernement d’union. Ndlr.].

 

Les dirigeants de l’Autorité palestinienne, en agissant comme ils le font, entendent acheter leur propre survie : ils rendent service au Hamas, lui donnent des gages verbaux et lui offrent leur caution vis-à-vis des Occidentaux. Ils entendent ainsi pouvoir quitter peu à peu les feux des projecteurs et jouir des fortunes qu’ils ont amassées en détournant de l’argent au fil du temps sans passer pour des traîtres à la « cause ».

 

Pour l’heure, le plan B ainsi conçu suit son cours. La rencontre à Londres, voici quelques jours, entre Mahmoud Abbas et John Kerry était destinée à vendre le plan B à l’Administration Obama. Les dirigeants européens, eux, sont sans aucun doute, déjà prêts à l’adopter.

 

Ces manœuvres peuvent sembler inquiétantes, mais, à bien y regarder, cela ne change rien d’essentiel pour Israël.

 

Il n’y a jamais eu, côté palestinien, de partenaire pour faire la paix : il n’y en aura toujours pas.

 

Il n’y aura pas la moindre perspective de paix, mais il n’y en a, en réalité, jamais eu.

 

Des tirs contre Israël depuis les territoires occupés par l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie deviendront plus envisageables, et c’est pour cela que Netanyahou a tenu d’emblée, sur ce point précis, un discours promettant de fermes ripostes israéliennes au moindre incident.

 

Les « forces de sécurité palestiniennes » dans les territoires occupés par l’Autorité Palestinienne en Judée Samarie seront moins fiables, mais ne s’engageront pas dans des actions armées contre Israël tant que le cessez le feu durera.

 

Il n’y aura pas d’Etat palestinien à côté d’Israël, mais qui, sérieusement, a jamais cru qu’il y aurait un Etat palestinien à côté d’Israël ? 

 

Le statu quo prédominera. 

 

Et Israël pourra vivre, transitoirement, avec ce statu quo. Et se consacrer à des dossiers bien plus importants, en tête desquels l’accès de l’Iran au nucléaire militaire grâce à l’attitude d’apaisement des dirigeants occidentaux.

 

L’Autorité Palestinienne façon Mahmoud Abbas appartient quasiment au passé, tout comme le « processus de paix ».

 

Le réel danger est iranien. Le régime de Téhéran constitue la « tête du serpent » ; ce qui se déroule dans les territoires occupés par l’Autorité Palestinienne est un effet secondaire de la « tête du serpent ».

 

C’est aussi un effet secondaire de l’attitude d’apaisement des dirigeants occidentaux.

 

Israël a plus que jamais intérêt à se préoccuper de la « tête du serpent », et, face à l’attitude d’apaisement des dirigeants occidentaux, sans froisser ceux-ci, à cultiver de bonnes relations avec des pays tels que la Russie et la Chine ; Etats dont les dirigeants sont pris bien davantage au sérieux à Téhéran qu’Obama ou Catherine Ashton.

Conclusion IF

Lorsque l’on parle de technocrates ce qu’ils faut savoir c’est qu’ils font automatiquement partie d’un clan, d’une famille politique.

Le Hamas s’est d’ailleurs réuni pour les choisir en vue de cette formation de gouvernement d’union nationale. Le Fatah, l’op etc… présenteront également les siens qui seront déclarés comme NEUTRES – Comme cela ni vu ni connu et on roule tout le monde dans la farine. Ne soyons pas dupes ! car comme l’a dit le chef du Hamas Meshaal

« si la réconciliation avec le Fatah est proche, le Hamas promet que « la résistance contre Israël continuerait », lors d’une réunion Mardi à Doha (Qatar).

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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